The Sorcerers' Tales
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Histoire de Balais | Matthew & Eryn

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Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyJeu 2 Aoû - 22:34
Vide.

Une sensation bien connue. Elle venait à chaque fois que Duncan quittait la maison. Cette sensation de manque, de trop calme... Lui qui avait vécu dans des pays en guerre, qui vivait dans une école bourrée d'adolescents bruyants, avait fini par s'habituer à cette ambiance constante. C'était le premier à se plaindre de ne pas pouvoir profiter d'un peu de calme, d'intimité pour être en tête à tête avec lui même, mais il avait aussi conscience que c'était de la pure mauvaise foi. Il n'aimait pas rester seul trop longtemps. Après, il ressassait et...
Hmpf.
Vidant son café d'un trait avant de laisser la tasse rejoindre les autres dans l'évier – hm, un petit sort ménager devrait devenir nécessaire d'ici peu – il se détourne de cette maison vide, l'adolescent étant rentré chez sa mère, et transplane sur l'île principale. Il devait retrouver Matthew un peu plus tard dans la journée, mais il avait un peu de temps à passer avec les siens. Notamment certains spectres qui avaient certainement beaucoup à dire sur leur rencontre avec une reminescence de leurs gênes dans une grande famille de sang pur.
Qui l'eut cru, après tout ? Esther & Alissa Nott, descendantes du clan MacFusty... Ils avaient pu le constater à la ressemblance plus que frappante avec une de leurs cousines, Emily, qui hantait le château du clan. Alexandre, mains enfoncées dans le cuir de dragon qui reposait sur ses épaules, secoue la tête et rejoint un petit groupe d'hommes qui se préparent pour l'excursion de la matinée. Escalade en perspective.

***

Un pop retentissant se fait entendre, et un homme apparaît, assis sur sa chaise, en face d'un de ses précieux amis. S'autorisant un de ses rares sourires, l'Écossais jauge Matthew en se redressant sur son siège. Il a encore en tête leur petit camping sauvage de la semaine précédente. Il a aussi une petite vacherie habituelle qui lui brûle les lèvres. Son sourire en coin, son regard espiègle, tant d'indices qui laissent présager la suite.

« Tu ne devrais pas boire ça, Sassenach, tu vas rouiller. »

Du thé. Il détestait le thé et ne comprenait pas comment son anglais d'ami pouvait boire ça. Il trouvait ça atrocement fade ; autant boire de l'eau chaude. Après avoir laissé l'ancien Poufsouffle répliquer, il secoue la tête et se redresse. Hors de question de rester ici trop longtemps, ils auraient tout le temps de parler autour d'un café – ou d'un thé – plus tard. Quand ils seraient fatigués. C'est-à-dire certainement pas maintenant, peut-être même dans cinquante ans... ou plus. Pour le moment, lui pétait le feu.
Littéralement, si on prend en compte son passe-temps à base de Dragons.
Enfin, après quelques politesses d'usage – tout est relatif, les connaissant, ce devait plus être des piques lancées par habitude – voici deux hommes qui sortent du Chaudron Baveur, côté sorcier. Baguette en main, Alexandre écarte les pierres du murs, pour laisser le Chemin de Traverse s'étaler devant eux. Un endroit grouillant toujours de monde, surtout à cette période de l'année où la rentrée approchait, et où les adolescents venaient faire leurs emplettes. S'avançant de son pas assuré habituel, le museau du dragon tatoué sur son épaule visible à la base de son cou – bête curieuse, le tatouage avait la fâcheuse habitude de venir guetter, tel le rat qui repose sur une épaule – il s'avance en s'amusant de l'attitude de certains de ses élèves qui font comme s'ils ne les avaient pas vus.

Alors maintenant, la question que vous vous posez tous : pourquoi se sont-ils retrouvés ici pour se voir ? Parce qu'Alexandre – et probablement Matthew aussi – a des emplettes à terminer. Il doit faire sa réserve de grimoires pour l'année, acheter des ingrédients toujours utiles pour de possibles potions – on sait jamais – et refaire son stock de pâte contre les brûlures.
Et, passant devant une boutique de Quidditch – ou de balais ? Il faisait rarement la différence – il s'immobilise. Ah. Oui. C'était vrai. Il devait faire ça aussi. Face à l'incapacité notoire d'un de leurs stagiaires de la Réserve à grimper contre les parois rocheuses – provoquant les moqueries de ses collègues – il avait été décidé qu'on lui trouverait un balai, de façon à l'aider à atteindre les nids. Ce serait moins discret, moins précis, moins prudent, … Mais ça aurait l'avantage de l'amener aux nids.
Ouuuh, voici le client le plus chiant du monde qui retient son ami par le bras.

« J'dois aller acheter un balai. » Comprenant ensuite l'incongruité de cette phrase en rencontrant le regard de Matthew, il lève les yeux au ciel. « Un jeune de la Réserve, incapable de grimper. Ça peut lui être utile. Come. »

Cling Dling !

La clochette tinte, prévenant l'arrivée de clients dans la petite boutique. Notre Écossais est mal à l'aise. Il observe autour de lui, ce matériel qu'il ne connait pas du tout, et qu'il doit pourtant choisir. Lèvres pincées, il guette, s'approche d'un balai, sans oser le toucher – mains toujours dans les poches.
Hmhm. Il aurait bien besoin d'un conseil. Sauf qu'il ne pouvait pas vraiment compter sur son ami. Il n'y avait pas de commerçant dans cette bout-...
Comme si la Providence avait entendu ses pensées, Alexandre mit devant lui la personne qu'il attendait pour le conseil. Était-elle là depuis le début ? Possible. Il ne l'avait pas remarquée, en tout cas, qu'elle ait été ici ou dans une éventuelle arrière-boutique. Un sourcil se hausse, alors que ses pupilles se rétrécissent imperceptiblement. Il cille et se détourne pour de bon du balai quelconque qu'il était en train d'examiner, pour examiner la commerçante qui lui semblait ô combien plus intéressante.
Il n'en avait eu qu'un vague aperçu – il la détaillerait bien de la tête aux pieds, mais là, ça lui semblait atrocement déplacé en cet instant – mais il en avait vu suffisamment pour savoir que cette femme était... Tout à fait son genre de femmes.
Et quelqu'un le connaissant bien verrait très bien ce petit mouvement de sourcil, de paupière, l'ombre de ce sourire sur son visage, indices presque invisibles au commun des mortels. Cette micro-expression qu'il ne pouvait pas contrôler, qu'il ne pouvait pas cacher entièrement. Ce réflexe qu'il avait, depuis l'adolescence, quand une fille, une femme lui tapait dans l'oeil. Et qu'arrivait-il quand il avait une personne du sexe opposé, comme dans cette situation, qui lui tapait dans l'oeil ?
Ahin, nous sommes face à un homme qui a passé son adolescence à courir les jupons. Qui est resté sage quelques années de sa vie, avant de retomber de plus belle dans un certain stupre, qui était devenu habituel étant donné sa condition ; en vivant en pensionnat pendant dix mois par an, comment pourrait-on espérer construire une relation saine ? Certes, il était de ceux qui ont peur de s'engager, mais les années le rattrapaient également. Et ces années, tôt ou tard, finiraient par lui murmurer à l'oreille qu'il était peut-être temps de cesser de jouer.
Mais pas aujourd'hui. Non, non, non. Il avait face à lui une trop belle pièce pour la laisser lui échapper. Qu'importe le caractère probablement fort qui se cachait derrière ces jolis yeux – il avait le don pour dégotter les femmes de caractère – ou...
Ou le troll qui lui servait d'ami.




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 0:51
L'alarme d'un réveil résonne dans une chambre sombre. La main d'Eryn l'écrase rapidement pour faire cesser le bruit et s'assoit dans son lit. Elle finit par se lever, se glissant sous une douche brûlante, comme elle en a l'habitude, qu'importe qu'on soit en hiver ou en été. Lorsqu'elle descendit, elle avait troqué sa serviette blanche pour un jean moulant et un débardeur rayé. Cela ferait largement l'affaire. La jeune femme avala un rapide petit-déjeuner, l'heure était déjà avancée et si elle ne pressait pas le pas elle ne serait pas à l'heure pour ouvrir la boutique, cette boutique à laquelle elle tenait tellement. Elle y avait investit tellement de temps et son père tellement d'argent. Bien sûr elle lui remboursait doucement mais sûrement. Elle donnait tellement de cœur dans cette petite échoppe et dans son métier que devoir y renoncer lui ferait beaucoup de mal. La jeune femme attrapa son sac et descendit les trois étages pour déboucher sur la ville déjà animée.

Eryn marcha d'un pas assurée dans le Chemin de Traverse. Elle se souvenait de la première fois où elle avait mis les pieds ici. Elle n'avait que neuf ans et elle était venue parce que son père avait besoin de livres. Elle se souvenait parfaitement combien elle avait été émerveillée par toutes ses boutiques, par ces lumières et tout ce qu'on pouvait y trouver. Bien sûr à cette époque elle ne se doutait pas un seul instant qu'elle ouvrirait une boutique ici. Aujourd'hui ces rues étaient tellement familières qu'elle ne levait même plus les yeux sur les vitrines, connaissant par cœur leur étalage par cœur. La demoiselle ouvrit les porte de sa boutique et commença à balayer le sol, toujours cette même obsession pour la propreté. En plus de ça, elle n'utilisait jamais de sort pour le ménage, elle avait besoin de le faire par elle même, pour être certaine que c'était bien fait.

Le temps passa si vite et Eryn, plongée dans son travail, fut surprise de voir son frère accompagné de son père arriver à la boutique. Elle leur accorda un grand sourire et verrouilla la porte. Le magasin avait toujours été fermée à midi, le temps qu'elle mange et elle ne voulait pas qu'on la dérange, surtout pas lorsqu'elle était en compagnie de sa famille. Des moments pareils, il fallait en profiter et c'est bien ce qu'elle comptait faire. Comme toujours les éclats de rire furent nombreux. Au moment de partir, Liam voulut rester pour passer l'après-midi avec sa sœur mais cette dernière refusa ayant beaucoup de travail, elle lui promit cependant de passer le week-end avec lui.

La journée se poursuivit et alors qu'elle travaillait sur un balais, deux hommes entrèrent dans sa boutique. Assise dans son coin Eryn prit le temps de les observer sans un mot. Après tout il ne lui avait pas accordé un regard. Sans doute ne l'avaient-ils pas vu, elle était un peu cachée. L'un des hommes fixait un balais comme si c'était quelque chose d'étrange. Pourquoi était-il entré dans sa boutique ? La jeune femme retient un soupire et abandonna son travail pour se lever, signalant ainsi sa présence. Les deux se tournèrent vers elle qui afficha un léger sourire de politesse. Aucun des deux ne dit un mot, aussi elle s'approcha un peu plus d'eux. Elle put ainsi les détailler un peu plus, se rendant bien compte que jamais aucun des deux n'avaient mis les pieds dans sa boutique avant aujourd'hui. Peut-être étaient-ils simplement curieux et ne passeraient quelques minutes ici ou peut-être voudraient-ils un balais des plus classique.

« Bonjour. Vous avez besoin d'aide ? La voix calme, elle s'était contentée d'être poli.

Matthew E. Scott

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Matthew E. Scott
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 11:04
Matthew était assis tranquillement, les jambes croisées, calé au fond de sa chaise. Plutôt bien habillé, une tasse de thé à la main, il la sirotait tranquillement, le petit doigt levé. On se serait presque attendu à voir une brise légère venir soulever ses cheveux ainsi que des étoiles l'entourer, le faisant briller de mille feu, tel le personnage de manga moyen. Sauf que dans le chaudron baveur, ce n'était pas vraiment le cadre idéal pour ça. Et si de loin, le tableau que composait le professeur pouvait sembler idyllique, en se rapprochant un peu, on pouvait facilement constater que de nombreux défauts se trouvaient là. Comme par exemple la fêlure sur le bord de la tasse, ou encore l'espace plutôt sale, sans parler de l'araignée qui descendait droit sur le crâne de notre ami. Celle-ci semblait en effet se dire que ce crâne était plus que confortable, et que de si beaux cheveux ne pouvaient qu'être l'habitat idéal pour ses futurs petits, plutôt que ce pub miteux. Mais la pauvre petite vit son plan contrarié par le barman qui vint la chasser en passant derrière Matthew, qui ne s'en inquiéta pas outre mesure. Il avait passé quand même deux jours dans la nature récemment, alors les araignées de comptoir ne lui faisait pas vraiment peur.

Il portait justement sa tasse à ses lèvres lorsqu'il entendit la voix de son ami, et un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Matthew. Ah, enfin le voilàç, et avec ses remarques habituelles. Il savait que son ami n'avait jamais aimé le thé, et ça l'avait toujours amusé. Il reposa sa tasse en respirant un bon coup l'air renfermé du lieu, avant de lever les yeux vers son ami.

- Tu sais bien que le thé me conserve. Un peu comme toi et le whisky, scottish boy.

Il se leva de sa chaise, et après avoir laissé le montant en noise de la boisson sur la table, et les politesses d'usage, aka quelques piques bien sentis au sujet de leurs nationalités respectives, les deux jeunes hommes quittèrent le Chaudron Baveur avec le sourire. Ils avaient prévu de passer une partie de l'après-midi ensemble, devant tous deux faire des achats divers et variés pour l'année à venir. Oh bien sûr, ils pouvaient toujours sortir de Poudlard au cours de l'année, notamment le week-end, pour ce genre de choses, mais il y avait des objets qu'ils devaient avoir depuis le début. Et par conséquent, ils n'avaient pas trop le choix, et puis pour une fois, ils se montraient prévoyant.

Matthew sourit à quelques élèves qui passent, même si ceux-ci font comme s'ils ne les avaient pas vu, et il faut avouer que ça l'amuse de les voir faire ça. A croire qu'ils avaient peur de voir Alexandre s'avancer jusqu'à eux et leur retirer des points pour mauvais comportement. Ou bien Matthew, d'ailleurs, même s'il restait moins sévère que son collègue de Serdaigle. Ca ne les empêche évidemment pas d'avancer, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une boutique de Quidditch. Et si l'ancien Poufsouffle ne semble pas y prêter la moindre attention, Alexandre pour sa part s'immobilise, attirant le regard de Matthew qui se tourne vers lui en s'arrêtant à son tour. Jusqu'à ce que son ami ne prenne la parole. Et là, le directeur de maison eu un regard choqué.

Comment ? Il devait acheter un balais ? Il parlait bien de cette chose volante, pas de celle qui servait à faire le ménage quand même ? Non parce que sinon, ce n'était pas franchement la bonne boutique... Mais rapidement, les réponses à ses interrogations arrivent. Oh, alors c'était ça.

- L'espace d'un instant, je me suis demandé qui avait bien pu te voler des poils.

Tout en finesse, comme d'habitude. C'est sur ces considérations qu'ils entrent dans la boutique, Matthew suivant son ami en souriant. La dernière fois qu'il s'était approché d'un balais, c'était... Il ne s'en souvenait même plus à vrai dire. Mais ça devait dater de sa formation à la Brigade d'Intervention Magique, à mon humble avis. Depuis, il avait fuit ces objets comme la peste. C'est à peine s'il suivait l'actualité du quidditch, d'ailleurs. Il s'avance donc assez prudemment dans la boutique, et laisse passer son ami devant, se tenant un peu en retrait. L'endroit n'était pas forcément grand, mais il restait assez sympathique, bien que pas assez spacieux au goût de l'anglais. Et alors qu'il observait des battes qui étaient rangées dans un coin, le radar de Matthew s'enclencha. Ah, Alexandre venait de repérer une belle plante, on dirait. Son regard se tourna vers son ami, et il reconnu immédiatement cette attitude. L'oeil alerte et brillant, les sourcils dressés pour dégager son champ de vision et mieux regarder. Du Alex en chasse tout craché. Et un grand sourire vint éclairer le visage de Matthew à cette vision. Il retint même un petit rire, alors qu'elle s'approchait d'eux. Une vendeuse, visiblement. He bien... Ca laisserait l'occasion à Alexandre de placer son jeu. Sauf qu'évidemment, le Poufsouffle avait dans l'idée de ne pas lui faciliter la tâche. Il sentait qu'il allait bien s'amuser, ça, pas de doute. Ainsi, alors qu'elle s'arrêtait devant eux, elle leur proposa de les aider. S'étant rapproché d'Alex, il attendit que la jeune femme pose la question fatidique. Il devança alors son ami pour répondre.

- Bonjour. Effectivement, nous recherchons, mon compagnon et moi, un balais pour pouvoir se remettre en selle. Si vous voyez ce que je veux dire.

Trollface. Il avait passé son bras par dessus l'épaule de son ami au mot « compagnon », pour assurer son effet. Matthew se retint fort pour ne pas éclater de rire et attendit de voir les réactions, sachant pertinemment qu'il allait s'en prendre une d'Alexandre dans les côtés, son point faible. Mais sincèrement, un troll comme ça, ça ne se manquait pas.

Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 11:44
Le regard alerte, le dos qui se redresse pour être un peu plus droit et assurer sa position, ce sont de vieux réflexes qui lui viennent tout naturellement. En chasse ? Sans doute. Enfin, non, parce qu'à la base, il n'était pas là pour ça. Pour lui, la chasse se faisait en meute – avec Shayan de préférence – et à dessein. À la nuit tombée, souvent. Il était vrai que ces prérogatives étaient changeantes et qu'il pouvait très bien s'adapter. Mais dans les circonstances actuelles, je n'appellerais pas cela de la chasse à proprement parler ; ça avait peut-être plus des airs de chasse à courre.
Bien sûr, sans doute vendeuse, elle vient spontanément à leur rencontre pour leur proposer de l'aide. Ah nice. Un sourire se dessine sur les lèvres d'Alexandre, mi-poli mi-charmeur, alors qu'il remarque, du coin de l'oeil, l'approche du troll qui lui servait d'ami.
Alerte rouge. Son radar à lui aussi s'enclenche et il sait d'ores et déjà qu'il a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Salopard. Qu'allait-il inventer cette fois, au juste, hein ? Oh, qu'importe. Il prendrait les devants, comme souvent, et essaierait de s'imposer avant qu'il ne tente de tout mettre par terre. Non parce que Matthew était fort pour ça. Et il savait comment faire, puisqu'il connaissait les méthodes d'Alexandre... Hey, n'était-ce pas lui qui tenait un carnet avec touuuutes les conquêtes de son amis à l'intérieur ?
Ce type avait des tendances maniaques, quelque chose de mignon. À en faire peur.

Bref.
Il ouvre la bouche pour répondre, mais trop tard : Trollman est déjà en train de répondre. Vil salopard qui avait déjà préparé son coup ! Ah, l'enfoiré ! Non seulement avec sa phrase avec une superbe équivoque, mais en plus bras autour des épaules pour souligner le tout. Alexandre perd son expression de jeune homme en chasse, baisse un sourcil pour lever l'autre. Ne pas se laisser destabiliser. Ne pas se laisser avoir. Il connaissait Matthew, et croyez-moi que ça ne devait pas être la première fois qu'il lui faisait le coup du couple gay.
Il attrape son poignet, l'ôte de son épaule, laisse un sourire trancher son visage.

« Pas en public, grande folle ! » fait-il d'une voix largement moqueuse, prenant des tons un peu précieux. Après un bon coup bien senti dans les côtes de Matthew pour le repousser en prenant un air un peu blasé, secouant la tête en levant vaguement les yeux au ciel – pire que les adolescents qu'ils gardaient, parfois, et ce n'était pas peu dire – Alexandre se tourne de nouveau vers « la belle plante » comme disait ma collègue narratrice dans le post précédent.
Où en était-il donc ? Oh, oui, puis-je vous aider. Oui. Hm. Que faisait-il ici, déjà, pour commencer ?
Ah ouais, le balais, le stagiaire, le clan. Oui oui, ça lui revenait.
Se reprenant, il lance un regard à Matthew, comme pour lui intimer de ne pas lui refaire un coup pareil, désignant d'un geste de la main les balais de la boutique.

« Comme vous vous en doutez, j'ai besoin d'un balai. » fait-il de son habituelle voix grave, d'un ton plus sérieux, qui n'a rien à voir avec la moquerie précédente qu'il a faite à son ami. Oui parce que la voix de gay précieux, un stéréotype bien ancré dans les esprits dont il ne se servait que pour se moquer ouvertement du troll qui l'accompagnait, ça allait bien cinq minutes.
Lui, c'était un homme, un vrai, avec des poils.
« Je vous avoue que je n'y connais pas grand chose, mais il m'en faut un solide. Vraiment très très solide, capable de monter haut et d'aller vite. Léger de préférence. » Monter haut était souvent inutile pour jouer au Quidditch, aller vite, par contre, ça allait faire mal d'un point de vue financier. Enfin, c'était un investissement : le balai resterait dans les affaires du clan, des fois qu'un autre stagiaire manchot en escalade ne pointe le bout de son nez. « Oh, et il m'en faut à l'épreuve du feu. Impérativement. » Oui, ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir un morceau de bois calciné à la première gerbe de flammes ; fallait pas déconner.
En attendant, Alexandre savait ce qu'il voulait. Et niveau client chiant, il en tenait une sacrée couche, je vous prie de me croire.
Hm ? Je vous entends qui me demandez quand il commencera à la draguer. Chhht, attendez un peu voyons. Ce n'est pas un adolescent bourrin fonçant tête baissée, s'il vous plait. Il va y aller plus en douceur. Pour le moment, se concentrer sur le balai, c'était bien. Il verrait peut-être après pour lui proposer de boire un verre en vue d'une chevauchée sauvage – sans balai cette fois, par contre il n'est pas exclu qu'il y ait des métaphores foireuses à base de manche.
Et puis, parler affaires lui permettrait sans doute de s'approcher, de poser la main sur son épaule, l'air de rien, allez savoir.
Enfin... Ça, c'était si Matthew ne décidait pas de s'en mêler à nouveau. Et le connaissant, il y avait des chances pour que ça arrive.




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 13:07
Eryn n'aimait pas être dérangée lorsqu'elle travaillait sur un balais. Alors il valait mieux pour eux qu'ils viennent seulement pour acheter un balais à pour un élève de première année, chose qui serait réglée en quelques secondes à peine. Il ne servait à rien d'acheter un balais trop perfectionné à un élève de première année. Il ne serait pas capable de le monter comme il faut et ses parents auraient payés une fortune pour rien. Bien sûr, il existait des gens qui tenaient à tout prix à dépenser pour avoir le balais le plus rapide, le plus léger, le plus performant possible alors que leur gamin n'avait jamais voler. Parfois, ils revenaient voir la jeune femme avec un balais brisé. Cela l'agaçait parce qu'elle passait du temps sur ce balais et qu'il était ruiné à cause d'un morveux qui avait besoin de se la jouer. Il faut sans doute mieux avoir un balais miteux et être bon en vol que l'inverse. Ces gamins lui rapportaient tout de même pas mal d'argent mais là n'était pas la question pour le moment. Elle était assez proche de ces deux hommes qui ne semblaient pas très à l'aise dans son magasin. Sans doute n'étaient-ils habitués aux balais cela arrivait parfois que des gens comme ça mettent les pieds dans sa boutique, sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi. Les deux avaient une drôle d'allure. Heureusement, l'un d'entre eux pris enfin la parole. Ce ne fut pas celui qui avait fixé un balais si étrangement. En l'entendant parler, elle haussa un sourcil, sceptique. Pourquoi lui parlait-il du fait qu'il soit venu avec son compagnon ? Elle se retient de secouer la tête et les regarde faire leur petit cirque. Le bras du jeune homme fut dégagé et le ton de celui qui n'avait encore parlé montrer bien qu'il était ironique. Eryn sourit légèrement, même si elle commençait un peu à s'impatienter. S'ils s'imaginaient qu'elle n'avait que ça à faire, ils se trompaient.

De nouveau, l'homme parla, disant qu'il était venu ici pour un balais. Le ton de sa voix était bien différent et ne laissa pas la jeune femme indifférente. Après tout elle n'était qu'une femme sensible aux hommes qui semblait impressionnant, mystérieux et avec une voix pareille. C'était le petit plus qui la faisait craquer. Aussi se contenta-t-elle d'un petit sourire en coin, rapide. Il s'agissait là d'un client, pas de quelqu'un assis dans un pub. « Vraiment ? J'aurais cru que vous veniez pour un cognard à lancer sur votre... ami. » Peut-être était-ce un peu déplacé mais elle n'était pas du genre à se retenir de dire ce qu'elle pensait jamais, qu'importe ce qu'ils diront. Elle écouta ensuite ses exigences. Sans surprise, il dit ne pas connaître grand chose aux balais. À vrai dire, ça se voyait au premier coup d’œil. Quelque chose de solide, qui allait haut, qui allait vite et qui soit léger. Il allait en avoir pour plusieurs Gallions, ce qui faisait le plaisir d'Eryn bien sûr ! Ca dernière exigence la surpris tout de même. À l'épreuve du feu ? Est-ce que cela touchait à des dragons ? « C'est pour vous ? » La jeune femme s'approcha d'une rangée de balais et lui en désigna un. « Celui-ci est le plus rapide que j'ai, il fait des prouesses vraiment. Mais il serait trop petit pour vous. Vous ne seriez pas à l'aise pour tenir le manche comme il faut et vous tomberiez sans doute rapidement, surtout si vous n'êtes pas habitué à monter. » Elle se recula doucement et observa les balais un par à un assez rapidement, se souvenant des caractéristique de chacun.

Quelques minutes plus tard, elle attrapa un balais et lui tendis. « C'est léger pour vous ça ? » Eryn n'en avait pas finit avec les deux. Il voulait tellement de chose que ça allait prendre du temps. Mais elle allait y parvenir, elle allait lui trouver son balais avant la fin de l'après-midi. Elle l'avait regardé dans les yeux, sûre d'elle. Les balais c'était son domaine et lorsqu'elle en parlait il n'était pas difficile de voir qu'il s'agissait là de sa passion. Certains avaient des exigences étranges, comme celui-là. Mais ce n'était pas la première fois qu'on lui demandait un balais à l'épreuve du feu. C'était il y a déjà quelques temps mais elle se souvenait qu'une femme lui en avait demandé un et qu'elle lui avait d'ailleurs ramené le premier modèle qui ne lui convenait pas parce qu'elle n'était pas capable de le monter.

Matthew E. Scott

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Matthew E. Scott
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 21:56
Alexandre répond, entrant un peu dans le jeu de son ami en prenant un air un peu précieux, comme il l'a déjà fait plus d'une fois pour répondre. Et évidemment, ça ne manque pas, Matthew se prend un coup de coude dans les côtes et se fait repousser par Alexandre. Pauvre petit homme que personne n'aime. Il en serait presque attristé, s'il n'était pas occupé à prendre ses distances avec son ami, des fois que des réminiscences de violence le prennent. Oh, bien sûr, ça n'arriverait pas, mais mieux valait prévenir que guérir. Se massant les côtes, il suivit donc ce qu'il se passait entre les deux autres, Alexandre décidant de prendre les choses en main au niveau de la demande de la vendeuse, le laissant reprendre son sérieux. C'est qu'il s'agissait de ne pas non plus prendre son temps pour rien. Quoique, avec les exigences d'Alexandre, sans doute la vente serait-elle fructueuse. Surtout vu tous les critères qu'il demandait, le bougre. Non parce que ce n'était pas tous les jours qu'un client venait demander un balais ignifugé quand même. L'homme hausse un sourcil au geste d'Alexandre lui intimant de ne pas faire une nouvelle bêtise. Et évidemment, il choisit de l'ignorer ; S'il doit faire une bêtise, il la fera, et c'est tout. Et sincèrement, il a conscience que son ami le sait parfaitement. Il fait donc un sourire, alors que l'ancien Serdaigle passe sa commande.

Il sourit à la blague de la vendeuse, alors qu'il se redresse, bien que la main toujours sur les côtes alors qu'il revient vers son ami et se replace à côté. Bon, en théorie, il ne craignait plus rien maintenant, surtout qu'il en était toujours à passer sa commande, mais ça... D'ailleurs du coup, il regardait un peu autour de lui, écoutant tout de même ce qu'il se disait. Mais il fallait bien avouer que ça ne l'intéressait pas plus que ça. Ou plutôt, il ne se sentait pas vraiment concerné. Du coup, il finit par repérer quelque chose qui l'intéressait plus que la conversation en cours. Alors il finit par s'éloigner vers la chose en question. Il s'agissait d'un panier assez large et plutôt haut, contenant de nombreuses balles pour le quidditch. Matthew était tellement aux faits de l'univers sportif sorcier qu'il dut lire l'étiquette accroché au panier pour se souvenir que ça s'appelait un souaffle. Ah oui, c'était la balle que les joueurs se passaient pour marquer des points. Il prit le premier qui passait devant lui et commença à le regarder rapidement, le faisant tourner entre ses mains en l'examinant. Plus loin il entendait toujours Alexandre qui posait ses conditions pour un balais, puis seulement il entendit la jeune femme lui répondre et demander si c'était pour lui. Matthew eut un sourire à cette idée, ayant du mal à imaginer son ami sur un balai. Oh, évidemment, il savait parfaitement qu'il avait progressé grâce aux aurors, mais il n'empêche que les dernières fois qu'il l'avait vu sur un manche, ça avait été assez épique. Il tourna son regard vers les voix qui s'éloignaient. Désormais hors de vu des deux autres adultes, il continua de faire tourner la balle dans ses mains quand une idée apparu dans son esprit.

Il prit une seconde balle entre ses mains, les faisant tenir en équilibre, une sur chaque main, et là, vous voyez venir gros comme une maison la catastrophe qui va suivre, ou plutôt, l'idée qui est venue se loger dans l'esprit de Matthew. Il lance le premier souaffle en l'air, puis le second, et commence à tenter de faire un simulacre de jonglage avec les deux souaffles. Sauf qu'évidemment, ce qui devait arriver arriva, et il les laissa tomber. Sauf qu'essayant de les rattraper, il vint cogner contre le panier qui contenait tous les souaffles. Et malchance oblige, vous vous doutez tous de la suite. Le panier bascule, renversant tous les souaffles par terre, les laissant se répandre sur le sol et rouler à qui mieux mieux. Le tout dans un bruit d'une discussion à toute épreuve, sans compter le petit cri tellement viril de l'homme en voyant la connerie qu'il avait fait et la chute qui l'amène à tomber sur le derrière. Oui, très élégant, très classe, mais que voulez-vous, c'était Matthew, fallait pas vraiment s'attendre à autre chose.

Et une fois tout ça passé, il s'étale par terre sur le dos. Il allait se faire tuer. Ca ne faisait aucun doute. Et quand il voit finalement Alexandre et Eryn arriver vers lui, il se redresse et tourne le visage vers la propriétaire des lieux, prend une tête terriblement sincèrement désolé, petit sourire à l'appuie, et avance quelques mots.

- J'crois que j'ai fait une connerie.

Captain obvious for the win ! J'crois qu'étrangement, tout le monde avait remarqué. Juste comme ça hein...

Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyVen 3 Aoû - 23:09
Certes, payer pour avoir ce qu'il se faisait de mieux ne lui faisait pas spécialement peur. Ce n'était pas comme s'il était dans le besoin. Entre Poudlard qui le payait grassement pour être nourri, logé, blanchi, et sa précédente carrière qui lui avait valu des paies plus que respectables – et pratiquement pas dépensées, étant donné la vie qu'il menait, en communauté, en clan, où les dépenses n'étaient pas forcément fréquentes.
Bon, c'était certain que dans un domaine qu'il ne connaissait pas, c'était forcément plus simple de le prendre pour un bon pigeon. Au quel cas il ne fallait pas avoir peur de le voir revenir. Parce que c'était vraiment un client chiant quand il s'y mettait.
Bref, reprenons. Matthew. La vendeuse joue la carte de l'humour également, et ça, c'est un bon point de marqué pour elle. Jetant un regard au grand enfant qui venait d'essayer de le troller, Alexandre prend un air plus neutre, à peine marqué, le type même qui fait qu'on ne sait pas trop s'il est sérieux ou non quand il parle.

« Cette option n'est pas exclue... » souffle-t-il en se disant qu'un cognard calmerait peut-être l'anglais quelques secondes. Oh non, guère plus. C'est teigneux ces bêtes là, vous savez.
Bref, retournons à nos dragons. La jeune femme s'enquit rapidement de sa demande, et il voit rapidement que ces précisions n'ont rien d'habituelles. Oui bon, les joueurs de Quidditch à vouloir un balai inifugé, ça ne courait pas les rues. Le Département des Aurors avait peut-être déjà fait cette demande, un jour... Il ne savait pas. Peut-être des gardiens, aussi. Ou pas.
Allez savoir.
Il l'observe poser ses questions puis s'approcher d'un balai, le désignant en lui expliquant en quoi il n'irait pas pour lui. Oui, si on prenait en compte qu'Alexandre était quand même un homme plutôt grand... Il secoue la tête, calmement.

« Non, non, ce n'est pas pour moi. » fit-il doucement. Mais il n'a pas le temps de détailler. La voici déjà qui lui en tend un nouveau, qu'il prend d'une main peu assurée, soupesant la bête qui vibre entre ses doigts. Hm, oui, bon, le balai sentait bien qu'il n'avait pas à faire à un connaisseur. L'ancien Serdaigle pince les lèvres. Léger ? Il n'en savait rien. Il ne savait pas ce qui était considéré léger ou non dans le monde aérien. Si on prenait en compte que la monture idéale pour lu avait des ailes et était couverte d'écaille, ce truc en bois était définitivement plus léger.
« Disons que c'est surtout une question de sécurité. Il faut quelque chose qui réagisse aussi vite que possible à la demande de celui qui le chevauche... Ce n'est pas pour moi, mais pour quelqu'un d'un peu plus petit, plus... » Il semble réfléchir une seconde, et a l'illumination, se tournant vers Matthew. « Plus comme lui. »

Mais à l'instant où il se tourne vers son ami, ses yeux voient au ralenti l'homme se pencher en avant, et les deux souaffles retomber. Mais surtout, le panier suivre le mouvement de son ami et les souaffles se répandre partout. Haussant un sourcil, le professeur observe les balles retomber, dont l'une qui heurtera la tête de Matthew sans aucune douceur.
Le temps semble se suspendre. Un museau de dragon apparaît dans le cou du directeur-adjoint, curieux après la cacophonie qui a été déclenchée, et désireux de voir de ses yeux de tatouage ce qui a bien pu se passer. Alexandre est partagé entre le rire moqueur, et le dépit le plus total. Vis à vis de la situation, il pourrait se moquer de son ami en temps voulu – par exemple en racontant tout cela en détail et en exagéré à Shayan – et là, se moquer gentiment en essayant de se ranger du côté de celle qui lui avait tapé dans l'oeil.
Sérieux, avec une petite dose d'humour douteux. Comme il savait bien le faire.

« … Mais t'es pas sortable, même Duncan aurait su se tenir mieux que ça... » souffle-t-il d'un air un peu exaspéré. « Allez, fais plaisir à papa et ramasse moi ce bordel et excuse-toi auprès de la dame, avant que je te punisse. » Oui, autant rester sur la métaphore du gosse. Non mais sérieusement...
Se tournant vers Eryn, il esquisse un sourire un peu désolé en secouant la tête. « Excusez-le, il est anglais, vous comprenez. » Oh, ne l'avais-je pas dit plus tôt ? Alexandre a un accent écossais tellement prononcé, avec son parler ponctué d'un dialecte typique, qu'il est impossible de se tromper sur ses origines. Guère étonnant donc qu'il ait cette tendance à diminuer la nationalité anglaise, avec humour ou non.
Quoi que quand il s'agissait de Matthew, c'était toujours avec humour. Heureusement, sinon... Leur amitié ne tiendrait plus depuis de longues années. En tout cas, en présence d'une jeune fille à l'accent irlandais comme elle, il n'allait pas se retenir de casser du sucre sur le dos des anglais.
N'empêche qu'avec ces conneries, il allait finir par lui casser son coup. Lui qui avait eu l'occasion d'observer la jeune femme à la dérobée pendant qu'elle guettait les balais – assez pour baver sur ses jambes – … Eh bien, il n'avait pas tellement envie de lâcher l'affaire. Cette petite vendeuse lui plaisait. Et il comptait bien la faire passer à la casserole.
Foi de MacFusty.




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptySam 4 Aoû - 0:15
Ce n'était pas la première fois qu'Eryn avait en face d'elle quelqu'un qui n'y connaissait rien en balais. Elle n'en profitait pas pour autant. Elle savait qu'un client qui est satisfait était un client qui pourrait potentiellement revenir dans sa boutique et elle ne pouvait pas prendre ce risque. Aussi elle le traiterait comme tous les autres, lui donnerait le meilleur des balais possible et lui vendrait au prix qu'il valait. Il était certain que ce balais lui coûterait quelques gallions de plus que la plupart des balais qu'elle vendait. En même temps, sa demande n'était pas celle de tout le monde. Il se tourna vers son ami lorsqu'elle parla de Cognard. Sa phrase la fit légèrement sourire.

Le balais n'était pas pour lui, ça n'allait pas arranger ses affaires. Enfin, elle lui donnerait le meilleur balais possible et si il ne convenait pas il pourrait toujours le rapporter. Elle lui en fournirait un autre. Lorsqu'il prit le balais, l'attitude de ce dernier lui décrocha un fin sourire. Elle espérait que la personne a qui était destinée ce balais était un peu plus à l'aise que lui, sinon il allait avoir le droit à de belles chutes. Eryn écouta à nouveau ses demandes et hocha la tête, ne faisant plus attention à l'autre homme qui devait sans doute visiter sa petite boutique. « Il faut un balais de Quidditch alors. Et cette personne a intérêt à être plus qu'à l'aise sur un balais parce que je garantie pas le nombre de chutes qu'il va y avoir. »

Alors qu'elle n'avait pas reprit son balais lorsque son regard se tourna vers son ami. Il avait apparemment découvert le panier à Souaffle et jonglais avec deux balles. Il avait plutôt intérêt à être bon jongleur et à ne rien casser dans sa boutique sinon quoi il allait sans doute créer une catastrophe, chose qui ne plaisait pas du tout à Eryn. À peine avait-elle le temps de s'approchait que le panier de balles roulaient sur le sol et l'homme qui avait joué avec les rejoignait. Elle secoua la tête, en colère, ne revenant pas ce qu'il venait de faire. À cet instant, elle se félicita également de garder les Cognards dans l'arrière boutique, loin des mains baladeuses de certains clients. Liam venait souvent dans la boutique de sa sœur et jamais il n'avait fait une chose pareille. Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que l'homme aux cheveux noirs se mit à parler. Elle le regarde et fut surprise de voir quelque chose apparaître sur son cou. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Cet homme qui venait de rentrer dans sa boutique était bien plus intriguant qu'elle ne l'aurait penser.

Il gronda son ami, comme on gronde un enfant. D'ailleurs il utilisa le mot « papa ». Eryn n'était pas dupe pour autant et il était clair qu'ils ne pouvaient être père et fils. L'homme se retourna et la regarda. En entendant sa phrase, un sourire apparut sur son visage qui s'était totalement refermé lorsqu'elle avait vu la catastrophe provoquée. « Ces anglais... Si je pouvais leur attacher les mains lorsqu'ils rentrent dans cette boutique, je vous jure que je le ferais. Et avec des sachet de thé en plus ! » La jeune femme n'avait rien contre les anglais, du moins rien de très grave. Même si elle préférait largement les irlandais. Pour le coup, il faut dire qu'un petit écossais ne lui aurait pas déplu. Elle regarda le second jeune homme. « Essayez de toucher avec les yeux à présent. Histoire que je n'ai pas à reconstruire une boutique après votre sortie. » Elle lui adressa un léger sourire puis reporta son attention sur les balais. « Bougez pas, d'accord ? » La jeune femme regarda celui qui avait demandé le balais un instant et se rendit dans l'arrière boutique à la recherche de quelque chose de bien précis.

Eryn revint quelques minutes plus tard, un balais en main. Elle le montra au jeune homme. « Ce qu'il vous faut c'est ça. Un modèle que j'ai utilisé pendant des matchs de Quidditch et qui a servi aux flèches d'Appleby. Il faut s'accrocher là-dessus, c'est clair. »

Matthew E. Scott

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Matthew E. Scott
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyLun 6 Aoû - 13:32
Laissez donc les cognards loin de ce pauvre homme qui n'avait rien demandé à personne. Bon d'accord, il le cherchait peut-être un peu, mais il n'était pas si terrible que ça non plus. Après tout, des blagues gay, ça faisait des années qu'il en faisait, il en avait toujours fait, et il en ferait toujours. Surtout à ses amis en fait, histoire de les troller un peu, même si ça ne marchait plus vraiment. Et puis de toute façon, Matthew se débrouillait très bien tout seul pour tout ce qui était de se faire mal et compagnie. Enfin, il ne se blessait jamais vraiment, mais il lui arrivait régulièrement de se cogner contre des meubles (quand ce n'était pas eux qui venaient se cogner contre lui) ou de se retrouver par terre suite à une chute (volontaire ou non). Il faut dire qu'il ne menait pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de vie tranquille en dehors de Poudlard, à courir à droite et à gauche à travers le monde, donc forcément, il lui arrivait de temps en temps quelques bricoles. Heureusement, jamais rien de grave. Quoique... Il y avait bien eu cette fois dans ce temps Maya, quand il avait déclenché ce fameux piège avec les flèches. Ou alors c'était en Egypte... Il faudrait qu'il y réfléchisse, il ne se souvenait plus tout à fait. Mais il avait bien failli y passer ce jour là. Enfin, le sujet n'étant pas là, revenons-en à nos souaffle, et à l'air plutôt en colère de la vendeuse, ainsi que celui désespéré de son ami. En même temps, ce n'était pas comme si c'était la première fois que ce genre de chose arrivait. Chaque fois que Matthew entrait dans une boutique de quidditch, ça finissait en catastrophe. Ce qui ne l'empêchait pas d'entrer pour autant. Peut-être y réfléchirait-il à deux fois la prochaine fois, avant d'entrer comme ça.

Alexandre fut le premier à prendre la parole pour lui faire la morale, alors qu'il se relevait en s'époussetant, regardant les dagâts autour de lui. Ca allait, il n'avait rien cassé, il aurait donc juste à lancer un sortilège pour tout remettre en ordre. Oh, pas que le faire à la main l'aurait foncièrement dérangé, mais connaissant le phénomène, il aurait probablement fait plus de dégâts qu'autre chose, en essayant, par exemple, de marquer quelques paniers avec les souaffles... Matthew fit un sourire à son ami qui le réprimandait, et leva les yeux au ciel à la remarque contre les anglais de son ami. Avant que la vendeuse ne renchérisse. Ah ! Comment ils s'alliaient ! Les vils ! Les fourbes ! Les mécréants ! Néanmoins ce n'est pas là-dessus qu'il se concentra, levant les sourcils au sujet d'attacher des mains avec des sachets de thé. Etrangement, Matthew visualisait particulièrement bien la chose.

- Désolé pour cet incident. Et voilà une bonne idée, attacher les mains avec ds sachets de thé, je note pour mes élèves.

Ceci étant dit, il se tourne vers les souaffles qui traînent un peu partout, et sortant sa baguette, il lança un informulé pour tout remettre en place avant de reprendre son sérieux. Matthew observa quelques secondes la jeune femme s'éloigner avant de lancer un regard à son ami qui en disait long. Il croyait quoi ? Qu'il n'avait pas vu son regard porter sur les jolies jambes de la brune ? Il fit un grand sourire à l'écossais.

- Elle t'aurait pas taper dans l'oeil, par le plus grand des hasards ?

Mais, malgré la réponse de son ami, ils n'eurent pas vraiment le temps de poursuivre la conversation plus avant, car elle revenait avec un balai. Matthew observa le modèle et écouta les paroles d'Eryn. Il fit une petite mou. Car même si l'engin avait l'air plutôt bien, et même s'il semblait pouvoir s'adapter aux besoins du stagiaire du clan, il manquait toujours un détail. Un détail qu'Alexandre paierait cher, sans doute. Et, se mêlant de ce qui ne le regardait pas, comme souvent, le directeur des Poufsouffle en revint à la jeune felle après avoir quitté le balai des yeux.

- Il est bien, ce modèle, mais outre l'entraînement qu'il doit falloir pour le maîtriser, je doute qu'il soit ignifugé, comme l'a demandé Alex. Et s'il n'est pas utilisable rapidement, ça risque de ne pas être pratique non plus.

Matthew tourna son regard vers Alexandre, pour attendre qu'il se prononce à ce sujet. Après tout, ce n'était pas pour lui qu'on était là, et ce n'était pas vraiment son rôle de faire ce genre de remarque, mais si ça pouvait faire avancer les choses, pourquoi pas après tout. Au pire, il ne risquait pas grand chose à donner son avis. A part provoquer la colère de la vendeuse, mais ça, il s'en fichait un peu, ce n'était pas comme si c'était la seule boutique de ce style dans les environs. Et puis bon, c'était Alexandre qui risquait plus d'être embêté que lui dans ce genre de cas.

Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyMar 7 Aoû - 16:23
Attacher les anglais avec des sachets de thé. Alexandre pose les yeux sur Matthew avec un sourire qui ne trompait pas. Il avait eu exactement la même pensée : à essayer avec les élèves. Il en connaissait deux trois qui râleraient tout ce qu'ils pourraient dans cette situation. En tout cas, ça faisait plaisir de voir qu'il n'avait pas eu tort en flairant que la jeune femme serait de son côté s'il commençait à le trasher là-dessus. Elle le réprimande une dernière fois, avant de s'éloigner, et voici l'écossais de nouveau en tête à tête – ouh, sessouel tout ça – avec celui qui avait voulu se faire passer pour son amant ; lequel ne se prive pas d'une remarque qui arrache un sourire qui n'a cette fois plus rien de maîtrisé ni de forcé : c'est le sourire carnassier du chasseur, celui avide de chair fraîche et tendre. Celui qui ne trompe pas sur les intentions, et qu'il évite de laisser filtrer quand il est en train d'essayer de séduire justement ; mais là, ils ne sont que tous les deux, après tout...

« Crie le sur tous les toits, casse moi mon coup, et je te jure que tu n'auras plus rien à envier aux eunuques. » se contente-t-il de répondre avec ce même sourire lui donnant un air fort peu rassurant pour le coup. Bien sûr qu'il ne le ferait pas littéralement et qu'il savait que Matthew ne lui faciliterait pas la tâche. Mais son ami le connaissait bien, et la question posée avait été plus rhétorique qu'autre chose. C'était aussi pour ça qu'il n'y avait pas répondu de manière directe.
Mais dès qu'il entend la jeune femme, signe qu'elle allait être ici d'une seconde à l'autre, son sourire s'efface brusquement pour le laissant retrouver son habituel air neutre, affable et calme, rassurant même, ai-je envie de dire. C'était plus indiqué pour communiquer, non ? Paraître stable, poli, courtois. Sans forcément laisser paraître son attirance, pour le moment, et finir sur une touche de culot et d'audace.
Un cocktail qui fonctionnait bien, en général.

Le corps tout en courbes et jambes de rêve revient près d'eux, surmonté par ce visage qui ne le laisse pas indifférent. Rah, qu'il aimait ce genre de situations ! Le hasard le plus total l'avait mené près de cette femme qui était typiquement son genre, dans une boutique... Pour le moins inattendue.
Il devrait peut-être se mettre au Quidditch.
Bref, je digresse, je digresse, mais en attendant, il se retrouve avec, entre les mains, un balai … de Quidditch justement. Hm. Par habitude, il le tourne et l'examine du regard, avec cette démangeaison de le démonter qui le saisit, démangeaison de curiosité qu'il connait particulièrement bien. Il écoute distraitement Matthew qui se décide enfin à être sérieux et à faire remarquer des points qu'Alexandre aurait lui-même soulevé. Oui, les balais de Quidditch n'étaient pas inufugés, puisque pas prévu pour supporter de très hautes températures. Et malheureusement, c'était le point principal de son problème.

« Exact. » fait-il de sa voix calme. « C'est pour être utilisé très rapidement. La personne concernée saura le prendre en main, mais s'il faut dompter la bête avant, ça n'est pas la peine. » Tiens, j'y pense, il n'avait même pas remarqué que cet abruti d'anglais avait utilisé son prénom – ou du moins son diminutif – pour le désigner. Rah, la vendeuse connaissait une partie de lui, où lui ne savait rien d'elle ! Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, n'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Ahem, je m'égare.
« Et je ne peux pas me permettre de passer à côté d'une résistance certaine au feu. Enfin, s'il est bien inufugé, vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que je teste sa résistance moi-même? »
Du coin de l'oeil, il voit bien Matthew, méfiant – bien évidemment – qui s'écarte, signe certain pour notre amie vendeuse que non, Alexandre ne plaisantait pas, et que non, ce n'était pas un rigolo quand il s'agissait de lancer des sorts à base de l'élément brûlant. Si le balai n'était pas très résistant et vraiment prévu pour résister aux flammes... Valait mieux ne pas le laisser entre ses pattes, quoi. Parce qu'il n'en resterait que déception d'un écossais qui se dirait que finalement, ce ne serait pas ici qu'il trouverait son bonheur.
Et quelques cendres. Aussi.




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyMar 7 Aoû - 17:39
L'homme qui avait renversé les saoufles prit la paroles pour s'excuser du désordre qu'il avait créé. Eryn ne lui en tenait pas réellement rigueur, elle aimait que tout soit rangé mais ce n'était pas la première fois que quelqu'un bousculait quelque chose dans sa boutique. Ce serait réglé dans quelques minutes et plus personne n'en parlerait. Mais il n'avait pas à recommencer, sinon quoi elle aurait été capable de le chasser à coup de balais. Ces mots laissèrent entendre qu'il était professeur, sans doute à Poudlard. Espérons pour les élèves qu'il n'enseignait à pas la défense contre les forces du mal si il était toujours aussi maladroit. L'idée d'attacher les mains de ses élèves semblait lui plaire, on avait connu pire comme punition, il n'y avait pas de doute là-dessus. À l'époque où elle était étudiante, la jeune femme aurait sûrement trouvé ça ridicule et aurait été incroyablement contrariée de perdre du temps à ce genre de choses mais peut-être était-ce qu'il voulait pour ces élèves. Il saisit sa baguette, lança un sort qui remit les balles dans leur panier, juste avant qu'elle ne s'éloigne dans l'arrière boutique.

Elle avait bien entendu que les deux amis s'étaient parlé lorsqu'elle s'était éloignée. Leur voix n'avaient pas été assez forte pour qu'elle puisse comprendre quoi que ce soit. De toute façon, il n'y avait pas beaucoup d'option : soit il parlait des balais, soit de ce qu'ils comptaient faire après, soit d'elle. Du moins, c'est ce qu'elle s'imaginait. Elle n'en avait que faire, ils étaient pour un balais et ils allaient repartir avec quelque chose, quelque chose de satisfaisant. Celui qu'elle avait ramené semblait répondre à la plupart des critères que l'un d'entre eux avait énoncés sauf à un, sans doute le plus important en plus de ça. Il le fallait à l'épreuve du feu, comme l'avait repréciser le plus maladroit des deux, apprenant également à Eryn le prénom de son compagnon ou du moins une partie. À peine avait-elle eu le temps de hocher la tête que déjà l'autre se mit à parler. Elle hocha de nouveau la tête, se creusant la tête, essayant de se souvenir d'un sort qui le rendrait ignifugé. Et tout à coup, ça lui revenait. Pourquoi n'y avait-elle pas songé plus tôt. « Tous les ans, y a une course en Suède à balais. On a doit, entre autre, traverser une réserve de dragons. On a pas forcément besoin de résistance au feu, il faut être agile et surtout rapide. Mais certains préfèrent jouer la sécurité et ils jettent un sort à leur balais. Ce sera pas compliqué et ce sera fait rapidement. » Elle hocha la tête doucement. « Vous pourrez toujours essayé d'y mettre le feu, il ne brûlera pas. »

Eryn tendit la main vers lui pour récupérer le balais et sortit sa baguette au même moment, se souvenait du sort qu'on lui avait conseillé de jeter à l'une des courses où elle avait participé. Pas la peine de le dire à haute voix, cela rajoutait un peu de mystère, même si ils devaient sans doute le connaître l'un comme l'autre. Elle lui redonna le balais. « Si il prends feu, je vous offre votre balais. Si un suédois à museau court vous tenez, je craindrais plus pour vos jambes que pour mon balais. » Oui, elle était sûre d'elle mais il n'y avait aucune chance que ce balais ne prenne feu, elle aurait même mis sa main à couper. Elle regardait cet Alex droit dans les yeux, un léger sourire en coin, comme si elle cherchait à le provoquer. Il avait de beaux yeux, c'était certains mais elle n'était pas du genre à se laisser charmer en un seul regard. C'était bien trop facile et elle était du genre résistante, pas une petite idiote qui se laisse tomber dans les bras de n'importe quel homme. Alors oui, il était mignon et si elle l'avait rencontré à dans un pub ou à une soirée, peut-être qu'elle se serait laissée tenter mais, très honnêtement, si il cherchait à la revoir il allait falloir un peu de courage et un peu de chance, il faut bien l'avouer. Jouer était la distraction favorite d'Eryn, elle ne comprenait pas comment ni pourquoi certaines femmes et hommes acceptaient d'aller chez après un verre et quelques mots doux, il fallait être bien naïf.

Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyMar 7 Aoû - 19:16
Les yeux sur le balai, Alexandre le jaugeait, comme si quelque chose pourrait l'aider à savoir si le balai ferait l'affaire. Difficile à dire. Il n'y connaissait rien. Et dans son clan, personne n'y connaissait rien. C'était ça, de vivre en quasi-autarcie. Et ils n'avaient pas vraiment besoin de s'y connaître en balais, en général... Puisqu'ils étaient tous de très bons grimpeurs, escaladeurs nés qui grimpaient sur les parois aussi simplement que sur une échelle. Et parfois, certains, comme Alexandre, atteignaient un niveau tel qu'on pouvait les qualifier d'araignées. Comprenons qu'à ce stade, le balai devenait parfaitement inutile.
À sa question du côté inifugé, il entend la jeune femme lui répondre, et quitte lentement l'objet des yeux pour les poser sur elle. Course en Suède ? Elle parlait de ce truc qui consistait à traverser une réserver de Suédois à Museau Court ? Ce dragon inoffensif, le moins meurtrier de tous ? …
Et elle disait qu'un sort pour protéger le balai n'était pas nécessaire, que c'était une question de rapidité et d'agilité ?
C'était une blague ?
Visiblement non. Cette femme n'avait jamais mis les pieds dans une réserve, bien évidemment. Alexandre penche la tête sur le côté, oscillant entre son côté moqueur et cassant, et son côté pédagogique, qui lui voudrait qu'il tente de lui expliquer gentiment que les Noirs des Hébrides étaient un tantinet plus dangereux que leurs confrères suèdois. Et que travailler avec eux, s'approcher des nids, c'était quand même autre chose que juste traverser la Réserve.
La laissant récupérer le balai, il pose les yeux sur Matthew, et remarque son grand sourire, en mode mais qu'elle est mignonne... Alexandre ne peut pas s'empêcher d'esquisser un léger sourire à son tour, n'est-ce pas?, avant de poser à nouveau les yeux sur le balai qu'elle ensorcèle.
Cette fois, il hausse un sourcil. Était-ce si simple ? Bien sûr qu'il connaissait les sorts pour protéger du feu, mais il aurait pensé que, vis à vis d'une matière aussi facilement inflammable, ce serait un tantinet plus compliqué. Enfin, il n'était pas expert en enchantements non plus... Il reprend le balai d'une main, fait un geste sec du bras. La baguette, coincée dans la manche du blouson en cuir de dragon, glisse alors jusqu'à la main qui la saisit fermement.

« Si un Noir des Hébrides vous tenait, je craindrais plus pour votre vie que pour vos jambes. » rétorqua-t-il calmement, sans acidité. Après tout, il ne lui avait pas parlé de l'usage qu'il comptait faire du balai, il ne pouvait pas lui en vouloir. Quoi qu'il en soit, maintenant, entre son accent et l'évocation de ces dragons, la jeune femme devait facilement pouvoir se douter qu'elle parlait à un membre du clan MacFusty... Si elle avait connaissance des cercles d'influence sorciers bien sûr – ce qui n'était pas toujours le cas, une fois qu'on sortait de l'environnement de sang-pur.
Pas perturbé, il lève sa baguette, avant d'avoir le mouvement attiré par Matthew qui s'est écarté d'encore quelques pas. Un sourire en coin moqueur déchire son visage, et par prudence pour cette jeune femme inconsciente, il recule au centre de la boutique, pour ne pas rester près des balais. Il pose l'objet au sol, ferme son blouson de cuir et esquisse un rapide mouvement avec sa baguette, qui tranche l'air.
Un bruit sourd se fait entendre, et une brusque déflagration survient, augmentant d'un coup la température de la boutique. Alexandre n'y va pas de main morte, pas perturbé une seule seconde par les flammes qui viennent rouler contre le vêtement qui couvre son buste. Ah, le cuir de dragon... Il n'y avait rien de meilleur pour se protéger du feu. Les yeux réflètant la lumière orangée qui se dégage, l'expression neutre, il relève la baguette, observe, et étouffe finalement les flammes nées quelques instants plus tôt.
Il pousse du bout du pied le balai qui n'a pas bougé. À peine la paille a-t-elle roussi. Hmhm.

« … Plus efficace sur les balais que sur les vêtements, votre sortilège. » commente-t-il simplement, attrapant le manche en vérifiant simplement que rien n'ait bougé sur l'objet. Rien du rien. Bien.
Enfin, si le balai n'avait pas bronché, je n'en dirais pas autant du sol, que dis-je, du plancher. Ah ça, pauvre plancher qui avait pris cher... Alexandre, sans vraiment prêter attention au fait qu'on voit la terre dans le gros trou – d'un bon mètre de diamètre – qu'il avait fait par terre, enjambe ce dernier en rouvrant son blouson et en posant le balai sur le comptoir.
« Si vous n'avez pas mieux niveau prise en main, je vous le prends. » fit-il simplement, fouillant dans ses poches intérieures. Il en sortit une belle bourse, au doux tintement, sans doute pleine de gallions. Assez pour faire un premier dépôt si jamais il n'avait pas assez sur lui pour payer le balai.
Un Tiens, t'as aussi cramé le parquet... Etrangement, je doute que notre chère miss n'y voit que du feu..., sans doute inondé dans un flot d'autres remarques de Matthew, lui fait gentiment remarquer que laisser le sol dans cet état n'était pas très...
Recommandé.
Avec toute l'innocence du monde – elle avait dit qu'il pouvait, fallait bien s'attendre à ce qu'il y ait du dégât ! – Alexandre jauge la jeune femme, pince les lèvres, puis hausse les épaules. Bon. Un nouveau mouvement de baguette plus tard, le bois semblait se reconstituer de lui-même, recréant un beau parquet tout neuf, comme si de rien n'était.
Et rien ne s'était passé, non ?
Au moins, Eryn ne pourrait pas se plaindre d'avoir passé une journée pénible et sans aucun rebondissement. Ces deux-là étaient des rebondissements à eux tous seuls...

« Donc ? Combien pour le balai? »




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyMar 7 Aoû - 20:31
Il était dur de savoir si le balais lui plaisait ou non. Il avait cet air froid et impassible, un peu comme celui qui avait intrigué la demoiselle chez Fergus. Ce dernier l'avait intrigué, entre autre, à cause de ce visage froid, presque distant et cela ne ratait pas, elle était intriguée par cette homme, par les raisons qui le poussait à vouloir un tel balais. Elle ne pouvait pourtant pas poser de question, même si elle ne se gênait d'ordinaire par pour le faire, la situation actuelle ne le permettait pas. Aussi elle se retient de dire quoi que ce soit, espérant pouvoir approfondir la question un peu plus tard ou une autre fois, autour d'un verre par exemple. Mais revenons-en à la question du balais. Le sort jeté pour protéger le balais n'était pas un sort basique, Eryn ne l'avait trouvé dans aucun livre, du moins, pas dans ceux qu'elle avait lu. Cet Alex ne semblait pas convaincu, c'était bien mal connaître la jeune femme. Elle ne lui aurait pas donné ce balais si elle n'était pas certaine qu'il résisterait au feu après ce balais. Le voyant pencher la tête, elle eut un léger pincement de lèvres. Elle trouvait ça mignon et n'était qu'une femme bien faible face à ce genre de mimique qui la faisait craquer. Il sortit sa baguette et lui parlait de Noir des Hébrides, une race de dragons dangereuse. Eryn se souvenait encore de sa chocogrenouille qui portait l'image du dragon. Faisait-il parti de ce clan qui vivait près de l'archipel où vivaient ces dragons et dont le nom ne cessait de lui échapper ? Alors là, il commençait à réellement l'intéresser. Elle savait ces animaux dangereux mais elle ne pouvait s'empêcher d'être fascinée par ces derniers. Tout ce qui volait la faisait rêver.

Le jeune homme leva sa baguette avant de se placer au centre de la boutique. Il ne faisait apparemment pas confiance à la demoiselle et elle pouvait le comprendre. Il aurait été facile de vendre un tel balais et d'en demander une coquette somme en le vantant résistant au feu alors que c'était complètement faux. Il pouvait bien essayer de le faire brûler, il ne se passerait rien. Elle n'était pas tellement intéressée par ce qu'il allait faire mais plus par la réaction qu'allait avoir le balais, aussi, c'est pour ça qu'elle ne le perdait pas des yeux. Le bruit ne la fit pas détourner les yeux, elle savait à quoi s'attendre. Elle suivit les flammes des yeux et vit qu'elles remontaient jusqu'à la veste d'Alex. Du cuir ? Sûrement de dragon. Elle sourit légèrement avant de regarder son balais. Comme elle s'y attendait, le balais était en parfait état, pas comme son plancher. Cependant l'attention de la demoiselle fut d'abord attirer par l'homme qui se mit à parler. À ces mots, elle afficha un grand sourire et haussa légèrement les épaules. « Je vends des balais pas des vêtements. Mais je pourrais m'occuper des vôtres. » Il fallait bien qu'elle tente sa chance et ça aurait été trop dur de se retenir. Elle sourit en coin avant de jeter un coup d'oeil à son plancher, brûlé.

Elle n'avait qu'une hâte : qu'ils sortent de sa boutique dans laquelle ils enchaînaient les catastrophes. Dès qu'ils seraient sortis, elle jetterait un sort pour réparer tout ça. Au moins, il n'avait pas brûler tout ses balais. Il prit une nouvelle fois la parole. « Si vous voulez qu'il aille vite, il sera dur à monter, ce sera pas autrement. Avec un peu d’entraînement la personne sera à l'aise dessus, il y a bien pire niveau prise en main. Et si jamais vous n'arrivez rien, repassez, on verra ça. » Une invitation ? Pas vraiment mais elle n'était pas du genre à laisser un balais dans les mains d'une personne qui ne serait pas s'en occuper. Son ami lui fit remarquait que le sol était dans un sale état et elle le regarda jeter un sort dont elle aurait pu s'en occuper mais elle se refuse d'en faire la remarque. Le plancher reprit son état précédent en moins de deux. Dire qu'il semblait comme neuf aurait été un grand mot, il grinçait, faisait du bruit et n'était pas aussi brillant que celui de certaines autre boutique et ce n'était pas parce qu'il n'était pas assez laver, Eryn y mettait autant de temps qu'il en fallait pour ça.
Revenant vers le comptoir elle regarda le balais puis le jeune homme qui demanda combien il lui devait. « 250 Gallions. Vous avez besoin d'autre chose ? »

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Matthew E. Scott
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyJeu 9 Aoû - 1:01
Ouuuh, menace de castration ! Ouuuuh ! Eh bien, il allait se tenir à carreau, notre anglais. Enfin, autant qu'il le pouvait quoi, parce qu'il ne fallait pas abuser non plus. Mais mettre des bâtons dans les roues d'Alex, ce n'était pas lui casser son coup, après tout, c'était simplement rendre le défi pour intéressant pour son ami. Que serait une vie sans un bon défi à relever, dites-moi ? Mais bon, ça, son ami aurait vite fait de le voir. Rapidement, la vendeuse revint donc, et après un brin de discussion, Alexandre appuya les paroles de Matthew au sujet de la prise en main dans un premier temps, étayant même les dires du professeur. Prise en main, manche à balais, toussa... Un sourire un peu contenu fleurit sur les lèvres de Matthew qui s'abstient de lancer un commentaire un peu salace. Il n'était pas trop pour ce genre d'humour, surtout pas face à une gente demoiselle. Oh, il savait parfaitement que de nombreux membres de la gente féminine cachaient juste bien leur jeu et avaient également ce genre d'humour un peu particulier, ou plutôt, naturel, mais il savait également que le sens des convenances lui interdisait de dire les blagues en question. Même si ses nombreuses sœurs ne s'étaient jamais gênées pour faire ce genre d'humour face à lui, traumatisant alors ses pauvres oreilles de jeune enfant encore innocent à l'époque. Difficile à imaginer, un Matthew choqué, pas vrai ? Surtout quand on connaît sa tendance à se déshabiller dès qu'il le pouvait... M'enfin.

Matthew s'écarte légèrement de son ami lorsque celui-ci parle de tester le balai, concernant le côté ignifugé de la chose. Il voulait faire ça ici ? Mais il était fou ! Autant donner une briquet à un pyromane dans une grange de foin séché. Ca serait même limite moins risqué. Enfin... Le professeur à confiance en Alexandre et sait que ça se passera bien, dans tous les cas, mais quand même, ça n'empêchait pas que ça l'inquiétait un tout petit peu. Elle sembla rester un instant perplexe au sujet de cette histoire de balai à l'épreuve du feu en tout cas, mais Matthew attendit de voir ce qu'elle avait en réserve. Et là elle sortit tout un discours au sujet des Suédois à museau court. Ce qui fit sourire l'ancien Poufsouffle avec une indulgence qu'on aurait accordé à un enfant. Elle était mignonne à parler de traverser une réserve. Forcément, ce n'était pas franchement un des exploits les plus difficile qui soit, quand on sait qu'un dragon se fiche des humains tant qu'ils quittent leur territoire. Bon, quand ils s'y trouvent, c'est une autre histoire, mais une fois dehors, peu importe. Il y eut un dialogue muet entre les deux amis, avant que leurs regards ne reviennent se poser sur la vendeuse qui examinait le balai toujours. Jusqu'à ce que le sort soit lancé, faisant hausser un sourcil à Matthew qui doutait un peu de l'efficacité de la chose. Mais puisqu'elle lui offrait le balai s'il arrivait à le brûler, pourquoi pas... Le spectateur muet termine de s'écarte alors qu'Alexandre se positionne pour lancer son sort. Connaissant l'homme, il allait sans doute sortir un de ces fameux sortilèges du clan. Le professeur aurait payé cher pour pouvoir connaître certains des secrets des MacFusty en matière de magie...

Bref. Les flammes surgissent de nul part, provoquant une déflagration pour le moins impressionnante. Et très sincèrement, le jaune et noir était bien heureux de se tenir loin en cet instant, car la température avait dû grimper en flèche près du balai. Sans même parler des dégâts que les flammes avaient dû faire. Et en effet, des dégâts, ça en avait fait. Un trou assez impressionnant dans le plancher était apparu. Comme par magie. Matthew lève les yeux au ciel. Il fallait toujours que son ami en fasse un peu trop. Ou ne réfléchisse pas assez, ce qui était un comble pour un ancien Serdaigle. Car il aurait suffit de faire léviter le balai pour éviter ce genre de dégât collatéral. M'enfin, ce n'était pas bien grave, puisqu'il pourrait sans doute le réparer. La remarque fait tout de même sourire l'anglais, qui revient vers son ami qui enjambe le parquet. Il s'arrête au niveau du trou et l'observe, et avec toute la négligence du monde, tel l'homme à réaction à retardement, sa remarque venant comme un cheveux sur la soupe sans doute, il relève les yeux vers l'écossais.

-Tiens, t'as aussi cramé le parquet... Etrangement, je doute que notre chère miss n'y voit que du feu..

Il disait ça pour Alexandre après, lui s'en fichait personnellement. Mais à son humble avis, détruire le parquet de sa proie n'allait pas franchement l'aider à la mettre dans son lit. Il ne pourrait pas dire qu'il ne lui sauvait pas son coup là quand même. Bon, peut-être pas à ce point, mais ça pourrait toujours l'aider quoi. Finalement, tous se regroupèrent autour du comptoir où Alexandre allait payer. Et lorsque la vendeuse indiqua le prix, elle demanda s'ils avaient besoin d'autre chose. Matthew se tourna alors vers elle et prit la parole. En effet, il leur faudrait bien un petit renseignement supplémentaire.

- Ah oui, est-ce qu'on risque de mauvaises surprises si on lui fait subir un sort de réduction afin de pouvoir le transporter plus facilement ?

Question purement pratique s'il en était. Du reste, il laissait Alexandre faire son petit numéro de charme, il était inutile qu'il en rajoute une couche, même s'il aurait été simple pour lui de le faire. Et d'ailleurs, son sourire de troll laissait un peu penser qu'il s'apprêtait à faire une énième connerie, laissant son ami dans le doute. Ca suffirait donc à satisfaire ses envies de troll pour le moment.

Alexandre D. MacFusty

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Alexandre D. MacFusty
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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyJeu 9 Aoû - 15:14
S'occuper de ses vêtements ?
Avait-il bien entendu ?
Les yeux bleus se posent lentement sur la vendeuse lorsqu'il l'entend parler ainsi, sans manifester d'émotion particulière. Oh, elle le prenait ainsi ? Si elle montrait ouvertement de telles avances, il n'allait pas se retenir bien longtemps de lui renvoyer la belle. Décidément, elle lui plaisait, notre belle plante. Elle lui plaisait beaucoup.
Surtout qu'elle enchaine, alors, avec un sous-entendu pour qu'il revienne la voir. Roh. Depuis quand les femmes prenaient-elles ainsi les devants dans cette société traditionnelle qu'était la communauté sorcière ? Pour un peu, il en aurait presque souri de temps d'audace. Il risquait de revenir ici, oui. Mais pas pour un balai, plus pour une agréable jeune femme qui lui avait superbement tapé dans l'oeil.
Étrangement, à l'annonce du prix, Alexandre ne sourcilla pas le moins du monde. À peine était-il surpris du prix : c'était tout ? Un balai de Quidditch, entièrement inifugé, rapide et d'une souplesse toute relative, deux petites centaines de gallions ? Il s'était attendu à beaucoup plus, en fait. Ses yeux jaugent la belle bourse qu'il venait de sortir. Lui qui avait pensé devoir faire un dépôt de garantie avant d'aller chercher le reste du versement à Gringotts... Enfin, au moins, ça serait une bonne chose de faite. Ouvrant la bourse – sans fond évidemment – il lança un petit sort pour que la somme ne sorte d'elle-même, venant s'empiler toute seule sur le comptoir commerçant, en plusieurs petites piles de dix.

Ses oreilles captent alors la remarque de Matthew, qui aura sans doute attiré l'attention de la vendeuse. Parfait, exactement ce qu'il lui fallait. Laissant alors la jeune femme s'occuper de cette question pragmatique mais non moins importante, il glisse la main dans une poche et sort un petit morceau de parchemin ; puis, d'un petit tour de baguette bien exécuté entre ses doigts, il le noircit d'encre et le glisse entre les piles de gallions, avant de se tourner vers la jeune femme.
Oh, ainsi c'était possible. D'un sourire, Alexandre se redresse et, après avoir laissé la jeune femme leur souffler que le balai pouvait supporter un sort de réduction, se tourne vers Matthew en désignant l'objet.

« Tu sais ce qu'il te reste à faire, Sassenach. » fait-il en le taquinant gentiment, comme il était de coutume entre eux. Il laissait donc le spécialiste de la métamorphose s'en charger, lui s'occuperait de les protéger en cas d'attaque de mangemorts... Chacun sa spécialité après tout.
Le dos droit, l'attitude plus assurée maintenant que tout cela était terminé, il échangea un regard avec Matthew, et fronça fugacement les sourcils. Il croyait voir une lueur de défi dans ses yeux. Une nette lueur de défi. Un nouveau sourire se dessina sur son visage. Il y avait du chiche dans l'air, et, même silencieux, Alexandre le remarquait. Et il y répondait présent.
« Bien, Ma Demoiselle1, je vous remercie pour vos conseils. Pour la suite, je vous souhaite une journée des plus agréables. » Peur de rien, l'Écossais se penche légèrement en avant, attrapant lestement la main de la vendeuse dans la sienne, pour la porter à ses lèvres.
Ouh, le joli baise-main !
Challenge : Complete !
Et que voit-il donc ? Bien évidemment que Matthew relevait le défi et se pliait à cette règle de l'étiquette, glissant ses lèvres sur la peau douce de cette délicate créature aux jambes d'une superbe jamais égalée ! – comment ça je m'égare ?
Balai en poche – dans la sienne ou celle du Sassenach, n'était-ce point la même chose ? – le voici qui tourne les talons pour s'en aller fièrement hors de cette boutique, pour finir ces achats de rentrée du Chemin de Traverse.
Reverrait-il cette jeune femme aux yeux ensorcelants et au corps attirant ? Quelque chose lui soufflait que oui. Certains appelleront cela l'orgueil, la suffisance, même. Mais le sort nous montrera sans doute qu'ils ne se passeront plus très longtemps l'un de l'autre.
Comme quatre hommes, qui depuis plus de vingt ans, n'étaient plus capables de vivre les uns sans les autres.
Et puis ce n'était pas comme s'il n'avait pas forcé un peu le destin. Comme le prouvait ce morceau de parchemin, qui voleta magiquement jusqu'à Eryn au moment où ses deux clients eurent franchi la porte.

Alexandre Dáibhidh MacFusty
Archipel des Hébrides / Poudlard
Écosse
N'hésitez donc pas à m'écrire, jolie demoiselle ~


________________
1En français dans le texte.




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MessageSujet: Re: Histoire de Balais | Matthew & Eryn Histoire de Balais | Matthew & Eryn EmptyJeu 9 Aoû - 16:53
Eryn avait toujours été du genre provocatrice, peut-être parce qu'elle sortait beaucoup dans le monde moldu. La société des sorciers étaient différentes, ce n'était pas normal de voir une femme avec autant d'audace et qui l'exprimait ouvertement. Aussi c'était pour ça que la jeune femme doutait du fait qu'elle trouverait un jour un homme chez les sorciers. Elle les trouver un peu trop vieux jeu, si l'on peut dire, à son goût. Elle ne portait pas plus en estime les Moldus, c'était certain. D'abord à cause de sa mère qui était partie de la maison, sans raison alors qu'elle n'avait que cinq ans. Elle ignorait la raison de son départ, si c'était à cause du fait que son père était un sorcier ou peut-être n'aimait-elle plus son époux autant qu'avant. Tout ce qu'elle savait de cette histoire c'était qu'elle était partie, comme ça et que son père n'en savait pas plus qu'elle. Elle aurait pu poser des questions, essayer de comprendre, peut-être même essayer de la chercher mais elle n'y tenait réellement pas. Si elle avait décidé de partir, très bien, il en serait ainsi mais elle avait définitivement fait une croix sur sa fille. Eryn savait que si un jour sa génitrice cherchait à reprendre contact avec elle, elle l'enverrait se faire voir. Elle n'avait aucun souhait de lui parler et ce depuis plus de dix ans. Elle doutait que cela changerait avec le temps. Ce départ lui avait forcé son caractère et une carapace en prime. Là n'était pourtant pas la question. Les deux hommes qui se tenaient devant elle n'étaient pas responsable du départ de sa mère et n'en savaient d'ailleurs rien. Alex n'avait pas relevé ses mots, peut-être était-elle allée trop l'un mais qu'importe, dans quelques minutes ils auraient quitté l'endroit.

Annonçant le prix du balais, les deux ne réagirent pas. Le modèle était ancien, même si très performant. À l'aide de sa baguette, il fit parvenir l'argent jusqu'à son comptoir. Elle ne doutait pas que la somme exacte y serait. Son ami se mit à parler, attirant toute l'attention d'Eryn. « En théorie non. Les balais se laissent réduire en général mais ils sont tous différents et je ne peux pas garantir à 100% que le balais ne subira aucun dégât. Mais je serait tout de même étonné qu'il lui arrive quelque chose. Celui-là est résistant, ça ira. » Elle leur adressa un petit sourire poli avant qu'ils ne se parlent. L'utilisation du mot Sassenach la fit sourire. Bien qu'il s'agissait d'écossais, il existait un mot d'irlandais semblable : Sasanach. Elle se sentait bien en présence de personnes qui n'était pas née en Angleterre. Elle aimait plaisanter sur les anglais, comme eux sur les irlandais ou les écossais. Il était évident que les plaisanteries sur son pays, même si elles n'étaient pas méchantes, ne la faisaient pas autant rire.

Le regard qu'ils échangèrent n'échappa pas à Eryn pourtant, elle n'en comprenait pas la signification. Tout cela ne la regardait pas. Alors qu'elle allait s'apprêter à ranger l'argent sur le comptoir, le jeune au nom d'Alex se remit à parler. Elle le regarda, un peu surprise par l'utilisation du français qu'elle ne comprenait que très peu. Elle sourit doucement et hocha la tête légèrement, il lui attrapa la main pour y déposer un baiser, accordant à la jeune femme un grand sourire amusée.« Bonne journée à vous aussi messieurs. Essayez de ne pas trop faire souffrir ce balais. » Son ami fit de même et elle ne put s'empêcher de secouer la tête, hésitant entre l'amusant et le ridicule. Mieux valait rire de tout ça mais si il avait l'air t'en tenir une sacrée couche tous les deux.

Le balais fut débarrassé du comptoir et les deux lui tournèrent le dos pour franchir le seuil de sa boutique. Elle fut surprise de voir un morceau de parchemin s'élevait doucement pour atterrir entre ses mains. Elle le parcourut rapidement et se mordis légèrement la lèvre. Il ne manquait pas de culot, c'était certain et elle ne manquerait pas de lui écrire. Même si ils avaient failli semer la pagaille dans sa boutique, elle n'avait pas manqué qu'il était tout à fait son style d'homme, du moins physiquement. Peut-être qu'un verre lui permettrait d'approfondir les choses. Et qui sait, plus si affinités.




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