The Sorcerers' Tales
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25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas]

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Elizabeth M. Johnson

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Elizabeth M. Johnson
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MessageSujet: 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] EmptySam 2 Mar - 20:08
Deuxième fois en à peine une semaine qu'Elizabeth franchissait le seuil des Trois Balais. Les gens allaient finir par croire que la Directrice de Poudlard passait ses journées à se prélasser à Pré-Au-Lard au lieu d'administrer l'école. Et pourtant, s'ils savaient! Elle venait ici pour le boulot, justement.

Enfin, le boulot...une interview à ce cher Nioclas n'était pas vraiment du boulot. Plutôt une torture. Liz n'appréciait pas tellement ce journaliste. Il avait ce petit quelque chose d'insupportable. Et de toute évidence, il n'appréciait guère la directrice lui non plus. Chaque interview était une épreuve, un combat entre deux caractères. Et il faut bien le dire, Nioclas avait un net avantage, puisque c'est lui qui écrivait l'article après tout. Peut-être était-ce en partie pour cela que Liz ne l'appréciait guère.

De plus, elle démarrait mal. Elle n'était pas en avance, comme à son habitude, mais pile à l'heure. Le journaliste serait surement déjà là. A attendre sa proie. Il l'avait appelé suite au récent attentat contre le Ministère. Il voulait interviewer la fameuse Directrice de Poudlard. Que pouvait-il bien attendre d'elle? Liz se battait pour préserver Poudlard, un des derniers bastions neutres de cette opposition entre partisans et détracteurs du Mouvement d'Ouverture. Le Mouvement avait fait un sacré coup en attaquant directement le Ministère. Et elle savait -d'autres également probablement- que des élèves de son école étaient impliqués. La rumeur courait. Mais que pourrait-elle bien lui dire, à ce journaliste? Elle ne pouvait pas tous les surveiller, quoi!

Enfin, peut-être Nioclas voulait-il simplement l'interroger sur l'attentat. Pas sur l'implication de Poudlard ou les conséquences sur l'école, ou tout autre sujet fâcheux et délicat.

Elle chercha rapidement le journaliste du regard. Il était là, à une table. Inspirant un grand coup, elle traversa la pièce et s'installa en face de lui. Un sourire hypocrite barra son visage.

-Bonsoir, Nioclas. Comment allez-vous? Désolée du retard, un imprévu de dernière minute.

La politesse restait de mise. Elle enleva délicatement sa cape et la posa sur la chaise derrière elle. Puis elle croisa les jambes et posa ses mains dessus. La partie pouvait commencer.

Nioclàs Ó Tuathail

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Nioclàs Ó Tuathail
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MessageSujet: Re: 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] EmptyDim 3 Mar - 23:33
Soigneusement, Nioclàs renoue sa cravate autour de son cou, guettant dans la glace le reflet de la jeune femme qui a pris sa place sous la douche. Il sèche ses cheveux d’un informulé, les coiffe correctement, et s’assure que rien dans son apparence ne trahit l’après-midi houleuse qu’il a passée. Il remonte son col pour masquer une trace laissée à la base de son cou, réajuste la cravate, et quitte la salle de bain de la petite chambre des Trois Balais qu’il a louée, allant récupérer sa veste qu’il a expédiée par terre plus tôt dans la journée.
Il attend d’entendre l’eau cesser de couler, vêtu de pied en cape, assis sur le rebord du lit, le nez dans ses documents de travail et notes diverses préparées en perspective de l’interview à venir. Il relit rapidement les préconisations de son supérieur, revoit les éléments importants qu’il voudra aborder et… lève les yeux.
La douche s’est arrêtée.
Un coup d’œil sur sa montre à gousset, et il regagne la salle de bain.
« Je dois y aller, Tendresse. » Il la fixe, le regard indescriptible, partagé entre le bonheur d’être encore à ses côtés et l’appréhension de passer encore deux semaines loin d’elle, avant de venir lui voler un dernier baiser. « Rentre bien. »
Il se détourne alors, inspire après avoir refermé la porte derrière lui et…

… se meut en un autre homme.
Il n’y a plus de place pour Nounours, maintenant. Sérieux et impassible, il prend le chemin inverse à celui emprunté plus tôt dans la journée, et va s’installer à une table libre des Trois Balais, visible depuis l’entrée et suffisamment isolée pour qu’aucune oreille opportune ne vienne attraper la discussion qui se prépare entre Elizabeth Johnson.
Il déroule une feuille de parchemin face à lui, saisit sa plume à papote, place un flacon d’encre à côté et la laisse se tremper dedans, avant de s’immobiliser sur la feuille, frémissant presque d’impatience.
Une impatience qu’elle prend de son propriétaire ; si Elizabeth ne supporte pas les interviews avec lui, Nioclàs y trouve toujours beaucoup d’amusement. Après tout, il a le pouvoir de la plume et peut lui lancer des piques, chercher la question embarrassante à laquelle elle ne pourra pas répondre sans se compromettre… Et puis, c’est une position de pouvoir – un peu quand même – qu’il aime.
S’il n’y trouvait pas son compte, il ne ferait pas son métier, après tout.

Enfin, il surveille tant la porte d’entrée que les escaliers et la première à arriver est Elizabeth, que Nioclàs observe tandis qu’elle le rejoint, silencieux pour l’instant. Il vérifie l’heure par réflexe lorsqu’elle s’excuse et hausse un sourcil, un peu surpris.
« Bonsoir, Elizabeth. Ne vous excusez pas, je comprends bien qu’avoir quelques cents enfants n’aide pas à la ponctualité, » raille-t-il alors, l’expression impassible mais l’ironie palpable dans sa voix, pendant qu’il suit des yeux Séraphine, sortie de la chambre à son tour avec assez de décalage pour qu’on ne fasse pas forcément le lien.
Ses yeux suivent le popotin une seconde et se reposent sur Elizabeth. « Enfin, vous êtes parfaitement à l’heure donc inutile de s’attarder sur cette question. Je me porte bien, et vous ? Je suppose que les récents évènements ne facilitent pas la direction de Poudlard. Merci d’avoir pris le temps de me rencontrer. »
Aussi moqueur soit-il, Nioclàs sait reconnaître lorsqu’on lui accorde ce qu’il peut considérer comme un privilège ; après tout, Elizabeth aurait pu refuser de le rencontrer, elle aurait eu tous les arguments nécessaires à s’excuser.

« Vous désirez quelque chose à boire ? », interroge-t-il avant d’interpeler un serveur et de se commander un café, et de laisser la directrice faire de même s’il lui en dit.
« Beaucoup d’évènements, disais-je. La perte de deux membres du corps enseignant a dû être un sacré coup, n’est-ce pas ? Vous avez déjà des noms de remplacements, pour palier à ce manque ? Des candidats ? »
Et la transition des civilités à l’interview à proprement parler est marquée par la plume qui recopie ces dernières questions sur le parchemin sans que Nioclàs n’y prête attention. Il remercie le serveur qui rapporte son café et l’éventuelle boisson d’Elizabeth, et pose ses yeux bleus sur son interlocutrice pour l’écouter, aussi à l’aise que s’il était en pleine discussion avec une vieille connaissance pour parler de banalités.

Elizabeth M. Johnson

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Elizabeth M. Johnson
Directrice

MessageSujet: Re: 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] EmptySam 16 Mar - 9:53
« Bonsoir, Elizabeth. Ne vous excusez pas, je comprends bien qu’avoir quelques cents enfants n’aide pas à la ponctualité, »

Nicholas commençait bien...mais Liz ne fit aucun commentaire. Après tout il n'avait pas tort, sa tendance à materner ses étudiants lui alourdissait une charge de travail déjà considérable. Et le journaliste, bien qu'ironique, n'en était pas moins poli, qualité qu'elle appréciait largement. Elle s'installa donc, et lorsqu'il lui proposa elle commanda une Bierraubeurre. Non sans l'avoir remercié auparavant.
Les banalités étant terminées, à quelle sauce Liz allait-elle être mangée? Elle se doutait que le journaliste avait une idée bien précise derrière la tête. Tous les journalistes en avaient une. Restait à découvrir laquelle avant qu'il ne la piège.
Oui, la directrice avait une bien mauvaise image de la profession. Mais elle avait été si naïve lors de ses premières années à la tête de Poudlard, elle s'était laissée piéger plusieurs fois par les questions des journalistes et leur fausse nonchalance. Trop de fois, d'ailleurs. Alors elle avait appris à se méfier. Pas de Nicholas en particulier, bien que celui-ci soit particulièrement coriace dans son domaine.

« Beaucoup d’évènements, disais-je. La perte de deux membres du corps enseignant a dû être un sacré coup, n’est-ce pas ? Vous avez déjà des noms de remplacements, pour palier à ce manque ? Des candidats ? »

L'assaut n'avait pas tardé. Liz faillit tomber de sa chaise tellement son interlocuteur avait été direct. Il n'y allait pas par quatre chemins. C'était un trait qu'elle appréciait en règle générale ; mais dans le contexte actuel cela ne lui était pas vraiment favorable. Les yeux de Nicholas étaient rivés sur elle, sa plume à papote frémissante d'impatience. Il fallait qu'elle réponde bien. Elle profita de l'arrivée intempestive du serveur pour gagner quelques précieuses secondes de réflexion. Mais il posa les boissons et repartit, trop tôt au goût de Liz. Et toujours les yeux bleus de Nicholas fixés sur elle.

-Oui, nous vivons une période difficile. Ces deux professeurs étaient non seulement d'excellents pédagogues, mais également des personnes extraordinaires. L'école a perdu deux éléments exceptionnels. Les élèves ainsi que le personnel est plutôt bouleversé.

Elle déglutit péniblement. Elle-même était vraiment bouleversée. Elle connaissait peu Leelou et son mari, ils n'étaient pas spécialement proches, pourtant elle les appréciait. Et leur perte avait été un gros coup dur. Surtout le décès de Leelou. Mais elle se ressaisit et continua sa réponse.

-Bien entendu il est nécessaire de les remplacer. Je suis actuellement à la recherche de candidats potentiels, j'ai déjà reçu quelques candidatures également. Mais rien n'est arrêté pour le moment. Et je ne peux vous dévoiler aucun nom, vous en êtes conscient.

Elle sourit. Bien sûr qu'il le savait, il était journaliste tout de même.

-Le remplacement est une tâche assez longue et difficile. Il faut trouver le bon professeur, être sûr de son choix. C'est pourquoi j'ai encore besoin d'une semaine ou deux.

Ou trois, pensa-t-elle. Mais elle ne le dit pas. Pas question de laisser penser qu'elle ne savait pas se décider. Ceci dit, comment remplacer un des meilleurs professeurs de potions de tout le pays?

-Ceci étant dit, Poudlard a toujours su se relever des épreuves qui lui étaient imposées.

Nouveau sourire, plus affirmé cette fois. Puis elle se tut, et attendit la question suivante de Nicholas. Qui ne tarderait pas à arriver, probablement.


Nioclàs Ó Tuathail

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Nioclàs Ó Tuathail
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MessageSujet: Re: 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] EmptyJeu 4 Avr - 11:56
D’un coup d’œil, Nioclàs s’assure que la plume prend en note les paroles de la directrice, réflexe qu’il n’a jamais perdu, avant de ne plus s’en préoccuper, son attention toute consacrée à Elizabeth et à ses paroles. Il hoche la tête en signe de compréhension sans se départir de son sérieux, conscient qu’en effet, la perte n’est pas des moindres. Peut-être devrait-il inviter Alexandre à partager un Whisky Pur Feu, d’ailleurs, pour lui changer les idées. Il porte la tasse de café à ses lèvres et ne presse pas son interlocutrice qui reprend la parole.

La plume s’active plus rapidement aux paroles qui suivent, souligne les mots « recherche de candidats », « candidatures » et « dévoiler aucun nom » en même temps que l’irlandais répond au sourire qui lui est adressé, ses lèvres se tordant en une mimique ironique. Bien sûr, elle ne peut lui dévoiler aucun nom. Et bien sûr, c’est son métier de tout de même insister pour qu’elle cède et lui donne au moins une piste.
D’ailleurs, la plume à papote laisse l’espace nécessaire sous la dernière phrase d’Elizabeth pour rajouter, si nécessaire, les suppositions qui pourraient émerger plus tard dans l’esprit de Nioclàs. Sans tarder pourtant, elle suit les propos qui suivent, soulignant également le mot « épreuves » que l’irlandais pèse à sa juste valeur. Le moment est éprouvant, et si son métier lui tient à cœur, il saura ne pas enfoncer de façon excessive cette femme qui, malgré tous leurs désaccords, sait maintenir à l’eau Poudlard et affronter, en effet, les épreuves auxquelles elle est confrontée.
Une compassion qui restera modérée toutefois, car un journaliste ne saurait être un journaliste sans une pointe de provocation et un soupçon d’emmerdements - excusez l’expression.

« Et a su se relever d’épreuves bien plus éprouvantes, nous connaissons tous l’histoire de ce château. » complète-t-il, appuyant manifestement les paroles de la directrice, malgré la persistance de cette ironie dont il ne se départit décidément jamais. « Cependant, cette même histoire nous a prouvé que lorsque le Ministère a décidé de se mêler des affaires de Poudlard, il a souvent le dernier mot… », poursuit-il, avant de laisser sa phrase en suspens le temps d’avaler une nouvelle gorgée de café. Il pense notamment à la nomination du Professeur Ombrage aux Défenses contre les Forces du Mal des années auparavant, sous la direction du célébrissime Albus Dumbledore, exemple souvent rappelé en Histoire de la Magie pour nuancer le fait que Poudlard est un territoire indépendant.
« Je sais que vous affirmez la neutralité de Poudlard vis-à-vis de tous les évènements politiques actuels, mais après l’intervention du Ministre de la Magie à la rentrée, votre crédibilité était déjà mise à mal. Et elle l’est de nouveau aujourd’hui. »
Aucune agressivité dans son attitude. Nioclàs énonce ses propos avec calme, exposant davantage des faits qu’une critique. Il n’est pas dans son intérêt de rebuter la femme qui lui fait face, et ses paroles sont assez désagréables sans qu’il n’en rajoute avec de la condescendance ou de la moquerie affichée.

Séraphine se doutait-elle qu’elle lui donnait une arme des plus importantes en lui dévoilant la présence du Ministre au château ? Certainement. Et le journaliste remercie en silence sa jeune amante sans qui il n’aurait pu porter cet estoc.
« Maximilian Thorne était à Poudlard cette semaine. Il est légitime de penser qu’il cherche à interférer dans votre choix… Est-ce le cas ? Vous ne pensez pas que son intrusion risque tant d’affaiblir la position pseudo-neutre de votre école que la confiance que les parents vous portent ? Rares sont les personnes qui ne s’affichent pas pour ou contre le MO depuis l’attentat contre la boutique Weasley. Recruter une personne qui soit dans un camp ou dans l’autre risque de vous compromettre. »
Et par ses bavardages, Nioclàs réalise qu’il donne la possibilité à Elizabeth de noyer le poisson, voire d’éluder certains aspects qui l’intéressent. En réponse à ses pensées, la plume à papote entoure les éléments les plus importants sur lesquels l’irlandais insistera pour avoir des réponses sinon satisfaisantes, tout du moins exploitables.

Il se laisse ensuite aller contre le dossier de sa chaise, rendant la parole à Elizabeth, surveillant d’un œil sévère la prise de note de sa plume.

Elizabeth M. Johnson

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Elizabeth M. Johnson
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MessageSujet: Re: 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] 25 septembre - Le pouvoir hait les journalistes, ils le lui rendent bien [Nioclas] EmptyMar 9 Avr - 13:15
« Cependant, cette même histoire nous a prouvé que lorsque le Ministère a décidé de se mêler des affaires de Poudlard, il a souvent le dernier mot… »

Aie. Ca sentait le roussi. Nicholas avait beau avoir confirmé les dires de la directrice, cette dernière phrase présageait que le journalistes passerait à l'attaque bientôt. Elizabeth retint une grimace de justesse. D'où sortait d'un coup le Ministère, d'ailleurs? Pourquoi fallait-il toujours qu'on lui parle du Ministère?
Nicholas enchaina en lui parlant de l'intervention du Ministère à la rentrée. Ah oui, ça. On lui reprochait sans cesse. Mais que pouvait-elle y faire? Le Ministère avait ses droits sur Poudlard, bon sang! L'école ne pouvait pas se débrouiller toute seule. Et après les évènements, il avait paru normal à la directrice de laisser le Mnistre intervenir auprès des élèves. Mais on lui avait reproché de perdre en crédibilité. O'Toole lui rappelait avec une telle...aisance, un tel calme, que c'en était presque frustrant. Lui, il était journaliste, il ne faisait que regarder et critiquer. Il n'avait pas à gérer une école à une époque de divergences idéologiques qui pouvaient mener à une guerre. Parfois, Liz aurait bien laissé sa place à tous ces gens qui critiquaient ses actions. Ca lui ferait des vacances quelques temps.

Puis ce fut le coup de grâce.

« Maximilian Thorne était à Poudlard cette semaine.".

Liz se figea sur place, les yeux écarquillés. Oui, elle aurait du retenir cette réaction, que la plume à papote ne manquera pas de noter. Nicholas continua sur sa lancée, sur la neutralité de Poudlard, la confiance des parents, les camps, mais Liz ne l'écoutait plus vraiment. Comment avait-il pu savoir que Thorne était à Poudlard cette semaine? Les seuls à être au courant étaient Alexandre et les deux principaux intéressés. Et Alexandre ne l'aurait pas dit à un journaliste. Bon sang, ca sentait le roussi. Sérieusement. La venur du Ministre n'était pas censée être rendue publique. Les gens allaient se faire des tas d'idées sur les relations entre Poudlard et Thorne. Thorne était fermement anti-MO, aors que Liz défendait fermement la neutralité de son école.
O'Toole s'adossa contre sa chaise, et Elizabeth comprit qu'elle devrait répondre, se dépatouiller avec ça. Elle ne souriait plus. Il allait falloir qu'elle trouve les bons mots.

-Maximilian Thorne n'était en aucun cas présent pour intérférer dans mes choix. Sa visite avait un tout autre but, qui d'ailleurs ne concerne qui lui et moi. Mes choix, tant au niveau des recrutements que de la politique de Poudlard, sont totalement libres. Le Ministère ne s'introduit pas dans mes affaires, je ne m'introduis pas dans les siennes, c'est aussi simple que ça. Nous sommes simplement en coopération.

Elle eut un semi-sourire. Elle avait eu du mal à faire comprendre cela à Maximilian Thorne, d'ailleurs. Thorne avait cru qu'il pouvait ramener son grain de sel à poudlard. Liz lui avait montré qu'elle décidait seule.

-Je suis bien consciente, monsieur O'Toole, que les personnes neutres sont en voie d'extinction. Poudlard compte des partisans comme des détracteurs du Mouvement d'Ouverture. Et je n'ai pas le pouvoir de les obliger à rester neutres. Mais Poudlard est et restera un terrain neutre, tant que je serai à sa tête.

Non mais, il insinuait quoi, l'irlandais? Qu'elle se ramollissait? Qu'elle laissait Thorne et son Ministère diriger son école? Elle n'allait pas se laisser faire! Elle n'allait pas laisser cette fichue Plume à Papote donner une image négative de Poudlard et de sa direction!





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