The Sorcerers' Tales
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Pile, Esther et Face, Alissa.

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Invité

MessageSujet: Pile, Esther et Face, Alissa. Pile, Esther et Face, Alissa.  EmptyMar 21 Aoû - 8:23
Alissa Enora Nott
« Pour gagner aux échecs, il suffit de savoir inventer ses propres règles. »




— Âge : 16 ans.
— Surnoms : Ali.
— Année : Sixième année
— Date et lieu de naissance : 5 Mars 2005, comté de Nottinghamshire en Angleterre.
— Statut de Sang : Sang-Pur
— Situation Sociale : Fortuné
— Origine : Anglaise
— Avatar : Kaya Scodelario

— Patronus : Un Pic-vert. Cet animal symbolise la protection et la sécurité, des choses qui entoure Alissa par la présence de son grand frère un peu trop protecteur ainsi que par sa sœur Esther qui lui apporte également beaucoup de soutien et de sécurité.
— Épouvantard : Le vide
— Amortentia : Une odeur de chocolat blanc accompagnée d’un parfum de rose.
— Baguette Magique : 28 cm, en bois d’Orme et contenant un ventricule de Dragon.
— Familier : Un grand-duc nommé Edel.
— Particularité(s) : Alissa est très douée en ce qui concerne la recherche de faiblesses d’autrui. Et en général, une fois qu’elle en trouve, elle se garde le droit de les exploiter au cas où cela lui serait bénéfique. On pourrait également évoquer son goût prononcé pour la mode depuis toute petite et qui a fait d’elle une couturière hors pair.

Vie de Famille
« A jamais liée à sa famille. »


Alissa est la plus jeune de la famille Nott, une famille qui a toujours été fière du statut de sang-pur qui circulait de génération en génération en son sein. Si Aujourd’hui, on ne peut plus exprimer cette même fierté en vue des changements d’idéologies de la communauté magique, les Nott restent tout de même une famille fortunée et qui n’a toujours pas fini d’étendre son influence. De par son poste de cadre en tant que directeur du département de la coopération magique internationale, Théodore Nott assure un certain respect de la part des autres sorciers et sa réputation reste correcte bien que les temps eurent bien changé. Selon Alissa, il en est arrivé là après un lourd labeur effectué durant toutes ces années et c’est bien pour cela qu’elle lui voue un profond respect. Elle a toujours été heureuse de la fierté qu’il portait en elle et elle a toujours fait de son mieux pour qu’il continue de l’apercevoir comme la fille modèle qui irait bien loin plus tard, quitte à lui dissimuler des choses fâcheuses. Cette fierté, elle le ressent comme une preuve d’amour alors que son père est une personne assez froide et peu entrain à dévoiler ses sentiments. Il est alors hors de question de descendre dans son estime ; ce serait comme perdre cette affection déjà peu démontrée.

Daphné Nott est la femme de Théodore, et par extension, la mère de la jeune Alissa. Elle a toujours été quelqu’un d’aimant envers ses enfants et même si elle se montrait plutôt discrète, elle reste une sorcière honnête plutôt bien socialisée. Chez elle, Alissa y retrouve tout ce qui manque chez son père, à savoir l’expression de l’affection ainsi que le réconfort quand elle pouvait se confier à elle.

Armand est le fils aîné de la famille et toutes les plus grandes responsabilités ont toujours reposé sur ses épaules. Lui aussi n’a pas eut la chance de pouvoir connaître de la tendresse de la part de son père mais il a, tout comme Alissa, obtenu la fierté de Théodore. Puisqu’il est de sexe masculin, ce sera donc lui le prochain héritier de la famille. Les jumelles l’apprécient énormément mais chacune d’elle le trouve un peu trop protecteur sur les bords. Aujourd’hui, il travaille au Ministère en tant qu’Oubliator et même s'il ne vit plus au manoir familial, il arrive que les jumelles puissent lui rendre visite durant les vacances scolaires. Ils s’écrivent souvent pour se donner des nouvelles ou parler des articles à la une de la Gazette mais Ali a plus l’impression que les sujets de ces lettres n’évoquent que sa propre sécurité.

Parlons maintenant d’Esther, la jumelle d’Alissa. Elles ont toujours vécu ensemble, ne se séparant presque jamais. Beaucoup de choses les opposaient maisons à Poudlard et manière d’être et pourtant, cela n’a jamais rendu leurs relations bien conflictuelles. Disons, qu’elles sont plutôt compliquées. On ne peut pas parler de conflits mais plutôt d’une certaine rivalité concernant certaines choses mais cette rivalité reste plutôt estompée par rapport à l’amour mutuel qu’elle se porte l’une pour l’autre. A l’école, leur maison différente ont rendu moins nombreuses leurs fréquentations et pourtant, leur lien fraternel finit toujours par les relier. Elles sont à la fois proches et éloignées, également rivales mais elles se soutiennent quoi qu’il arrive. Etant chacune la face d’une même pièce, elles se complètent ; alors qu’Esther s’en sort plutôt bien dans le milieu intellectuel, Ali brille dans le social en devenant, par exemple, la fille préférée de Daphné Nott.


Apparence Physique
« Parfois, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être. »


Un seul sourire et on a l’impression qu’elle nous apprécie, qu’elle désire plus de proximité et qu’elle aime également plaire. Remarque, ce n’est parfois pas faux mais mieux vaut rester sur ses gardes quand un des sourires d’Alissa se trace pour tromper une personne. Le sourire de la demoiselle fait parti de ses atouts qu’elle utilise pour charmer n’importe laquelle de ses cibles et souvent, cela marche très bien. Depuis toute petite, ses lèvres ne l’ont jamais trahie et quand bien même des microexpressions pouvaient se dessiner sur elles pour marquer un mensonge sorti de la bouche d’Alissa, peu de personnes n’étaient en capacité de les voir. C’est aussi en partie son sourire qui démarque son physique de celui des autres puisqu’à la base, on pourrait la trouver banale. « Une simple brune aux yeux bleus, taille moyenne, plutôt fine » dirait-on en l’apercevant de loin. C’est ce qu’on dit également d’Esther quand on ne la connait pas. Heureusement, les deux filles ont sut comment ressortir de cette banalité apparente par leur tempérament plutôt fort. Et puis, une fois qu’on les a approchées, on se rend compte que les avoir jugées comme étant des filles ordinaires n’avait été qu’une erreur. En effet Alissa, autant que sa sœur, a beau avoir le visage fin et pourtant, ses traits lui apportent quelque chose d’assez spécial qui font qu’au final, on oublie rarement à quoi elle ressemble. Son teint pâle rappelle celui d’une poupée de porcelaine et cette blancheur fait ressortir le bleu presque océan de ses yeux. Parfois, sous une certaine luminosité, on a l’impression qu’elle manque cruellement de couleur à cause de sa peau mais elle ne paraît pas pour autant comme une fille fade étant donné que ses iris colorées et que la couleur foncée de ses cheveux lui offrent du caractère.

Quand elle était petite, des peintres engagés par la famille finissaient toujours par prendre plaisir à peindre son portrait, surtout ses yeux qui s’avéraient envoûtants. De profil, Alissa s’apprécie et de toute manière, elle avait toujours aimé son propre physique. L’arrogance et le narcissisme ne manquaient pas chez elle. Esther lui disait parfois qu’elle n’aimait pas trop la forme que prenait leur nez mais la cadette n’a pour autant jamais été influencée par cette remarque, trouvant que leur nez était parfait et si mignon de profil. Enfant, tout le monde lui avait dit qu’elle était la plus mignonne donc elle n’avait jamais remit en cause son enveloppe corporelle.

Au niveau du corps, il est plutôt très fin même si ses formes sont plutôt bien tracées. En revanche, dans certains vêtements, elle peut avoir un aspect anorexique mais cela s’explique aussi par le fait qu’elle n’a jamais eu un grand appétit. N’étant pas du genre à grignoter, conformément à ce que lui disait sa mère sur les bonnes habitudes alimentaires à prendre, elle ne peut alors pas prendre beaucoup de poids.

Etant par conséquent légère, il n’est pas bien dur de la porter mais cela ne signifie pas qu’il est si facile de s’en prendre à elle. Dans ses poings se cachent une certaine force qui étrangement contraste avec ses bras fins. Et puis, elle a apprit à tirer les avantages de sa minceur par une certaine agilité et une souplesse marquante par ses étirements fréquents pour rester en forme. Dans sa démarche, on revoit ses airs d’arrogance et emplis d’une grâce et d’élégance naturels dus à son éducation au sein de la haute société. Jamais elle n’arpenterait un couloir en se courbant, non, elle avancerait en permanence avec assurance et fierté en restant droite. Quand elle apprécie une personne, cette dernière a droit à un sourire et un regard jovial mais si l’hostilité se place entre elle et Alissa, alors ce ne serait qu’un regard méprisant et hautain ainsi qu’un rictus au coin de ses lèvres qu’elle lui adresserait.

Question mode, Alissa est excellente en couture magique, art qu’elle a appris de sa mère depuis bien longtemps. Elle connait tous les sorts permettant de se confectionner à elle-même de magnifiques vêtements, que ce soit des chemisiers, des robes ou bien des jupes. Quand elle passe en boutique de lingerie, c’est plus pour acquérir du tissu et des boutons que pour se payer des habits. Après, il y a toujours des exceptions comme lorsqu’elle a un petit coup de cœur pour un vêtement fraîchement sorti en vitrine. Tout cela indique qu’Alissa est une personne qui prend soin d’elle et qui tient à garder l’image qu’elle a chez son entourage. On ne la verra donc quasiment jamais se négliger.

Caractère
« Certains défauts deviennent des qualités quand ils vous permettent de bien vivre et de gagner. »


Alissa n’a jamais été une personne timide et hésitante à s’ouvrir aux autres. Bien au contraire, elle ne connaissait pas cette réticence même quand elle n’était qu’une enfant un peu naïve. C’était naturel chez elle de pouvoir tenir la conversation avec tout le monde, spécialement avec les adultes avec qui elle se sentait mieux à son aise. Elle n’a jamais eu de difficulté à se faire des relations amicales, il lui suffisait d’engager un peu la conversation avant d’être rapidement appréciée par les autres. Ce fut le cas lors de son enfance au Manoir des Nott où elle avait pu attirer l’attention des mômes du voisinage. Son entrée à Poudlard avait développé encore plus cette facette d’elle. Devenue aujourd’hui une jeune fille jouant dans le social et tentant de maintenir une bonne image d’elle, Alissa a su appâter les bonnes personnes afin de pouvoir atteindre la popularité dans sa maison puis dans l’école. Cette popularité l’a menée à aimer l’influence qu’elle avait sur certaines catégories de personnes et elle ne rate aucune occasion pour se servir de ses talents d’oratrice pour mieux leur faire comprendre sa façon de penser. Oui, s’il y avait bien une personne manipulatrice dans le lot, c’était bien miss Nott ! Pour les personnes les moins observatrices, elle peut jouer les fausses gentilles pour ensuite mieux renfermer son piège autour d’elles. Elle ne manipule pas tout le monde non plus mais seulement les personnes qui seraient susceptibles de pouvoir lui apporter quelque chose. Cela peut être autant pour des fins fourbes que pour des bonnes causes personnelles. On ne peut pas dire qu’elle soit une fille impartiale loin de là mais quand une injustice la touche de près ainsi que ses compères, Alissa est capable de tout pour y remédier.

Très garce et pas que sur les bords, la brune passe outre l’ennui à l’aide de souffre-douleurs avec qui elle se montre vraiment sans pitié. En général, on compte des élèves de Poufsouffle ou de Gryffondor et plus spécialement les membres du Crew qui lui donnent la nette impression de lui voler sa jumelle Esther. Avec eux, il est clair qu’elle se montre beaucoup moins indifférente dans les conflits qu’elle peut avoir avec ces élèves et c’est quand ses problèmes sont mêlés à sa sœur que l’on peut apercevoir qu’elle est quelqu’un d’assez susceptible et de sensible. Elle a prit l’habitude de ne jamais montrer qu’une chose l’affectait mais quelques fois, elle devait admettre qu’il était si difficile de dissimuler ses inquiétudes ou bien ses colères. Cela avait déjà commencé lors de sa rencontre avec Samara, une amie d’enfance. La première fois qu’elle l’avait vue un peu trop proche d’Esther, elle avait brisé son masque d’indifférente pour aborder celui d’une petite fille en furie. C’est ce qui prouve que ce qui la sort de ses gonds, c’est le fait d’être trop proche d’Esther. Il en est de même pour ses amis ou petits amis pour qui elle ressent une certaine possessivité, quoi qu’un peu moins prononcée que pour sa sœur.

En tant qu’amie, Alissa peut faire preuve de générosité et offrir son écoute à tout problème mais ce qu’elle désire en échange, bien qu’elle ne le dise jamais explicitement, c’est que l’on reste sous son influence : Ne jamais contredire Ali sur un coup de tête, porter de l’intérêt à ses paroles et ne pas la trahir. Elle n’en est pourtant pas moins méchante envers eux, loin de là mais disons qu’au fond d’elle, elle aimait garder un peu le contrôle sur ceux qu’elle fréquentait. Ainsi, elle prendra toujours un grand plaisir à découvrir les faiblesses des gens et à leur tenir le bout du nez grâce à ces failles trouvées. Aussi, une fois qu’un ami sort de ce contrôle et en vint à la trahir, alors c’est la guerre et il faut savoir que la belle n’est pas du genre à se laisser faire. Sur ce côté, on peut dire qu’elle ressemble à Esther qui a beaucoup changé depuis quelques années. Toutes les deux sont affirmées, parfois un peu têtues et sachant riposter en cas de tensions. Toutefois, cette riposte ou cette guerre peut prendre fin dans certaines circonstances car Alissa peut également faire preuve de compréhension surtout si elle était attachée à la personne. Néanmoins, cela reste assez exceptionnel car elle ressent toujours le besoin de garder sa fierté et elle considère le pardon comme une faille dans celle-ci.

Cette fierté, elle la tient tout d’abord du fait d’appartenir à la famille Nott mais aussi par l’envie d’être remarquée auprès de son père. Théodore Nott n’étant pas du genre à murmurer des « Je t’aime », Alissa a alors toujours pensé que l’affection de son père était tapie dans la fierté qu’il éprouvait pour elle. Pour conserver cela, la jeune fille est prête à tout, à commencer par l’école. Faisant le meilleur d'elle-même pour obtenir des notes satisfaisantes, elle a toujours le nez en l’air et l’allure droite quand elle reçoit des lettres de sa part l’incitant à poursuivre ses efforts. Elle ne battait certes pas Esther qui était plus douée qu’elle mais ce qu’elle avait en plus par rapport à elle, c’était le rapprochement avec sa famille. Elle considérait cela comme une compensation.

Rarement entrain de commettre des méfaits si ce n’est martyriser moralement un ou deux Poufsouffle, les professeurs ont tendance à bien l’aimer et ils ne se rendent pas forcément compte que parfois, son attitude n’est que pure hypocrisie et superficialité. Pourtant, elle ne considère pas l'hypocrisie et le mensonge comme des choses à refuter car des fois, cela pouvait s'avérer très utile. Et quand elle devait finir par avouer ses mensonges, elle se cachait derrière l'excuse de la vérité qui blesse ou du mensonge qui fait parti de la vie. En mettant tous ses atouts en avance, elle fait de son mieux pour s'en sortir à Poudlard, dans la limite du possible. En effet, s’il est question de se rendre à la bibliothèque et de dévorer des bouquins pour comprendre une logique, elle ne prendrait pas la peine de le faire et d’ailleurs, il est rare qu’elle se rende dans ce lieu empestant les intellos si ce n’est pour terminer un devoir en vitesse qu’elle aurait du rendre depuis bien longtemps.

Pour terminer cette description, on notera que malgré sa grande détermination, il se peut qu’Alissa fasse preuve de lâcheté lorsque la situation commence beaucoup trop à se corser et qu’elle risque plus de perdre que de gagner. Et puis, parfois la fuite est la meilleure des solutions. Une de ses plus grandes peurs serait sans doute de perdre tout ce qu’elle possédait, que ce soit un capital familial, social ou économique. Pour protéger cela, tous les moyens sont bons et elle ne lâche pas facilement la grappe quand elle a un objectif en tête. Son côté vicieux et réfléchi sont alors ses armes.


Niveaux
« Une fois nos propres règles mises en place, la victoire n'est plus loin. »


Matières obligatoires :
Astronomie → D
Défense Contre les Forces du Mal → O
Sorts & Enchantements → O
Métamorphose → EE
Histoire de la Magie → A
Potions → EE
Botanique → A
Vol → P

Options :

Etude des Runes → EE
Arithmancie → A


L'Histoire d'une Vie
« L'Histoire n'est celle que des gagnants. »


[i] Alissa a jusqu’à maintenant, eut une vie plutôt facile et heureuse. Appartenir à un milieu fortuné dans lequel étaient plongés les Nott lui a permit d’obtenir ce qu’elle voulait auprès de ses parents. Tout comme sa sœur jumelle, elle ne manquait de rien. Leur naissance a constitué un véritable bonheur pour la famille d’autant plus que donner vie à deux bébés jumeaux restait un fait peu courant. Mais le plus heureux avait été le frère aîné, Armand, qui voyait en ses sœurs, deux personnes avec qui pouvoir s’amuser et quitter ses quatre années de petite solitude. Il aurait préféré que ce soit des jumeaux parce qu’il pensait que si cela avait été le cas, il aurait pu les initier à des jeux plus masculins. Toutefois, il n’avait jamais éprouvé le moindre regret à l’égard d’Alissa et Esther, bien au contraire, il les a toujours aimées sans exception durant leur enfance et au-delà de celle-ci. D’ailleurs, si on devait parler de l’enfance de ces trois jeunes gens, un des grands points à évoquer serait qu’ils ont grandi dans l’amour et la sécurité. Certes, le père Nott était loin d’être le genre de personne à vouloir porter ses enfants durant des heures et des heures et à accepter de vouloir jouer avec eux mais la mère Daphné était là pour compenser cela, apportant tout son amour et sa tendresse quand elle se retrouvait en présence de ses enfants. Si au départ elle ne comptait aucun favoris parmi ses progénitures placés sur un pied d’égalité, elle avait tout de même dû s’avouer qu’avec le temps, elle préférait un peu plus Alissa à Esther.

Ce petit favoritisme prenait sa source dans le développement plus rapide chez Esther que chez sa sœur parce qu’elle avait plus de facilité à comprendre certaines choses complexes qu’un enfant normal aurait du mal à saisir et cette intelligence se traduisait par sa curiosité sans égale. Sans arrêt entrain de poser des questions sur son environnement alors que sa jumelle se taisait et se contentait d’observer, Daphné ainsi que Théodore commençaient à craindre l’idée qu’elle ne puisse devenir un de ces surdoués qui finissaient à Serdaigle, en général. Ils n’arrivaient pas à concevoir l’idée que ce simple bébé puisse briser les plus vieilles traditions de famille à cause de son éventuel « génie ». Cependant, sa famille considéra qu’elle était encore trop jeune pour qu’on puisse en juger son avenir. Avec le temps, peut-être que d’autres caractères viendraient prendre le dessus sur sa timidité. Cela n’empêche qu’ils reposaient bien plus de choses sur la petite Alissa qui semblait assez différente de sa sœur. Elle, n’était pas timide. Quand elle devait sortir du Manoir et qu’elle apercevait sa mère en compagnie de personnes de son réseau social, elle ne réfléchissait pas longtemps avant d’aller parler à ces inconnus et à leur montrer son fameux sourire pour qu’ils finissent par fondre devant son côté mignon. Ce côté-là, c’était comme une arme qu’elle utilisait pour attirer l’attention ainsi que les compliments. Et questions compliments, ce n’était pas cela qui manquait chez elle et la petite fille ne cachait jamais sa fierté d’être appréciée par ces adultes. D’ailleurs, elle éprouvait plus d’importance à l’image qu’elle renvoyait aux plus vieux plutôt qu’aux plus jeunes car elle sentait qu’elle pouvait tirer d’avantage de bonnes choses auprès d’eux.

Alissa a toujours ressenti un certain plaisir à ces jeux de manières de la haute société, celle qui consistait à obtenir une grâce et une élégance naturelle. Elle avait toujours le sourire aux lèvres en portant ses nouvelles robes achetées par sa mère pour ensuite entendre des voix lui dire à quel point elle était la fille la plus mignonne et que plus tard, elle pourrait séduire le garçon de son choix. Pratiquer ces manières apprises en permanence durant des soirées organisées s’était donc avéré être quelque chose de très agréable et de facile à faire pour elle et elle croyait au fait que ce succès auprès des autres personnes de l’aristocratie ne venait que de son talent. Elle le disait souvent à Esther quand cette dernière lui demandait comment elle faisait pour gérer la situation. Ce qui différenciait les jumelles se creusait d’avantage car Esther ne semblait pas à l’aise avec ces traditions de haute société qui demandait une certaine superficialité et de l’hypocrisie pour plaire. Plus on plaisait et plus on le profit pleuvait. Théodore avait enseigné ce genre de choses aux trois enfants mais c’était surtout Armand qui était censé les appliquer en priorité, vu qu’il était l’héritier de la famille. Sur lui, reposait beaucoup de responsabilités et de devoirs et s’il y avait bien une personne qui ne devait pas decevoir l’honneur des Nott, c’était bien lui. Alissa se demandait quelques fois comment il faisait pour ne pas craquer sous la pression que tout cela devait lui imposait mais au final, elle se disait que ce n’était qu’une question de talent, qu’elle possédait elle aussi. Le grand frère accomplirait de grandes choses plus tard, elle en était certaine et c’est en sachant ceci qu’elle fut prise d’une vague d’ambition et de rêves, songeant qu’elle aussi finirait par briller. Après tout, toute sa famille n’avait jamais fini dans la misère, tous étaient parvenus à quelque chose. Même Esther, derrière sa bulle emplie de timidité, saurait très bien s’en sortir.

Ce fut d’ailleurs Esther qui manifesta ses dons magiques en première. Elle était assez précoce sachant qu’en général, on faisait involontairement usage de magie vers sept ans. Inutile de préciser que les parents Nott furent satisfaits d’elle quand ils le surent mais peut-être se réjouissaient-il un peu trop. L’arrivage de cette magie était suivie de beaucoup plus de bêtises. Si les jumelles s’amusaient auparavant un peu trop pour Théodore, à partir de ce moment-là c’était bien pire car elles ne parvenaient plus trop à s’arrêter. Les dons magiques d’Esther fascinaient Alissa qui n’arrivaient pas encore à faire comme elle et souvent, elle demandait à sa sœur de lui faire des tours mais cette magie ne marchait pas sur commande. Tout d’abord, cela dépendait de l’état psychologique de la petite. Ayant peur du noir, elle avait sans cesse besoin de dormir avec une lumière rassurante qui n’était pas
au goût de sa petite sœur. Cette dernière, bien que ses cris de protestations furent nombreux, ne put rien faire contre les lumières qui s’allumaient toutes seules. La flemme bleue d’une veilleuse, achetée par le père des fillettes, finit par résoudre le problème. Cependant, ce n’était pas la seule fois où Alissa put être spectatrice de cette magie enfantine et à chaque fois, elle était présente lorsque les deux petites commettaient des méfaits. Les défis, la cadette les adorait et s’il y avait bien une personne qui était là pour les accomplir c’était bien Esther. Quand il s’agissait de récupérer une peluche perchée à un arbre ou sous la glace, elle était partante. La voir se jeter rapidement sur les objets jetés impressionnait Alissa qui se demandait d’où sa frangine sortait courage. Elle aussi avait un certain culot mais quand il était question de choses plus ardues, ce n’était pas elle qui était la première partante. Elle pensait donc que c’était le fait de pouvoir faire de la magie qui mettait sa sœur en confiance et s’imaginer cela la rendait si pressée à l’idée de manifester à son tour son potentiel. Avec cela, elle aurait de quoi épater encore plus les adultes. En attendant, elle continuait de tester les compétences d’Esther tout en profitant pour s’amuser un maximum avec elle.

Parfois, Armand les accompagnait dans leurs petites aventures mais il passait surtout son temps à les protéger et à leur donner des conseils. Il appréciait beaucoup se tenir en leur compagnie, cela lui permettait d’oublier qu’il était un poil jaloux de ce lien de jumelles et aussi de pouvoir s’amuser alors que son père se montrait toujours sérieux dans son éducation. Il avait beau être le chouchou de Théodore, il n’était pas contre le fait de se détendre par moments et l’idée de pouvoir surveiller un peu ses sœurs pour que rien ne leur arrive lui plaisait. En tout cas, Alissa n’aimait pas tellement cette surprotection qu’elle trouvait un peu omniprésente. Elle aimait gérer la situation à sa sauce même si elle finissait toujours par remercier Esther quand elle la tirait de ses problèmes alors que ses propres plans de secours tombaient à l’eau.

En effet, on pourrait dire que c’était la plus jeune des deux qui s’occupaient bien de tout, en incitant son aînée à la suivre mais au final, cette l’aînée qui protégeait la jeune. Ensemble, elles ont enchaîné des excursions secrètes surtout quand Alissa manifesta à son tour ses dons magiques qui lui servaient autant d’excuses à des bêtises volontaires que de prétextes pour en faire. Bizarrement, elle avait tendance à ouvrir inconsciemment les portes et à les fermer. De cette façon, elle avait permit à elle-même et sa sœur d’entrer dans la bibliothèque familiale, habituellement fermée. Bien sur, il avait fallu qu’elle ne s’acharne sur la poignée de la porte avant de sentir la colère puis la magie monter en elle. Quand Alissa s’y rendait, elle feuilletait les livres par curiosité mais l’envie de dévorer toutes les pages ne lui venait pas à l’esprit. Sa compère pouvait bien s’y intéresser mais elle, ce n’était pas sa tasse de thé. Le mieux qu’elle faisait, c’était de commenter les images qu’elle pouvait observer, sans plus. Personne n’avait réussi à lui faire découvrir la facette intellectuelle qu’offrait la lecture, pas même leurs professeurs particuliers. Elle ne faisait que les écouter parler et encaisser les informations mais jamais elle ne partait se renseigner un peu plus sur ce qu’on lui apprenait. Le monde magique l’intéressait, certes, mais cela lui semblait finalement banal car elle vivait en plein dans ce monde. Quant à l’univers non magique, elle n’en avait que faire et de toute manière, ces professeurs particuliers n’avaient guère le droit de débiter d’avantage d’infos sur les moldus au risque de se faire virer. Par contre, s’il y avait bien une chose qu’elle n’aimait pas tellement, c’était la passion familiale pour la Fauconnerie. Bien qu’elle dut se forcer à bien faire les choses durant cette chasse à l’aide de rapaces, elle n’y éprouvait que peu de plaisir et bien souvent, elle esquissait de faux sourires de joie à l’idée de pratiquer cet art. Mystérieusement, Esther avait du mal et semblait effrayer les animaux. La voir tenter de se débrouiller était bien plus amusant qu’autre chose, pour Alissa.

Au niveau des relations, les deux petites fréquentaient les enfants du voisinage qui les appréciaient et n’étaient alors pas enfermées dans un entre-soi. Elles savaient quand même faire le tri dans leur réseau social, mettant de côté amitiés et familles. Durant les diners de famille, ils n’étaient plus question d’évoquer les enfants du village car il s’agissait du seul moment où elles pouvaient retrouver des cousins et des cousines et notamment Scorpius Malefoy dont la mère était la sœur de Daphné. Elles s’entendaient plutôt bien avec et leurs relations n’étaient pas simplement cordiales, ils leur arrivaient de s’amuser ensemble. Pourtant, s’il y avait bien une personne ayant marqué leur réseau, c’était bien une petite sorcière nommée Samara. Elle venait d’Australie et la première fois qu’elle était venue passer des vacances en Grande Bretagne, Esther l’avait déjà remarquée. Au niveau du tempérament, Samara ressemblait un peu plus à Alissa par leur côté plus extraverti alors qu’Esther restait toujours aussi timide et renfermée. On dit souvent « qui se ressemblent s’assemblent » et pourtant, dans le cas de ces trois filles, ce fut plutôt « les opposés s’attirent ». Au fil du temps, Alissa avait l’impression que l’Australienne prenait un peu trop de place dans la vie d’Esther durant l’été, d’autant plus que parfois, elle ne s’entendait pas tellement bien avec la blondine. Elles savaient jouer ensemble et se respecter mais elles finissaient toujours en désaccords sur certaines choses stupides. Un jour, elles s’étaient disputées au sujet de quel tissu était faite une robe et après s’être chacune un peu emportée, elles avaient failli faire trembler le sol avec la magie à cause de leurs pulsions colériques. Au final, elle avait finit par lâcher : « C’est MA jumelle, t’y touches pas, c’est la mienne, tu ne me l’as voles pas ! ». Esther avait du faire preuve d’un grand tact pour les calmer et elle avait fini par s’habituer à ce genre de choses. Elle devait penser que ces tensions allaient s’estomper au bout d’un moment mais bien au contraire, cela renforçait la rivalité que ressentait Alissa à l’égard de Samara. Pour elle, cette blondine ne faisait que l’éloigner de sa jumelle. Cette dernière pouvait très bien lui dire qu’elle lui serait toujours liée et que Samara n’était qu’une amie de vacances, mais la jeune Ali n’en était pas tout à fait convaincue. Alors pour fuir sa propre fureur, elle s’en allait profiter du temps avec les enfants du voisinage tout en jetant quelques coups d’œil à sa sœur. Des fois, cela lui faisait un peu mal de voir Esther rire avec l’australienne et chaque jour, elle comptait le nombre de jour restant avant le départ de Samara. Ce qui était pour le moins étrange était que quand elle devait retourner dans son pays, Alissa ressentait quand même une pointe de tristesse et de regrets. Elle ne le montrait pas, bien sur, elle était bien trop fière pour cela mais elle profitait quand même des derniers jours pour passer de bons moments avec cette enfant. Après tout, malgré les querelles, elles restaient des amies et Esther ne cessait de lui imprégner dans le crâne que Samara l’appréciait beaucoup. Hélas, notre héroïne en restait tout de même un peu sceptique. Le restant de l’année, elle était sans arrêt en compagnie de sa sœur et ne faisait jamais une chose sans elle.

A l’âge de dix ans, elles étaient conscientes qu’elles iraient à Poudlard, l’école de sorcellerie en Ecosse. Toute la famille Nott y était allée et tout le monde, depuis plus de dix générations, avait trouvé le confort à la maison de Serpentard. C’était là-bas que, naturellement, voulaient se rendre les deux fillettes. Discutant du fait qu’elles étudieraient la magie ensemble et qu’elles s’aideraient en cas de difficultés, elles ne s’imaginaient pas que le destin leur réserverait autre chose. Pour l’instant, Alissa rêvait d’être la meilleure de sa classe à égalité avec Esther, d’être la meilleure joueuse de son équipe de Quidditch et de punir les méchants élèves en étant préfète. Elle désirait tout, absolument tout. Un an plus tard, elle put cesser de patienter quand elle reçut sa lettre de Poudlard, lui indiquant qu’elle y était inscrite depuis sa naissance et qu’elle devrait acheter les objets cités dans la liste des fournitures. Sourire aux lèvres, elle avait enlacé Esther ce jour-là et avait pressé sa mère pour se rendre au chemin de traverse. Elle en avait presque oublié ses bonnes manières et Armand dut la calmer un peu. Lui, était en cinquième année désormais et devrait passer ses BUSE en fin d’année. Il avait une très bonne expérience des cours et il promit à ses petites sœurs d’être là en cas de besoin. Mais Ali avait refusé cette protection qu’elle trouvait de trop ; elle voulait se débrouiller toute seule. Peu après, elles s’étaient rendues au Chemin de Traverse pour aller acheter ce dont elles avaient besoin. Ce qui avait le plus marqué Alissa, c’était sa visite chez le fabriquant de baguette qui lui avait fait essayé toutes sortes de brindille jusqu’à trouver celle qui lui convenait le mieux. La baguette magique était l’objet qui jouait l’intermédiaire entre le sorcier et la magie et en tenant la sienne de sa main droite, elle ne se sentait plus tellement comme une enfant mais comme une grande fille. Elle effectuait des mouvements dans le vide en imaginant des étincelles de toutes les couleurs jaillissant. Pour s’amuser, les sœurs inventaient des formules puériles et même si ces quelques mots n’avaient aucun effet, elles ne pouvaient s’empêcher de continuer à rire.

Quand elles furent parvenues jusqu’à leur école, elles furent groupées avec d’autres enfants du même âge. Tous étaient ébahis et curieux de savoir ce qui allait leur arriver. Les yeux émerveillés par les décors somptueux du château, les enfants avaient attendu leur tour sur le tabouret où se tenait le fidèle Choixpeau Magique. Quand vint le tour des deux sœurs, ce fut Alissa qui s’assit sur le tabouret en première. Sans hésitation, on l’envoya à la maison de Serpentard où elle fut très bien accueillie autant par les gens qu’elle connaissait déjà que par les parfaits inconnus qui étaient eux aussi vêtus de vert. Lorsqu’elle avait prit place à sa table, elle avait posé sa main à côté d’elle afin de garder une place pour sa jumelle. Malheureusement, elle aurait simplement dut se contenter de la poser sur la table : Esther venait de rejoindre les Gryffondor. Il avait beaucoup hésité, entre le confort et l’intégration facile qu’elle pourrait trouver chez les Serpentard et entre certaines de ses qualités qui faisaient d’elle une lionne. Sur le coup, Alissa était restée bouche bée et immobile. En fait, seuls ses yeux avaient suivi le mouvement de sa sœur allant s’asseoir près des rouges et ors. Selon elle, cela devait être une erreur et elle avait songé à interpeller un professeur pour lui faire repasser le test du Choixpeau. Toutefois, elle en avait pas eu le culot, beaucoup trop stupéfaite pour prononcer le moindre mot. Scorpius l’avait observée à ce moment-là et ayant compris quel mal la rongeait, il était venu lui parler pour la rassurer. Néanmoins, bien que l’attention eut été touchante, cela n’avait pas été suffisant. Si Esther était chez les rouges, maison assez rivale avec les verts, cela signifiait qu’elles ne se verraient plus énormément en dehors des cours. Cette idée, elle ne parvenait pas à la concevoir, en plus du fait que Samara aussi avait été inscrite à Poudlard et qu’elle profiterait certainement de l’éloignement des deux jumelles pour se rapprocher d’Esther. C’était du moins ce qu’Alissa pensait. Les choses allaient un peu changer et elle n’eut pas tort.

Tout d’abord quand sa famille apprit les résultats de cette répartition, ils n’avaient pas caché leur surprise dans la lettre qu’ils leur avaient renvoyée. Serdaigle aurait certes était préférable que Gryffondor. On ne peut pas dire que la couleur rouge n’ait pas affecté les relations d’Esther, loin de là. Au fil du temps, cela l’a un peu éloignée de sa famille sauf Alissa qui considérait son lien fraternel bien plus important qu’une maison de Poudlard. Durant sa première année, elle avait tout tenté pour être en permanence avec sa jumelle sauf le soir. Elle l’attendait devant le portrait de la salle commune pour aller déjeuner et l’a raccompagnait au soir. Seulement, ce genre d’habitudes ne dura pas bien longtemps. Influencées chacune par les différentes communautés qui peuplaient Gryffondor et Serpentard, elles prenaient peu à peu le temps de connaître leurs camarades et de rejoindre des groupes d’amis. C’est à Serpentard qu’Alissa put développer ses ambitions et montrer d’avantage sa détermination à chaque épreuve. Durant les années qui ont suivi son entrée au château, elle était parvenue facilement à se faire une place parmi les vipères et ce n’était pas la popularité qui manquait chez elle, bien au contraire. Cette position lui plaisait d’autant plus qu’elle plaisait beaucoup aux garçons. Cela lui rappelait qu’à l’époque, les gens la trouvaient tellement mignonne et qu’on lui assurait que son charme saurait faire tomber plus d’un homme. Ils n’avaient pas eu tort. Les adultes ont toujours l’œil pour ce genre de choses et c’était bien pour cela qu’Alissa éprouvait un malin plaisir à se faire remarquer auprès d’eux.

A l’école, elle eut l’occasion de se servir de son élégance naturelle et de ses talents oratoires pour se faire apprécier du corps professoral. Ces liens positifs qu’elle entretenait avec eux lui permettait de pouvoir obtenir d’avantages d’explications quand elle ne comprenait pas un sujet de cours ou bien d’accéder à certaines faveurs comme l’acquisition d’un livre situé à la Réserve, par simple soif de connaissance. En réalité, c’était plus pour étudier les thèmes un poil malsains en compagnie de ses amis mais cela, les enseignants l’ignoraient tellement ses jolies expressions dissimulaient ses intentions. Mais au niveau des notes, elle avait beau s’en sortir impeccablement, elle n’avait jamais pu accomplir son rêve d’être la meilleure de sa classe. Esther se montrait bien plus forte ainsi que d’autres élèves. Ali pouvait travailler aussi durement qu’elle le pouvait mais cela semblait ne jamais suffire, c’était exactement comme si sa sœur avait quelque chose en plus qu’elle ne pourrait acquérir même si elle le souhaitait au fond d’elle. Au final, elle disait abandonner la compétition mais même aujourd’hui, une certaine rivalité douce n’a jamais cessé d’être entre les deux jeunes filles et Ali n’a jamais véritablement laisser tomber la compétition. Elle se consacra juste un peu plus à l’image qu’elle renvoyait aux autres. Pour avoir une belle vie sociale, il fallait avoir du caractère et ne pas se laisser faire. Manger plutôt qu’être mangée. Cette idéologie était le résultat de son côté ambitieux, fourbe et déterminé. C’est en pensant de cette façon qu’elle est devenue une personne manipulatrice et garce n’hésitant pas à influencer les gens ou bien à leur faire du chantage pour obtenir ce qu’elle veut. Un exemple ?La saleté d’Emily Smith de Poufsouffle. Celle qui croit que « chez elle, en Amérique c’est beaucoup mieux ! ». Elle a toujours été un des souffre douleur de la verte et argent.

On pourrait aussi parler de sa grande facilité à découvrir les faiblesses des gens et s’en servir. Bien souvent, les gens dévoilent beaucoup trop de choses d’eux-mêmes sans qu’on ait à leur poser trop de questions. Il suffit de prendre l’exemple de Lorcan Scamander, un Poufsouffle avec qui Alissa s’entend plutôt bien. Il est du genre si bavard qu’Alissa connait beaucoup plus de choses sur lui qu’il n’en connait sur elle. En général, elle se tait et se contente de l’écouter. Et elle agit de cette façon avec d’autres personnes, tout dépend de comment ils sont. Mais s’il y a bien une chose qu’elle ne ferait pas, ce serait avouer ses propres faiblesses et ses peurs. Elle ne le dit pas et joue les impassibles mais depuis les évènements actuels à propos de la montée au pouvoir du Mouvement d’Ouverture, elle craint pour sa famille. Parfois, elle se rassure elle-même en pensant que les Nott avait assez d’influence et de bonne image sur la communauté magique pour s’en sortir mais jamais rien n’est sûr. En tout cas, elle reste fermement opposée à ce mouvement qui prône la liaison entre moldus et sorciers et qui discriminent les sang-pur à cause de leur entre-soi et des anciennes croyances comme celle qui dictait qu’ils étaient supérieurs aux autres. La dernière chose qu’elle voudrait voir venir, ce serait sa propre famille déchirée et misérable.

Cette peur la pousse donc à ne jamais s’éloigner trop longtemps d’Esther et de profiter de chaque occasion de la voir afin de s’amuser un peu avec elle ou bien de discuter simplement. Elles étaient sûrement plus indépendantes l’une de l’autre mais au fond, elles restaient proches. Cela ne les empêchait pas de s’asseoir côte à côte en cours et même si Alissa ne peut guère supporter la plupart des fréquentations de sa sœur, elle tente de ne pas leur prêter trop d’attention. Parfois, cela marche…ou pas. Le Crew est le nom du groupe de Gryffondor qu’à intégrer son aînée et Ali n’a jamais vu cette intégration comme une bonne chose. Depuis qu’Esther en fait partie, elle a beaucoup changé, voire un peu trop. Désormais, on ne fait plus face à la petite fille timide et réservée, vivant dans l’ombre de sa cadette mais on se tient face à une jeune femme plus affirmée, forte et passant son temps à faire des bêtises. Ce changement n’est pas très apprécié des Nott mais Alissa n’en tient pas tellement rigueur tant qu’elle peut toujours être proche d’elle. C’est aussi en s’éloignant quelques fois d’elle et en la retrouvant par la suite qu’elle a constaté qu’une autre modification avait opérée sur sa frangine. Elle n’avait jamais fait le lien quand elle était jeune, quand Esther lui demandait ce qu’était l’amour. L’amour avait toujours été pour elle la liaison entre un homme et une femme car c’était ainsi qu’on lui définissait la chose. Cependant, sa jumelle avait apporté sa propre définition, en assumant ne pas être hétérosexuelle. Ce fait surprenant n’a pourtant pas affecté notre protagoniste mais elle admet parfois qu’elle n’aime pas voir Esther tourner autour de ses propres amies. La raison en est simple ; le Crew était déjà entrain de lui voler sa jumelle alors si ses propres copines s’y mettaient aussi, Ali ne pourrait plus le supporter. Les ennemis à abattre, il y en a pleins sur sa liste ; tous les membres de ce foutu groupe, notamment Duncan MacFusty ; il avait beau être un cousin très éloigné, il ne restait pas moins un peu trop proche d’Esther. Sur son échiquier, il était la pièce maîtresse à détruire pour faire un échec et mat.

Derrière l'Écran
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— Pseudo : Lilany
— Âge : 17 ans
— Région : Champagne Ardennes
— Personnage inventé, PV ou scénario ? Scénario
— Multicompte ? Non
— Comment nous as-tu trouvés ? Par un top-site.
— Quelque chose à ajouter ? J’adore le contexte du forum, je le trouve franchement original ^^ Et aussi, j’ai un coup de cœur pour le codage qui a été une des premières choses qui m’ont poussée à venir m’inscrire ici.
— Code du Règlement : Finite Incantatem


Dernière édition par Alissa E. Nott le Mer 22 Aoû - 5:40, édité 8 fois

Nioclàs Ó Tuathail

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Rappeltou
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Baguette: Bois de Sycomore, ventricule de coeur de dragon, 34,6cm, plutôt rigide

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Nioclàs Ó Tuathail
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MessageSujet: Re: Pile, Esther et Face, Alissa. Pile, Esther et Face, Alissa.  EmptyMar 21 Aoû - 9:48
Eh beh, tu nous fais tout un roman *_*
Ca va être sympathique à lire tout ça !

Pas de souci pour le temps en rab, pour la fiche Smile Prends le temps qu'il faut !




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Invité

MessageSujet: Re: Pile, Esther et Face, Alissa. Pile, Esther et Face, Alissa.  EmptyMer 22 Aoû - 5:34
Bonsoir,

Je tiens à vous prévenir que j'ai terminé ma fiche Smile

Choixpeau Magique

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Choixpeau Magique
Choixpeau

MessageSujet: Re: Pile, Esther et Face, Alissa. Pile, Esther et Face, Alissa.  EmptyMer 22 Aoû - 9:43
"C'est une jeune fille bien singulière que je vois là. Pas de courage, pas de curiosité... Mais une ambition de se faire une place dans son monde et une fierté, ou devrais-je plutôt dire une arrogance, prononcées. Sans nul doute ta place se trouve à..."

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Serpentard !

Tu peux d'ores et déjà aller faire un tour dans la partie rp du forum qui s'ouvre à toi ! N'hésite pas, avant toute chose, à faire ta fiche de liens et ta fiche de rps ~
Le staff t'encourage également à aller faire un tour du côté des concours et des défis, pour voir ce que les animations que propose le forum, et y participer !
N'hésite pas non plus à aller faire un tour sur la ChatBox pour faire connaissance avec les autres joueurs de The Sorcerers' Tales !

Bienvenue, et bon jeu ~

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