The Sorcerers' Tales
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Ébène & Carmin | Libre

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Séraphine E. Mistaken

Messages : 532

Rappeltou
Statut de Sang : Née Moldu
Baguette: Bois de cerisier, ventricule de coeur de dragon, 27,5 cm, très souple.

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Séraphine E. Mistaken
Serpentard

MessageSujet: Ébène & Carmin | Libre Ébène & Carmin | Libre EmptyDim 13 Jan - 15:42
Dimanche 19 Septembre

Pof !
Un nuage d'une épaisse fumée violacée s'échappe du chaudron et s'élève en de tendres volutes vers le plafond. Un première année, fasciné par la préparation, regarde fixement son aînée évoluer face à sa potion. Cela fait bien une heure que la septième année est occupée à jouer avec les textures, les couleurs et autres choses qui peuvent advenir dans le petit récipient d'étain. Elle a allumé le feu sous ce dernier un quart d'heure plus tôt et, au fur et à mesure que ça mijote, elle mélange, rajoute une pincée de ceci, une larme de cela, avec un oeil aussi consciencieux que possible.
Avant de se lancer dans cette grande aventure, elle a tout de même parler un petit peu avec Siobhan de ses intentions et la composition de la potion – après tout, l'experte en potions, de leur trio, c'était bien elle. Elles avaient débattu des vertus de la belladone, réfléchi sur les effets indésirables du sang de salamandre, nourri les réflexions l'une de l'autre.
C'est que la situation était tout à fait sérieuse et demandait une préparation minutieuse.
Cette blondeur ne pouvait plus continuer. Séraphine avait tenté tout un tas de choses, shampoing, potions, sortilèges et jusqu'ici, rien n'y avait fait. Hors de question pour elle de recourir à la bonne vieille méthode moldue qui lui permettrait de teindre ses cheveux. Rien ne saurait retracer l'ébène délicat de ses boucles, rien ne pourrait rivaliser avec la superbe couleur qu'elle arborait au naturel.
Mais elle n'abandonnait pas. Après plus d'une semaine de torture, durant laquelle elle s'était efforcée de tenir avec fierté sa nouvelle chevelure, elle comptait bien venir à bout de cette teinte d'or. Elle n'était pas Boucle d'Or ! C'était horriblement malsain, d'autant plus qu'elle couchait avec Papa Ours, quoi. Non, non, non ! Alors la veille au soir, il y avait eu conseil de guerre entre elle, Vanessa et Siobhan, ses deux meilleures amies. Elles s'étaient concertées, avaient conçu une recette pour le moins prometteuse.
Et voici donc à quoi la jeune fille était alors occupée. Elle se penche au dessus du chaudron une fois de le nuage de fumée dissipé, lève sa baguette, fait tourner le liquide avec délicatesse. Une fois dans le sens des aiguilles d'une montre, deux fois dans le sens inverse. Elle répète inlassablement ce petit manège pendant un petit moment, avant de lever sa baguette, de la poser sur la table, et de mettre une pincée de poudre de scarabées dans la mixture.

Cette fois, la fumée qui s'échappe est d'une belle couleur mauve et emplit toute la salle commune. Inodore – fort heureusement – elle attire les regards émerveillés des plus jeunes, à Poudlard depuis assez peu de temps pour continuer à s'étonner de tout, et les râleries des plus âgés, dérangés quelques secondes le temps que tout cela se dissipe.
Séraphine ignore toutes ces manifestations, alimente le feu qui se fait plus fort, d'un coup. La mixture se met à bouillir, et semble se solidifier lentement, jusqu'à devenir pâteuse.
Bingo.
La jeune fille coupe le feu, attrape une fiole dans laquelle elle verse sa préparation qui tire peu à peu vers une couleur nacrée, de nuance résolument mauve, à la texture évoquant plus le satin qu'autre chose. Ce devrait, en théorie, être un plaisir à tartiner sur ses cheveux, tiens ! Et croyez moi que l'adulescente ne tarde guère ; d'un coup de baguette, le chaudron est nettoyé, encore un et il s'échappe pour retourner dans le dortoir des filles de septième année. Et elle agite sa baguette une nouvelle fois et... Des affaires de douche viennent à elle.
Elle ignore le première année qui l'observait avec admiration plus tôt et file aussi sec vers les douches, non loin, désertes en ce début d'après-midi. Elle trottine gentiment jusque là, veille à ce que personne ne soit là, se déshabille, s'entoure d'une serviette, et hop, dans une cabine.

Elle adore venir ici quand les lieux sont vides. C'est une chose qu'elle veille à faire chaque jour, arrivant souvent avant ou bien après les heures où tout le monde se bouscule. Ce n'est pas tant la foule qui l'effraie mais bel et bien le fait de se dévoiler... Chose surprenante de la part d'une personne qui semble si peu pudique !
Mais il est des marques, sur son corps, qu'elle ne montrerait pour rien au monde...
Ceci dit, elle ne s'attarde pas sur les larges cicatrices qui altèrent la beauté de son corps. Elle est ici pour une toute autre raison. D'un coup de paume, elle enclenche l'arrivée d'eau, qui aplanit ses boucles et roule sur sa peau d'albâtre. Elle s'écarte de sa chaleur quelques instants, à peine le temps de défaire le bouchon de sa fiole, et verse la totalité de son contenu sur le sommet de son crâne. Puis, sans attendre, frotte, frotte, frotte encore, masse le cuir chevelu, s'attarde sur ses pointes, veille à n'oublier aucun cheveu, pas même le plus petit.
Une nouvelle fumée s'échappe, très épaisse celle là, quand elle remet la tête sous l'eau. D'un rouge vif, elle s'échappe de la cabine, emplit la totalité de l'espace, jusqu'à sortir dans le couloir, provoquant une petite panique chez de jeunes élèves passant par là et préférant prendre la poudre d'escampette. Séraphine pince les lèvres, n'ayant absolument pas prévu une telle réaction, mais continue de rincer sa chevelure, consciencieusement, jusqu'à ce qu'une mèche d'ébène passe devant ses yeux.
Wait.
Ébène ?
La jeune fille se redresse brusquement et attrape sa chevelure, la fait passer devant son épaule, l'examine. Et un grand sourire d'éclairer son visage lorsqu'elle constate que sa couleur naturelle a enfin, après tant d'efforts, repris ses droits.
Victory. Fuck you Nott.
Elle finit se rincer son corps, coupe l'arrivée d'eau, s'enveloppe dans sa serviette. Elle pousse la porte de la cabine, veut vérifier que les lieux soient toujours aussi déserts... Mais s'en voit incapable. Une purée de pois rouge continue de sévir dans les vestiaires et elle doit s'avancer à l'aveuglette pour retrouver l'endroit où elle a posé ses affaires. Elle secoue la tête, enfile la robe qu'elle portait tantôt après avoir mis ses sous-vêtements et...
Clang !
Un bruit sourd retentit. Un objet qui tombe ? Quelqu'un entré dans un mur à cause de cette épaisse fumée qui empêchait quiconque de voir à plus d'un mètre. C'était même miraculeux que la Vipère ait pu trouvé ses vêtements sans rentrer dans quoi que ce soit...
Chance qui ne se réitère pas, pourtant. Car, si elle hausse les épaules après ce bruit sourd et veut sortir, elle ne réussit qu'à rentrer dans quelqu'un qu'elle n'avait pas pu voir précédemment.
Hm.
C'était pas bon pour elle ça. Cette purée de pois, épaisse comme pas possible, ne pouvait être que de son fait. Ahin. Tant pis. Elle s'en foutait.
Elle était à nouveau brune quoi !

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