The Sorcerers' Tales
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Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine]

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Brooklyn D. Ashford

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Rappeltou
Statut de Sang : Sang-Mêlée
Baguette: Bois d'olivier, ventricule de coeur de dragon, 36 cm.

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Brooklyn D. Ashford
Poufsouffle

MessageSujet: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyMer 9 Jan - 15:36



Séraphine & Brooklyn


I
l est toujours difficile de sortir de sa lourde torpeur qui paralyse tous tes membres lorsque le sommeil t'a fauché, sans te laisser la moindre chance d'effectuer une nouvelle activité palpitante que te réserve une journée. Non, tu t'endors et lorsque tu te réveilles, c'est l'heure d'aller en cours. Dans ses cours si ennuyeux, qui parfois parviennent à m'apprendre des choses qui me paraissent intéressantes. Mais, ces occasions-ci restent rares. La plus grande majorité des cours sont d'un ennui mortel, bien que j'éprouve du plaisir à achever un travail. C'est ce sentiment si désagréable qui fait son apparition à chaque réveil qui rend ma matinée si maussade lorsque j'ai cours. Ce sentiment qui perdure, puis s'estompe lorsque l'après-midi montre le bout de son nez. Alors, une nouvelle fougue me rend un tout nouveau sourire éblouissant qui s'éteindra lorsque je fermerais de nouveau les yeux. Il s'agit de ces faits et de bien d'autres encore qui parviennent à me faire aimer autant le week-end lorsqu'il arrive. Et à chaque week-end, j'éprouve une joie si intense que je ne peux la cacher. Et ce même sentiment désagréable en semaine et cette joie si terrible en week-end sont d'autant plus forts le premier mois de cours. Cette supposition est bien entendue fonder et prouvée par moi-même, Brooklyn qui vient de me réveiller après une longue et douce nuit de semaine qui s'acheva tard dans la matinée. Autant profiter de ce nouveau week-end qui débute. Bien entendu, quelqu'un fut obligé, en me voyant dormir si bien, de me secouer pour me réveiller. Et deviner qui fut cette personne? Roxanne, comme toujours. Elle trouvait toujours le moment le moins approprié pour gâcher ma matinée. Quand, par exemple, je vivais un rêve merveilleux. Et, malheureusement, une fois réveillé, il m'était impossible de me rendormir. Cette journée de samedi s'annonçait donc aussi normale que les précédentes. J'allais probablement grignoter, et comme je suis plutôt du genre gourmande, j'allais exagérer sur la dose de nourriture. Mais, j'ai beau manger à ma faim chaque jour, je ne grossis jamais et garde mes formes si envieuses. Très bon atout que j'espère ne jamais perdre. Ensuite, je prévoyais de me rendre dans ma salle commune pour finir mes devoirs, commencé la veille pour savourer ce week-end comme il se doit par la suite. L'après-midi reste cependant une grande page blanche qui changeait chaque samedi. Je ne pouvais prévoir ce que j'allais faire. Seul l'avenir me le dirait.

J'exécutais donc ce que j'avais prévu pour le reste de la matinée. Après avoir travaillé deux bonnes heures, je décidais de rejoindre un groupe de Poufsouffle que je connaissais plus ou moins bien, avec qui je m'entendais assez pour tenir une conversation calme et sans conflit un moment. Aucun conflit était la clef de tout, et en aucun cas je ne comptais changer de clef. J'aimais cette paix qui régnait dans l'air en cet instant avec ce groupe de Poufsouffle. Ce pourquoi je restais un moment avec eux, à parler de ce qui se tramait en ce moment à cause du mouvement d'Ouverture. Et comme à mon habitude, je ne manquais pas cette occasion de clamer mes grands discours de paix que je tenais de ma grand-mère ainsi que de mes propres idéaux. Mais, bien vite j'eus besoin de changer d'air, essentiellement en raison du fait que l'air commençais à devenir lourd et tendu, signifiant un conflit peu désiré en vue. Je partis donc et sans savoir le pourquoi du comment, finis par errer dans le parc, aussi seule que je l'étais dans mon lit, cette même nuit. Ce qui peut paraître regrettable, mais bref, passons. Le ciel était d'un bleu éclatant qui correspondait parfaitement avec l'ambiance du samedi. La pelouse adoptée encore une verdure parfaite due à l'été, qui serait bien vite remplacée par l'automne d'ici peu. Au loin, dans la forêt, je devinais que des sombrals s'agitaient, sans que je ne puisse les apercevoir, et en aucun cas, je ne souhaitais un jour être capable de pareil talent. Mais, j'aimais me les imaginer dans mon esprit, à ma façon.

Mes jambes me portèrent jusqu'à la volière, endroit que je fréquentais bien rarement. Je prenais des nouvelles de mes parents une fois par mois, et encore, cette valeur paraissait exagérée. Mais, aujourd'hui, j'avais bien envie de prendre l'initiative et de leur envoyer une lettre. À peine une semaine venait de s'écouler depuis la rentrée. Dans mon petit sac qui m'accompagnait la plupart du temps se trouvait le nécessaire pour leur écrire. Je n'avais pas le moindre hibou, et j'en étais ravie. M'occuper de Snow -mon chat- était déjà un défi, bien difficile à accomplir, alors en plus d'un hibou. Bonjour les ennuis. J'empruntais généralement ceux appartenant à Poudlard, et cela suffisait. Un sourire aux lèvres, je franchis l'immense porte de la volière. L'odeur que dégageaient les nombreux hiboux qui vivaient ici était loin d'être agréable, mais je n'avais pas le choix. Ou du moins, les bonnes résolutions de la nouvelle année se manifestaient enfin, avec du retard, j'en ai conscience, raison de ma présence ici si tôt après la rentrée. Je montais quelques étages, puis commença à écrire cette fameuse lettre dont les destinataires n'étaient autres que mes parents et ma grand-mère. Une fois la lettre achevée, je l'attachais à la patte d'un des hiboux, ravie de les faire un peu travailler, eux qui somnolait à longueur de journée. Mon choix se porta sur un hibou noir qui avait pour réputation d'être bien docile. Parfait, donc. Une fois cela fait, je décidais d'entretenir mon journal intime, mais dès que cette idée eut traversé mon esprit, une ombre se dessina au coin de l'escalier. Une ombre qui n'apportait rien de bon, j'en étais persuadé....

Séraphine E. Mistaken

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Rappeltou
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Séraphine E. Mistaken
Serpentard

MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyMer 9 Jan - 22:03
Samedi 18 Septembre
Une semaine.
C'était à la fois le temps qui la séparait de son rendez-vous prochain, et celui du manque qui lui déchirait les entrailles. Ce n'était par ailleurs pas la seule chose qui déchirait son bas-ventre ces derniers jours... Mais bientôt la torture prendrait fin et son corps lui appartiendrait à nouveau l'espace de quelques levers de soleil, avant qu'elle ne le livre de nouveau à l'Ours d'Irlande.
Une semaine.
Les yeux dans le vague, la tempe contre la vitre, genoux relevés, Séraphine ne bouge pas. Elle est parfaitement silencieuse, frémissant à peine quand une créature du lac passe non loin des fenêtres de la salle commune. Ses songes ont le dessus sur le reste d'elle-même, allant et venant sans cesse, lui permettant d'occuper le temps sans que l'ennui ne puisse venir réclamer ses faveurs.
Non, l'ennui n'était plus trop part de son quotidien, cette année. Les ASPICs prenaient beaucoup de temps, comme on peut se l'imaginer, mais on aurait pu penser que tout ce temps qu'elle consacrait avant à séduire lui servirait désormais à s'ennuyer. Mais il n'en était rien. Elle l'occupait du plein de ses pensées, de ses divaguations, de ses rêves. Elle se surprend à imaginer les retrouvailles prochaines, tente de se remémorer la chaleur de bras l'entourant avec tendresse pour la protéger du froid, des concurrents, des idées noires. Ses yeux se ferment parfois, pour que son esprit retrace les traits durs, la mâchoire carrée, pour que sa mémoire tente de fixer avec exactitude la nuance de bleu de ses yeux.
Séraphine rouvre son regard et le laisse se perdre à nouveau alors que son dortoir se vide peu à peu. Elle voit passer Siobhan, qui lui propose d'aller déjeuner. Vanessa suit, mais elle les éconduit toutes deux avec une absence de sourire qui lui ressemble horriblement.
I miss you.
Ça ne sert à rien de remuer ainsi ses pensées, voyons, jeune fille. À rien d'autre qu'à ressentir un peu plus le manque de sa voix, de ses regards, de ses mains, de sa peau contre la sienne, et aussi de... Hm. Évitons d'aller trop dans les détails si vous le voulez bien.

Elle grogne de ne pas réussir à retracer parfaitement ses traits grâce à son souvenir, un grognement de frustration qui en dit long sur son état d'esprit. Les dernières filles du dortoir passent et l'adolescente décide de se mttre en marche à son tour... Mais pour y retourner, elle. Elle pousse la porte, vérifie que les lieux soient vides, et va dans sa valise à la recherche d'affaires bien déterminées. Elle en ressort une paire de bas reçus par colis peu avant, des sous-vêtements achetés pendant l'été, se change rapidement pour se retrouver dans une tenue digne des calendriers les plus osés. Bas enfilés, sous-vêtements affriolants, et une petite touche de maquillage pour rehausser le tout ; sans oublier d'enfiler ses jolies chaussures à talons hauts, évidemment. Finalement, l'adolescente arrange ses boucles pour les défaire et leur donner un air sauvage, ensorcèle l'entrée du dortoir pour ne pas être vue, attrape son appareil photo mécanique, acheté d'occasion un an ou deux plus tôt. Et d'un sort, le voici qui volète, survole la scène, obéit aux moindres désirs de la sorcière.
Clic. Flash. Clic. Flash. Clic. Flash. Clic. Flash. Clic. Flash.
Séraphine se rhabille rapidement, enfile une jupe, couvre les cicatrices qui barrent son corps et qu'elle ne laisserait apercevoir pour rien au monde. Elle développe les photos, les imprègne d'une potion prévue pour les faire bouger – comme il était étrange de voir son double de papier glacé se trémousser dans des positions provocantes – attrape un morceau de parchemin et une enveloppe.

Une petite pensée pour toi, Moelleux ~ écrit-elle sur le parchemin avant de le glisser dans l'enveloppe. Elle ferme cette dernière avant de bondir hors de sa salle commune, et de prendre, dos droit, tête haute, le chemin de la volière.

Ses pas claquent dans les escaliers au son des talons de ses chaussures. Mais elle grimpe les étages sans sourciller, sans s'arrêter. Des cachots à la volière, elle ne s'arrête pas, et la voici qui pousse finalement la porte qui la sépare des autres hiboux.
Pour tomber nez à nez avec …
Oh non.
Pas elle.
Pff.
Séraphine hausse un sourcil en identifiant Brooklyn et passe son chemin sans lui accorder un regard. Pas bonjour, pas merde, juste l'indifférence la plus totale. Elle va jusqu'à une petite table, attrape une plume et un encrier, trace les lettres avec la couleur verte qu'on a mis à sa disposition.

Nioclàs Ó Tuathail, Kenmare, Irlande.
Une fois cela fait, elle lève les yeux vers les hauteurs de la volière, appelle un des nombreux hiboux de l'école... Qui refuse de venir à elle. Bah tiens. GENRE ! C'était pas un hibou qui allait dicter sa loi. Fallait pas déconner. Voici alors Séraphine qui sort sa baguette, bien décidée à le faire descendre, et...

Brooklyn D. Ashford

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Rappeltou
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Brooklyn D. Ashford
Poufsouffle

MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyJeu 10 Jan - 20:50
Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Tumblr_lxcn93MFdm1r0frfb
Provoquer un Serpentard n'a rien d'héroïque, c'est surtout dangereux.


E
n me rendant à la volière, je n'aurais jamais imaginé faire cette rencontre. Je n'aurais jamais voulu, et mes bonnes intentions auraient certainement été pour une autrefois. Mais, le problème, c'était que lire l'avenir ne faisait pas partie de mes talents. Bien, que ce n'aurait pas été pour me déplaire. Surtout, en cet instant. Si je m'étais contenté de rester la Brooklyn qui ne met les pieds qu'une fois dans l'année à la volière, mon samedi aurait été des plus parfaits. Mais, apparemment, quelqu'un avait décidé que ce ne serait pas le cas. Qu'avais je fais pour mériter pareille punition? Pas la moindre idée... Et n'allais pas me dire que j'en ai conscience! Je n'ai commis encore pas le moindre délit. Après seulement une semaine de cours, cela aurait tenu du record. Tout le monde sait que je suis une personne calme et posée, qui ne s'énerve au grand jamais. Et cela a toujours été le cas. Bien qu'il me soit facile d'ignorer ceux qui m'importunait, comme tous les Serpentards. Mais, quelques-uns arrivaient à faire exception à cette règle. Dont la personne qui venait de franchir les escaliers, non loin de l'endroit où je me trouvais. Qui n'était autre que....
Séraphine.
Oui, Séraphine E. Mistaken. Celle qui vous traverse l'esprit en cet instant, j'en suis certaine. Celle-ci. Une serpentard. Une ignoble serpentard, que je considéré comme une fille, tombé bien bas comparé à ses condisciples. Je n'aime ni la voir, ni l'entendre. Nos regards ne se croisent que rarement. Elle sait très bien m'ignorer, et moi de même. Et je sais que je suis la plus forte à ce petit jeu. Être indifférente, quoi de plus facile? Avec un peu de chance, ce serait comme toujours. Je l'espérais. Je détestais avoir ce genre de personne dans les pattes. D'autres les appelaient des "ennemis", mais je refusais d'employer ce mot-ci. Il était bien trop... non pacifiste? Une pacifiste digne de ce nom qui ne veut aucune guerre n'a jamais d'ennemi et n'en connais même pas la signification. Et ce n'était pas cette serpentard qui allait me le faire connaître. Mon entourage se consistait de connaissance, d'amis, de famille, et un point c'est tout. Seuls des liens positifs. Ceux négatifs étaient souvent ignorés superbement comment j'en avais le secret. Sachant qu'elle ne comptait m'accorder pas la moindre parole, quelle qu'elle fut, je continuais d'avancer, et m’assis près d'une des fenêtres. J'aurais pu partir, mais j'aimais la sensation du vent qui s'engouffrait par la fenêtre et venait secouer mes cheveux, me caresser ma peau avec une douceur que j'appréciais tant... Je comptais bien rester ici. Et sans penser une seconde de plus à la serpentard, j'ouvrais mon journal intime et me mis à écrire. La dernière fois que je vaquais à cette occupation, s'était avant la rentrée, me semblait-il... j'avais de nombreuses choses à écrire et comptais bien m'y mettre dès à présent. Je m'activais, et me mis à confier mes pensées sur le papier. Ce journal intime, je l'entretenais depuis mes 9 ans, si ma mémoire était bonne. Un jour, je relirais cela, et un sourire viendrait certainement éclaircir mes lèvres. Si j'étais toujours vivante. Et j'espérais que ce serait le cas. Sinon, cela signifierait qu'une guerre aurait débuté. Seule une guerre pouvait me tuer. Autrement, j'étais intouchable. Je sentis l'air se charger, signe que la serpentard avait certainement de mauvaise intention en tête. Je tournais les yeux avec discrétion vers elle, et vit cette dernière, pointant sa baguette sur je ne sais qu'elle chose qui semblait l'énerver. Son geste était chargé de colère, et j'étais bien contente de ne pas être celle qui était visée. Mais, hormis un pauvre hibou, je voyais mal qui elle pouvait viser. J'aurais bien aimé lui faire regretter ce geste, qui n'avait rien de pacifiste en soi Mais, que pouvais faire? Si je m'interposais, elle risquait bien de me tuer, j'en étais certaine. Et, moi-même, la tuer? Impossible. Je ne me remettrai jamais d'un tel acte. À présent, j'avais bien envie de m'éclipser, mais je me forçais à continuer d'écrire, faisant mine de l'ignorer. Mais, je voyais bien la lettre qu'elle tenait dans sa main. Il ne faisait aucun doute qu'elle cherchait un hibou. Et quelque qu'il fut, si elle le trouvait, elle l'écorcherait vif, sans aucun doute. Le caractère typique des serpentards ce pourquoi elle se trouvait dans cette maison. Je fermais mon journal intime, qui ouvert ou fermé, resté en sécurité, même entre de mauvaises mains. Je l'avais ensorcelé pour éviter les mauvaises consciences de le lire. Et l'avait testé, bien entendu. Il suffisait de le laisser quelques secondes, abandonné sur la table, et le tour était joué. Au moins une dizaine de personnes avaient été tentées, et une seule l'avait saisi. Je ne vous raconte pas ce qu'il lui est arrivé, vous en blêmiriez, je vous assure. Je me levais, prête à intercepter toute tentative de meurtre envers un animal par cette pauvre folle. S'en prendre aux hiboux, elle n'avait vraiment que ça à faire? Quoi qu'il en soit, j'espérais pour elle qu'elle ne comptait pas faire du mal à l'animal qu'elle cherchait. Ma baguette était préparée. Mais, si je restais seulement de côté, écarté de toute action, je n'arriverais jamais à l'en empêcher à tant. J'avais beau ne pas porter un grand amour aux hiboux, aucun être vivant ne mériter d'être traité par le mauvais caractère des Serpentards. En poussant un soupir, je me déplaçais devant elle, de façon à ce qu'elle me voit. Et pour la première fois de ma vie, certainement, je ne la regardais ni en travers, mais bel et bien face à elle. Mais, en tant que mauvaise tête, je me permis de glisser un petit "et je n'avais rien ratée." Je n'étais pas à ma place, j'en avais conscience, mais je devais assurer mon titre de pacifiste démesurée. Et il était en mon devoir de l'empêcher de commettre quelques folies. Rompant le silence, je me décidais à parler, bien que cela m'enchantais guère d'attirer l'attention de cette fille peu fréquentable -si vous voulais mon avis- sur moi. Mais, j'étais déjà allé bien trop loin pour reculer, et partir comme si de rien n'était.

"- Ce n'est pas par la violence que tu arriveras à quoi que ce soit avec un hibou." remarquai- je.
Et voilà, j'avais franchis la limite de l'impossible.


Dernière édition par Brooklyn D. Ashford le Sam 12 Jan - 21:50, édité 1 fois

Séraphine E. Mistaken

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Séraphine E. Mistaken
Serpentard

MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptySam 12 Jan - 16:52
Un mouvement, qu'elle repère du coin de l'oeil. Son geste s'interrompt, la baguette reste en suspend dans les airs. Elle ne bouge pas la tête, et ses yeux seuls glissent sur le côté, guettant ce que la Poufsouffle peut faire. Entrer dans son espace vital ? Oserait-elle ? Elle pince brièvement les lèvres, mais retourne à ses affaires, le regard revenant sur ce hibou qu'elle avait repéré tantôt.
Mais elle approche. Encore. La Serpentard se tend lorsque la camarade franchit la limite de son espace vital, serre les dents. De quel droit s'approchait-elle ? Qu'est-ce qu'elle osait faire, là, au juste ? Hmpf. L'adolescente retient un haussement d'épaules, et s'apprête à reprendre ses affaires, et à amener le hibou à elle...
Quand une voix s'élève.
Violence ?
Séraphine, enfin, consent à poser les yeux sur la jeune fille qui vient de l'interpeler. Silenceuse, elle la jauge, ses yeux noisettes sondant complètement le visage de la Poufsouffle. Hm. Elle venait lui faire la morale sans même savoir ce qu'elle comptait faire, et se permettait en outre de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Nouer le lien social était quelque chose, mais venir se frotter au venin de la vipère en était une autre.
La Serpentard hausse un sourcil et finit son geste de la baguette, lançant son sortilège informulé malgré tout. Le hibou s'immobilise et est attiré par une force irrésistible jusqu'à elle ; elle le pose précautionneusement sur un perchoir à portée de main, range sa baguette et retourne se mettre à l'ouvrage pour fixer sa lettre à la patte de l'animal. Puis elle se baisse et glisse à mi-voix, avec son accent écossais des Lowlands :
« À Kenmare, en République d'Irlande. » souffle-t-elle au hibou, qui émet un hululement mécontent de savoir qu'il a de la route à faire, avant de déployer ses ailes et de s'envoler vers l'ouest.

Alors seulement la Serpentard se tourne-t-elle vers la jeune fille qui est venue l'importuner. Elle sonde à nouveau ses yeux, lèvres pincées, cherchant à savoir s'il fallait qu'elle poursuive vers l'indifférence ou qu'elle fasse savoir son avis à cette pacifiste patentée.
Pff. On n'avait pas idée d'être pacifiste. Elle avait déjà du mal avec les non-violents, mais les pacifistes, c'était encore pire ; ce n'était que des faiseurs de morale, incapable de laisser les autres tranquilles, incapable de laisser les gens mener leur vie comme ils l'entendaient.
« … De quel droit t'interposes-tu sans même savoir ce que je comptais faire, au juste, hm ? » Sa voix claque, comme souvent. Séraphine parle peu, c'est un fait, mais elle parle rarement pour ne rien dire. Si cette Poufsouffle avait décidé de lui faire la morale, alors elle entrerait dans le même jeu et lui ferait clairement comprendre que sa liberté s'arrêtait là où commençait celle des autres.
Et qu'elle avait sérieusement tenté d'empiéter sur la sienne, là.
« Je fais encore ce que je veux, que je sache. Tu n'as pas à venir m'emmerder de la sorte, la Pacifiste. » Entre ses lèvres, ce terme qui définissait Brooklyn, qui aurait pu être un compliment, sonnait comme la pire des insultes, tant il suintait le mépris que l'adolescente ressentait à son égard. Et le fait que Séraphine se tienne ainsi le dos droit, avec une fierté et une arrogance débordant de tous les côtés, accentuait particulièrement bien cet effet.
La septième année qui tente de s'imposer face à la sixième année. La Serpentard qui domine la Poufsouffle. L'adulte qui surplombe l'adolescente.
La Vipère qui est prête à attaquer le blaireau. À planter ses crocs dans la chair, sans que l'animal pataud ne puisse y faire quoi que ce soit. Le venin sera plus fort, et l'attaque éclair bien trop rapide pour lui permettre de réagir à temps.
« Alors la prochaine fois, avant de venir t'interposer sans savoir ce que je compte faire, tourne sept fois ta langue dans la bouche – à défaut de pouvoir le faire dans la bouche d'un mec. Sait-on jamais que je sois prise de l'envie de t'ensorceler toi, et que j'empêche toute personne d'avoir un jour envie que tu tournes sept fois ta langue dans sa bouche. »
Une attaque totalement gratuite sur la popularité de Brooklyn – et des Poufsouffles en général – et son succès auprès des garçons qui, quoi qu'il advienne, était moins que celui de Séraphine.
Une attaque qui devrait suffire soit à la remettre à sa place...
Soit à mettre le feu aux poudres.
Montre moi ta violence, Pacifiste.

Brooklyn D. Ashford

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Rappeltou
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Brooklyn D. Ashford
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MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptySam 12 Jan - 21:48
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Pénétrer dans l'antre du Serpent reste à tes risques et périls...

Il y a des jours où l'on fait des choses, qui au premier abord, nous paraisses sages et raisonnés, et qui finalement, sont tout le contraire. Et aujourd'hui était l'un de ces jours si particuliers. Moi, Brooklyn venait de commettre une erreur monumentale que j'allais certainement amèrement regretter. Mais, encore une fois, il me semble impossible de retourner en arrière, n'ayant pas le moindre retourneur du temps sur moi, en cet instant. Ce qui me semblait bien ennuyeux au vu de ma situation. Je venais de défier une Serpentard. Certes, j'avais pressenti qu'elle allait commettre un acte que je n'appréciais guère auprès d'un des nombreux hiboux de la volière. Et, aveuglé par mon envie de paix qui me rongeait la moindre parcelle de mon être, je m'étais interposée. Le cerveau humain agissait parfois bien trop rapidement, et en moins de temps qu'il n'y paraît, on se retrouvait dans des situations inimaginables. Il faudrait que j'apprenne un jour ou l'autre, à contrôler cet élan de paix qui me prenait bien trop souvent, à mon goût. J'avais cru que cette Serpentard allait faire du mal à un hibou. Et à présent, j'étais dans de sales draps, moi. J'aurais bien eu envie de pousser un soupir, ou bien des disparaitre 6 pieds sous terre. Le regard noisette de la Serpentard me toisa, et j'eus la sensation qu'un frisson me parcourrait. Je n'aimais guère toute cette haine qui débordait de ses yeux. Elle était si... terrible. Et, voilà que je lui parlais. Non, impossible. Je venais de lui donner un conseil, que j'étais certaine qu'elle n'allait pas apprécier. Ah, pourquoi étais-je donc si impulsive? Je me le demandais. J'aurais tant aimé être parti d'ici dès que cette peste était entré dans la volière. Enfin, bon, je n'allais pas m'apitoyer sur mon sort. Je devais au moins aller jusqu'au bout de ce que je comptais faire à la base. Je la vois hausser un sourcil, qui instinctivement m'emplit d'un dégoût dont j'ignorais même l'existence. Étais ce donc cela la sensation que l'ont éprouvée face à une personne que l'ont n'appréciais guère? Ce dégout ne fit que s'amplifier lorsqu'elle m'ignora, et jeta un sortilège informulé. Un hibou s'immobilisa alors parmi tant d'autres, et fut attirée par la simple force de sa baguette jusqu'à elle. Je ne supportais pas ce geste. Manipuler les êtres vivants était une abomination. Pour moi, la violence, c'était aussi cela. Cette pauvre créature n'avait pas le moindre besoin que l'on l'appelle ainsi. Par la force. Elle s'y prenait mal. Très mal. Faisant comme si je n'étais pas là, elle finit ce qu'elle avait commencé, et une fois sa tâche achevée, seulement, elle leva ses yeux si intimidants sur moi. Et, dans ma stupidité, je me contentais de soutenir ce regard. Le mien restait léger et sans le moindre soupçon de mépris au contraire du sien. Apparemment, je venais d'empiéter sur son espace vital. J'aurais bien pris les jambes à mon cou, mais j'avais tout de même un honneur à préserver. Et puis, j'avais bien hâte de la voir me lancer des répliques méprisantes et peu recherchées. Elle avait beau être une 7ème année, je n'allais pas me démonter aussi facilement. Oh que non.

« … De quel droit t'interposes-tu sans même savoir ce que je comptais faire, au juste, hm ? »

Et la voilà parti dans un discours typique Serpentard que je ne supporterais jamais. J'avais bien envie de répliquer, mais je comptais attendre qu'elle finisse de déferler toutes les stupidités qui lui brulaient sa langue de vipère, bien que j'aimais horriblement l'idée que sa langue la brûle, si l'on prenait l'expression au pied de la lettre. Mais, j'avais un coeur figurez-vous. Et un coeur qui détestait la violence. Ainsi que de voir souffrir autrui. Même ceux que l'on pouvait considérer comme ses "ennemis". Comme cette Séraphine, par exemple.

« Je fais encore ce que je veux, que je sache. Tu n'as pas à venir m'emmerder de la sorte, la Pacifiste. »

J'aurais dû frissonner après pareille insulte qui sortait de sa bouche. Oui, car le terme de pacifiste n'était pas un compliment de la verte et argent, sans le moindre doute. Elle l'avait prononcée avec tant de mépris que je m'étonnais que le simple fait de l'entendre ne m'ait pas tuée sur place. Le dos droit, la fierté et l'arrogance débordant de toutes parts, la Serpentard parvenaient vraiment à me donner une pitié. Oui, j'avais bien pitié pour cette peste. Être empli de systématiquement d'émotion si négative devait être... atroce. Une épreuve qu'au grand jamais je ne pourrais supporter. Mais, je me doutais que si elle apprenait ce que je ressentais en cet instant à son égard, elle serait capable de mettre fin à mes jours immédiatement. Je ne m'inquiétais tout de même pas sur ce fait. Elle n'apprendrait jamais cela. Depuis le commencement de l'altercation, je la regardais me dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, avec un petit amusement au fond de moi. Si elle comptait me mettre en colère, elle était parti pour un marathon qui ne risquait pas de finir. Un Gryffondor l'aurait déjà menacé de sa baguette, mais il se trouvait que je n'étais pas une Gyffondor. Ni un Serpentard. Mais, une Poufsouffle et pacifiste. (fière de l'être soit dit en passant.) J'aimais ce que je représentais. Et c'est en préservant ce calme olympien qui me paralysait les membres que je restais Brooklyn. Face à tant de mépris, cela paraissait difficile, mais après 16 ans de pratique, plus aucune haine n'était insurmontable.

« Alors la prochaine fois, avant de venir t'interposer sans savoir ce que je compte faire, tourne sept fois ta langue dans la bouche – à défaut de pouvoir le faire dans la bouche d'un mec. Sait-on jamais que je sois prise de l'envie de t'ensorceler toi, et que j'empêche toute personne d'avoir un jour envie que tu tournes sept fois ta langue dans sa bouche. »


Voilà, la partie menace était passée. J'avais déjà vu bien pire, mais il est vrai que l'idée d'être ensorcelée de m'enchanter que peu. En ce qui concernait les mecs, j'avais beau ne pas être la championne pour en trouver, je savais user de mes charmes en leur présence, bien que je ne doutais pas que la Serpentard soit actuellement avec un garçon. Mais, dans ma vie, je savais qu'il y avait plusieurs centres d'attention, autre que les mecs au contraire de cette reine de l'indifférence et du mépris. Sa menace sonnait très mal à mes oreilles, toutefois. Ensorceler menait au mot "violence", et donc je devrais au moins me défendre. Le problème, c'était qu'au grand jamais, je ne pourrais lui faire de mal. Comme à quiconque. C'était un problème plutôt majeur, en sachant qu'elle était prête à tous pour me faire payer ma stupidité. Enfin, je pouvais toujours me défendre tout simplement, sans user du mot "violence". Ma baguette était prête à toute attaque. J'étais douée en ce qui concernait la défense. L'attaque restait moins mon domaine, mais je savais y faire également. Voyant qu'elle avait fini ses beaux discours, je me risquais à répliquer:

"Il est vrai que je ne savais ce que tu comptais faire, mais une baguette plus une Serpentard rime souvent avec violence. Enfin, bref, si tu veux tout savoir, j'ai bien tourné sept fois la langue dans ma bouche, et au final, je suis tout de même venu m'interposer. Et j'aurais pu la tourner un bon million de fois dans ma bouche, j'aurais fait de même."


À prendre pour une simple remarque, hein... j'aurais bien ajouté cette phrase, mais sans savoir pourquoi, elle ne voulut sortir de ma bouche. Oh la la, qu'il est difficile d'entretenir une conversation civilisée avec ce genre de personne. Enfin, à présent que j'étais dans la merde, pourquoi ne pas y rester un peu au lieu de fuir une personne que j'avais volontairement provoquée en ayant connaissance des risques...

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MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyDim 13 Jan - 14:54
« Clichés et banalités ! Voici donc tout ce que vous êtes, vous, Poufsouffles ?! » s'exclame la Serpentard, avec ce dédain bien typique de sa personnalité, ce dégoût évident pour un manque flagrant d'ouverture d'esprit et de caractère. Il faut dire que, pour le coup, Brooklyn offre à sa camarade un florilège de stéréotypes dont l'adulescente se serait volontiers passé. Quitte à répondre à son éloquence, elle aurait au moins pu le faire avec verve plutôt que de se contenter d'une réplique aussi plate et dénuée de conviction.
Serpentard + baguette = violence. Voici l'équation logique dans la petite tête de linotte qui tente de faire face à la Vipère. Pauvre blaireau, il ne résistera jamais aux morsures du reptile, qui peut, à tout instant, revenir à l'assaut. Le mépris n'est qu'une arme parmi tant d'autres ! L'indifférence est de loin sa préférée, mais ainsi agressée, Séraphine ne se privera pas de briller de jeux d'esprit ou d'une morgue sans borne pour faire sentir sa supériorité à cette enfant sans cervelle.
Sérieusement. Limiter sa maison à un tel cliché relevait d'une insulte dont, à n'en pas douter, Ashford n'avait pas conscience. La violence n'est pas le fait des siens, qu'elle aille donc s'entretenir avec les Gryffondors si elle voulait leur faire la morale et leur apprendre qu'utiliser leurs poings n'était que stupidité doublée de futilité.
La violence est le dernier argument des imbéciles, elle ne le savait que trop bien. Et il n'était pas son genre d'y avoir recours. Elle était certes colérique, mais elle n'était pas bagarreuse pour deux sous. Les seuls instants où elle savait se perdre dans un duel était face à des personnes astucieusement choisies, qui pouvaient redoubler d'ingéniosité et rivaliser avec son intellect hautement supérieur. Des personnes qui étaient d'une autre trempe que de celle de ce Veracrasse Jaune, avec lesquels se confronter relevait plus de l'exercice de style que de la guerre pure et dure.
Mais cette nuance était sans doute bien trop subtile pour être à la portée de cette jeune fille dépourvue de talents conceptuels.
Méritait-elle seulement l'honneur que lui faisait Séraphine de lui adresser ainsi la parole, de la redresser et de la confronter pour élever son esprit ? Sans doute pas, mais il tenait à coeur de la Serpentard, en ce jour, de faire ce geste de pure bonté – ahem – pour mieux l'écraser sous le poids de mots qu'elle ne pourrait saisir.

La violence...
Oui, il y en avait bien des formes, Séraphine l'était à sa manière. La violence physique n'était pas sa spécialité – on n'en douterait pas, quand on voit la fragilité de son corps – mais elle était experte en matière de violence verbale. Et sur ce terrain, elle n'encourageait personne à venir l'affronter.
Encore moins cette brebis égarée venue se frotter au loup sans avoir les armes nécessaires pour se défendre. Que pourrait-elle, piètre ovidé, face à ses crocs de canidé ? À peine pouvait-elle espérer l'étouffer de sa laine lorsque le prédateur dévorerait sa carne, mais cela serait sous-estimer la malice du loup. Car en aucun cas ne se laisserait-il avoir par un subterfuge aussi déplorable.
« Cet aveu que tu me fais ne souligne que ta stupidité notoire. » ajoute-t-elle finalement. « Peu importe le temps de réflexion, tu agis de la même façon. C'est bien la preuve que tu es incapable de réfléchir convenablement. Tu agis stupidement, et la seule manière que tu as de te justifier est de t'appuyer sur des stéréotypes d'une banalité affligeante... Et erronés de surcroît. »
Les épaules de la Serpentard se soulèvent, alors qu'elle semble estimer que cette conversation ne mène nulle part. Cette gamine ne mérite guère qu'elle épuise sa salive de la sorte. Qu'attendait-elle, pauvre folle ? Qu'elle l'ensorcèle et lui donne ainsi l'occasion de se plaindre en plus d'avoir raison ?
Non, elle était largement au dessus de telles considérations et n'était guère fille à se laisser pièger par une manipulation aussi simpliste. D'autant plus que la pauvre Brooklyn n'avait pas l'ombre d'une chance face à elle dans un duel de sorciers. Et quel goût amère aurait une telle victoire...
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
« Tu es pathétique. Je perds temps et salive à répondre à tant d'idioties. » ponctue-t-elle enfin en se détournant, prête à quitter la volière sans plus demander son reste.

Brooklyn D. Ashford

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MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyDim 13 Jan - 18:44
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Ne pas se fier aux apparences est primordial pour sa survie.
Alors, ne crois jamais que les blaireaux sont d’innocentes & faibles créatures.
Cela pourrait te coûter cher.


I
l ne vous est jamais arrivé de vous sentir stupide après avoir commis un acte, qui en effet était stupide? Si votre réponse est négative, j'espère pour vous que cela ne vous arrivera jamais. Car, voyez-vous, en cet instant, je me sentais stupide. Sous tous les angles. Face à un tel regard, on ne peut que se considérer comme tel. Un regard si haineux, si monstrueusement arrogant et supérieur qu'on s'étonne que ce ne soit en rien un rêve. Je n'ai jamais affronté un tel regard jusqu’à aujourd'hui, et à présent, j'en comprends les raisons. Ce regard qui vous brûle la peau, comparable à de l'acide se répandant dans tout votre être. J'aurais aimé être à des millions d'années-lumière de cet endroit, mais, j'avais beau être une sorcière, il ne fallait pas exagérer la notion. Mais, je n'avais ni peur, ni haine en moi. J'avais d'abord eu de la pitié pour ce Serpent si venimeux, puis finalement, je n'éprouvais plus rien. Seulement, je ne cessais de me répéter dans mon esprit si torturer de déguerpir au plus vite, avant que le serpent ne m'attaque. Je n'avais en rien l'air d'une combattante. Je savais convaincre par les mots, m'exprimer, mais je ne savais pas le moins du monde attaquer verbalement. Au contraire de mon assaillante qui semblait en connaitre les moindres détails. Rien ne lui échappait. C'était ce genre de personne, qui menait aux guerres et donc, au sang. Et en plongeant mon regard dans le sien, je devinais qu'il était très difficile, voire impossible de raisonner ce genre de personne pour un accord, ou bien, tout simplement, pour la paix. Non, ce genre de personne était têtu comme des mules, et au grand jamais, ne se laissait dictait des lois. Et, à cause de l'existence de tel être sur cette terre, il serait bien difficile de faire régner une quelconque paix. Perdre espoir semblait alors tout à fait plausible. Mais, ce n'était pas mon genre. Non, figurez-vous que moi aussi j'étais têtu comme une mule, et quand je le voulais, égoïste. Aussi têtu que la fille face à moi. Bien que j'aie en ma possession bien moins d'arme qu'elle. Comme j'aurais aimé, en ce jour, pouvoir la recadrer. Lui faire comprendre qu'elle avait tort en tout point. Mais, je n'avais jamais appris à faire une telle chose. Je n'avais jamais adressé la parole -ou presque- a un Serpentard aussi... hargneux. Elle répondit à ma réplique, peu violente, il fallait l'avouer. La phrase qu'elle prononça alors signifiait qu'elle faisait de mon cas, un cas général pour chacun Poufsouffle. Elle nous mettait tous dans le même sac. Et j'avais horreur de cela. Mais, ce n'était pas ce que je faisais avec les Serpentards, lorsque je proférais des paroles comme les siennes, beaucoup moins fort bien entendu? J'aurais aimé être plus douée pour me défendre, mais rien n'était acquis facilement. Et on pouvait aisément déclarer que je n'y avais jamais travaillé. Hormis crier sur tous les toits mes messages de paix, je ne savais pas faire grand-chose. Mais, mes messages étaient bien plus importants qu'apprendre pareilles âneries. J'en étais certaine. Je me voyais mal m'énerver face à ses répliques si détestables des Serpentards. Ou du moins, de celle-ci. Pourquoi devrais-je m'énerver? J'étais la seule responsable du massacre qui avait lieu. Moi, et mon impulsivité dont j'ignorais jusque-là l'existence.

« Cet aveu que tu me fais ne souligne que ta stupidité notoire. Peu importe le temps de réflexion, tu agis de la même façon. C'est bien la preuve que tu es incapable de réfléchir convenablement. Tu agis stupidement, et la seule manière que tu as de te justifier est de t'appuyer sur des stéréotypes d'une banalité affligeante... Et erronés de surcroît. »

Je devais avouer qu'au niveau des répliques, elle s'y prenait bien mieux que moi. Mais, étais cette une raison pour m'avouer vaincu? Je la considérais comme bien plus stupide que je ne l'étais pour de nombreuses raisons, mais faire une liste en cet instant m'aurait pris un temps fou. Et, je savais comme le temps était précieux dans ce genre de situation. Je me demandais bien comment je faisais pour conserver ce calme olympien. Certainement, étais ce un don de naissance. Et elle? N'agissait-t-elle pas toujours de la même façon? Depuis le début, elle ne faisait que crier et balancer ces répliques, qui certes, étaient plus ou moins recherchées, mais qui au final, ne servait à rien. Apparemment, elle du en tirer la même conclusion car elle déclara, voyant que je ne répondais rien:

« Tu es pathétique. Je perds temps et salive à répondre à tant d'idioties. »

Bon Dieu, que cette fille m'agaçait. Et c'était pour dire, peu de monde y parvenait. Elle exagérait particulièrement sur le fait que j'avais déversé "tant" d'idioties. De mon point de vue, c'était tout sauf idiot. Et d'un autre, je n'avais que peu parlé depuis le début de la confrontation. C'était elle, qui déversait un flot de paroles, très peu flatteuse à mon égard. Enfin, peu importait. À quoi bon remarquait cela, en sachant que cette fille n'en valait pas la peine. Toutes ces paroles pour secourir un hibou. D'un sort, supportable certes, mais immonde selon moi. Il n'était ni son serviteur, ni son objet à ce que je sache, non? Et voilà que j'éprouvais de la haine pour la verte et argent qui commençait à tourner les talons. Je ne voulais qu'elle m'envahisse, mais tout en la repoussant, j'eus la folle envie de répliquer de nouveau. Bien que je sois pathétique à ce jeu-là. Je ne voulais pas la laisser partir ainsi, sur ces paroles. La menacer n'était pas mon genre. Que faire? J'avais déjà oublier le nombre incalculable d'insultes qu'elle avait proféré à mon égard, et pourtant je voulais continuer cette confrontation. J'étais tiraillé entre l'envie de la laissé déguerpir, et celle d'ajouter ne serait-ce qu'une parole. Je ne pouvais la laisser partir après ce qu'elle m'avait dit, c'était décidé. Alors, prenant mon courage à deux mains, je la suivis et parlai d'une voix posée, mais volontairement amusée:

"C'est déjà fini? Je m'attendais à plus venant d'une verte et argent."

Elle avait deux options devant elle, soit elle continuait son chemin dans l'indifférence absolue, soit elle répliquait de nouveau. Je ne savais ce que j'avais, mais pour la toute première fois de ma vie, j'avais envie de faire face à la véritable colère des Serpentards. Un peu d'action ne pourrait me faire le moindre mal. Même si je savais que c'était risqué. J'en avais absolument conscience, mais aujourd'hui, apparemment, bien plus que d'innocente résolution me trottait dans la tête. Si je voyais de mes propres yeux la violence absolue, mes discours de paix seront d'autant plus empli de conviction, et surtout j'aurais des exemples vécus en plus de mes discours qui pourront les avantager. Peu importait, je ne voulais pas qu'elle quitte la volière si vite. La Brooklyn dans son état normal aurait été enchanté, mais aujourd'hui, je n'étais pas dans mon état normal.

"-Et tu oses me dire que je suis pathétique? Forcément, je me dois de te retourner le compliment, Séraphine. "

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MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyLun 14 Jan - 18:47
L'amusement feint de la Poufsouffle n'atteint guère la Vipère qui ondule entre les pattes du Blaireau. Il ne l'intéresse plus, si tant est qu'il l'ait intéressé un jour, et sa piètre tentative de provocation tombe dans l'oreille sourde d'une personne qui n'y voit que faible essai pour affirmer une autorité inexistante. Un sourcil se lève à peine sur le visage de Séraphine, ni d'étonnement ni de stupeur, mais bien d'une façon dubitative au possible. Qu'essayait-elle de faire ? Tentait-elle d'aborder un sujet qu'elle ne maîtrisait absolument pas ?
Était-ce de la provocation ?
Avait-elle la moindre idée de ce que ce terme voulait dire ? Certainement pas, puisque la façon qu'elle avait de se comporter n'était en rien comparable à ce qui aurait du être. Elle voulait jouer au jeu de la provocation sans en connaître les règles ni les subtilités.
Cette pauvre fille avait encore bien du chemin à faire sur la route de la vie, décidément... Car oui, en cet instant, Séraphine se sent d'une supériorité sans égale face à ce petit être fait de naïveté et de paix. Pff. Ignorante. Idiote. Amadan. La serpentard se contente de secouer la tête, comme pour souligner sa pitié, et se détourne...
Quand la voix retentit de nouveau.
What?
Elle tentait le... C'est celui qui le dit qui y est ou bien elle avait mal entendu là ? Elle mériterait presque qu'elle explose de rire, tant c'était ridicule mais...
Mais non.
La considération qu'elle avait pour la Poufsouffle n'était pas assez élevée pour cela. Répondre serait s'abaisser au niveau de Brooklyn, accepter d'être un être inférieur, comme elle. Chose qu'elle n'était pas, loin s'en fallait. Elle avait mieux à faire que d'expliquer la vie – par la manière forte, il n'y avait que de cette façon que ça rentrait – à une petite écervelée. Une jeune fille qui ne semblait pas vraiment comprendre qu'elle jouait à un jeu qui la dépassait totalement, et auquel une femme comme la Vipère était passée experte.

« Mistaken. » corrige-t-elle d'une voix parfaitement posée, parfaitement contrôlée. Un détail de rien du tout, où elle signalait simplement à sa camarade qu'il n'était pas convenable de l'appeler par son prénom alors que 1) elles n'avaient pas élevé les hypogriffes ensemble, 2) elles n'étaient pas assez proches pour qu'elle lui accorde l'honneur de prononcer un prénom aussi noble que le sien.
Son nom de famille ?
Quand on connait l'attachement qu'elle porte aux siens, on comprend en quoi cela est dédaigneux de sa part.
Et d'une certaine façon, elle faisait la leçon, toujours en ce simple mot, à Brooklyn. Pas besoin de longues phrases. Encore moins quand les répliques servies étaient d'une pauvreté comme les siennes. L'éloquence passait aussi par le silence bien choisi, le ton bien adopté, le mot bien placé. Et l'attitude la plus adéquate, bien sûr, qui n'était absolument pas raccord concernant cette jeune fille des terriers. Commencer par l'agressivité, terminer par un amusement des plus feints, voici qui était maladroit. Elle ne suivait aucune ligne directrice, ne faisait que tenter de s'adapter face au mur de mépris et d'indifférence que Séraphine était et avait été, tout au long de sa scolarité.
La concordance ; une arme essentielle, sans laquelle on ne pouvat être convaincant. Et c'était ce qui faisait tout le ridicule de la position de Brooklyn en cet instant.

Quoi qu'il en soit, après avoir fait montre, une dernière et ultime fois, de son mépris, Séraphine tourne les talons et se dirige calmement vers la porte. Elle ne considérait pas la jeune fille comme une menace, aussi ne prit-elle même pas la peine de garder sa baguette à portée de main. Hey, elle était pacifiste non ? Alors elle ne risquait rien.
D'un mouvement parfaitement contrôlé, elle appuie sur la poignée, pousse la porte, et sort dans la fraîcheur de ce mois de septembre, inspirant profondément l'air chargé de chlorophylle. Peut-être pouvait-elle aller faire un tour, ici ou là, pour se dégourdir les jambes et mettre de la distance entre elle et l'idiote du village ?
Sait-on jamais que sa stupidité soit contagieuse.

Brooklyn D. Ashford

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MessageSujet: Re: Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] Une rencontre peu désirée [Pv Séraphine] EmptyLun 14 Jan - 20:29
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C'est de ses erreurs que l'on apprend.

Vous est t-il déjà arrivé de vous sentir particulièrement petit et insignifiant face à une personne? L'impression d'être une proie, et seulement une proie, sans la moindre chance de survie? Non? Dans tous les cas, c'était le sentiment qui s'accaparait de mon être en cet instant. Pas la moindre parole n'avait d'effet sur la verte et argent. J'avais la forte envie de sortir ma baguette, et de lui retirer toutes les pensées amusés, voire dépités qui trottaient dans sa tête. Je n'avais jamais été bonne à ce jeu-là. Je pourrais même dire que j'étais une calamité. Provoquer les gens n'était pas dans mes habitudes, les ignorer au contraire... Pourquoi n'avais-je donc pas pratiquer mon plus grand atout? L'indifférence. Je savais ignorer, ne plus parler ni regarder une personne qui m'avait fait du tort ou que je n'appréciais pas le moins du monde, mais provoquer par les mots n'était pas mon domaine. Mais, disait-t-on, c'était en essayant que l'on apprenait. Et aujourd'hui, j'avais tenté l'impossible. Je devrais être fière de moi, j'avais réussi à attirer l'attention de Mistaken, la pire Serpentard de la maison selon moi. Mais, le seul sentiment qui me serrait les entrailles était une profonde envie d'en découdre à coup de baguette magique. Mais, au grand jamais je ne commettrais pareille acte. Je devais montrer l'exemple. Sait-on jamais si des élèves arrivaient et me voyait prête à ensorceler la verte et argent. Ce n'aurait pas été pour me déplaire, mais j'étais une pacifiste. Une pure et dure. Qui détestait la violence. J'éprouvais une immense honte d'avoir songé à pareille acte que j'en oubliais la verte et argent qui me regardait d'un œil supérieur. Elle me dominait, mais à présent, c'était comme si elle n'existait plus. J'étais horrifiée. J'avais osé songer à utiliser la violence. Bon Dieu, je m'en voudrais toute ma vie. Je ne m'étais pas énervée. Je n'avais été qu'irritée, mais à présent, plus aucun risque pour que ce soit le cas. Non, j'étais bien trop préoccupée. Maintenant, je savais clairement ce que ressentait les personnes qui avaient recours à cette même violence dans ce genre de situation. Je les comprenais. Et cela serait parfait. Mes discours seront d'autant plus pacifistes et raisonnés. Je pouvais les comprendre clairement, et c'était le principal. Je pouvais clairement le dire. Le nier m'aurait fait passer pour une hypocrite, et je n'étais en rien une hypocrite. Finalement, c'était du bon qui ressortait de cette altercation avec cette peste que je ne pourrais jamais supporter. Mais, je comptais bien éviter de la provoquer, dorénavant. Sauf en cas extrême comme aujourd'hui. Je l'entendis à peine prononcer son nom, pour me reprendre. J'entendis encore moins les sous-entendus dans ce simple nom. Je ne pensais plus qu'au bon que j'avais tiré de cette discussion. Je savais que je n'étais pas faite pour la violence aussi bien verbale que physique. Cette fois-ci je ne la retins pas lorsqu'elle quitta la pièce, sans me jeter un seul regard. Et je fus enchanté de faire de même. Mais, je n'allais pas dans la même direction qu'elle. Je remontais les escaliers et les gravis tous, jusqu'à ce que j'aie atteint le tout dernier étage. Les hiboux s'envolaient sur mon passage, mais certain sentant le calme qui émanait de moi, voler autour de moi en poussant des hululements. Un osa même se poser sur moi, et c'est avec douceur que je lui caressais son dos plumeux. Il resta là quelques minutes, puis me quitta enfin. Je m'assis alors sur les rebords de la fenêtre. Des bourrasques de vent vinrent me fouetter les cheveux, mais c'est avec un plaisir non feint que j'accueillis ce vent frais qui ne pouvait que me faire du bien. À présent, j'étais apaisée. Je ne pensais même plus à cette Serpentard, qui ne méritait aucunement d'être conservé dans ma mémoire. Cette cruauté, cette haine et cette arrogance ne ferait qu'assombrir mes idées. Autant la chasser définitivement de mon esprit, déjà assez troublé comme cela. J'ouvris mon journal intime, et me mis à écrire les récents événements en détaillant l'altercation qui avait eu lieu quelques instants plus tôt. Je concluais ce paragraphe par cette phrase:
"Et le Serpent, après avoir achevé sa proie se retira. Ou du moins, il crut l'avoir achevé. Il aurait du savoir qu'un pacifiste tel que lui ne pourra jamais être achevé, même dans la mort."




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