The Sorcerers' Tales
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[Défi OK] Rebel et Lion font Rébellion

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Esther A. Nott

Messages : 249

Rappeltou
Statut de Sang : Sang-pur
Baguette: Noyer noir, 26,5cm, ventricule de dragon

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Esther A. Nott
Gryffondor

MessageSujet: [Défi OK] Rebel et Lion font Rébellion [Défi OK] Rebel et Lion font Rébellion EmptyMar 24 Juil - 13:21
Défi Validé

Tu n'es qu'un bébé, un petit poussin
Pourquoi vivons-nous ici dans la peur ?

Je sais pourquoi.

Le Mouvement d'Ouverture, quelle plaie ! Dire qu'à cause de ça, sa mère refusait qu'elle sorte seule simplement dans le village. Rien que pour ça, elle leur en voulait, rien que pour lui pourrir la vie comme ça... Oh bien sûr, ça n'était pas réellement de leur faute. Ca relevait plus du prétexte aux yeux de la jeune femme qu'autre chose. Elle savait bien que sa mère n'aimait pas trop la voir sortir seule sans savoir où elle allait, mais quoi, elle avait seize ans, bientôt dix-sept, elle était assez grande pour savoir s'occuper d'elle. Et puis se défendre aussi. Et sans doute d'autres trucs, mais ça, ça n'avait rien à voir avec le fait de sortir. Quoique... Oui, non, le sujet n'était pas franchement là de toute façon. Il était à « ma mère ne veut pas me laisser sortir sous prétexte que l'extérieur est trop dangereux ». N'importe quoi. La mort de Drago Malefoy relevait plus de l'accident qu'autre chose, le seul danger qu'elle encourait était de se fouler la cheville en essayant de passer le guet du ruisseau sur les pierres un peu glissantes. Et encore. Depuis des années qu'elle le faisait, ça n'était encore jamais arrivé.

Mais oui, pour qu'il ne t'arrive rien
Oh, je sais que viendra ce jour maudit
Où l'oiseau voudra quitter son nid
Mais pas tout de suite.

Mais....

Comme s'il allait arriver quelque chose un jour. C'est ainsi que ce matin là, après s'être levée, Esther avait décidé de rentamer les négociations, afin de pouvoir sortir tranquillement. Elle s'était donc habillée correctement pour la peine, cherchant dans son placard de quoi faire bonne impression et se donner un air sage. Oui oui, un air sage, Esther. Elle avait même tenté de dompter ses cheveux, avec un succès tout relatif. Puis elle était ensuite descendu au rez-de-chaussée, avant de traverser le grand hall d'escalier, puis de traverser le couloir principal avant d'atteindre l'immense salle à manger, où se trouvait déjà sa mère, qui était déjà prête à partir pour le travail. Car oui, Esther s'était levée exprès dans le but de négocier cette sortie. Après tout, il était clairement injuste qu'on l'enferme comme ça. Elle était une personne qui avait besoin d'espace et de liberté, pas un oiseau en cage qu'on pouvait maintenir enfermé comme bon nous semblait. Comme si quelque chose pouvait lui arriver. Elle n'était pas une empotée. Elle était peut-être un peu emportée et téméraire, mais ça n'était pas ça l'important. L'important était qu'elle savait prendre soin d'elle, et que de toute façon, ce n'était pas une balade dans le village qui allait la tuer. Sa mère exagérait sans doute dans ce qu'elle disait, ça ne faisait même aucun doute. Et puis elle faisait ce qu'elle voulait, zut à la fin !

Ah, petite Esther qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Ou plutôt qui se bandait les yeux, sachant pertinemment que de toute façon, sa mère avait peut-être bien raison. Oui, elle le savait. Elle savait que dehors il existait des dangers.

Chut ! Écoute petite
N'écoute que moi
N'écoute que moi, oui écoute ta mère
Nous sommes dans un monde amer
N'écoute que moi car de toutes les manières
Partout le mal guette sur terre
Bandits, voleurs, poison, sables mouvants
Cannibales, serpents, oh !
La peste !

Non !

Bon d'accord, il y avait peut-être bien un ou deux petits dangers, mais ce n'était absolument rien après tout. Rien d'important en tout cas, aux yeux de notre Gryffondor qui avançait toujours sans peur ni reproches, qui connaissait tous ses sortilèges sur le bout des doigts et savait parfaitement les lancer. Elle était une des meilleures élèves du château après tout, ce n'était pas pour rien ! Sa mère avait donc tort de penser qu'elle avait quelque chose à craindre. Et puis quoi ? Elle allait se balader dans le village, probablement demander à Samara de venir avec elle se balader un peu dans la forêt qui se trouvait non loin... Ce n'était pas comme s'il y avait des trolls dans les environs, ou comme si elles étaient une cible privilégiée, ou elle ne savait trop quoi encore. Elle était une simple adolescente, qui certes avait une prestigieuse ascendance, mais ça ne voulait rien dire.

Elle avait donc rejoint la table de sa mère et avait commencé à lui demander si elle pouvait sortir aujourd'hui. Ce à quoi sa mère avait répondu que si elle était accompagnée, elle le pouvait, mais qu'autrement, ce n'était même pas la peine d'y songer. Puis s'en était suivit un débat plus ou moins long, qui s'était soldé par une interdiction formelle de sortir, faisant grogner Esther.

C'est ainsi qu'après avoir poussé l'assiette contenant son pamplemousse, un fruit qu'elle n'aimait même pas mais qu'elle prenait par habitude, parce qu'on lui en servait tous les matins et que si elle le mettait de côté elle se ferait disputer – encore –, elle s'était levée, fortement contrariée que sa mère lui interdise toute sortie à moins d'être accompagnée. Alors même qu'Alissa, elle, n'était pas là aujourd'hui, ayant passée la nuit chez une amie loin du manoir pour aller sur le Chemin de Traverse aujourd'hui. Et elle avait pu, parce qu'elle était accompagnée, elle. Et bien sûr, Fenrir ne comptait pas comme une personne. Et c'était juste tellement injuste ! Elle aurait dû partir avec Al' pour finalement s'éclipser dès qu'elle l'aurait pu, quitte à passer la nuit dehors. Bref, s'étant levé, les mains posées sur la table, elle avait regardé sa mère qui tournait sa cuillère dans son café, comme si rien ne venait de se passer.

- De toute façon, c'est injuste, à chaque fois, je me fais couillonner ! Tout ça juste parce que tu préfères Alissa !

Oui, elle avait fait exprès de se montrer grossière, pour forcer sa mère à relever les yeux vers elle, cessant immédiatement tout mouvement de la main. Elle fronça les sourcils face à l'insolente qui ne détournait pas le regard, ni ne semblait éprouver de gêne à avoir prononcé un tel mot. Et avec un calme olympien, bien que sa voix grondait, la mère répondit à la fille.

- Esther, ce n'est pas une façon de me parler. Et tu sais très bien que je ne préfère aucune de vous deux, elle a juste été plus prévoyante que toi.
- Tu parles ! Elle a tous les droits et moi j'ai rien du tout !
- Ca suffit, monte dans ta chambre.
- P'tain, j'en ai marre, c'est pas juste ! T'as pas le droit de m'enfermer comme ça ! J'te déteste !
- Esther Aylen Nott, dans ta chambre, tout de suite. Je t'ai suffisamment entendu !

D'apparence toujours calme et froide, sa mère s'était penchée en avant vers elle, et Esther lui avait alors lancé un regard noir, pour lui signifier sa colère, avant de tourner les talons et de quitter la pièces, sans manger le fameux pamplemousse. Et alors qu'elle franchissait la porte, elle entendit sa mère au loin lui signifier qu'elle avait tous les intérêts du monde à finir ce fichu fruit plus tard. S'arrêtant par la bibliothèque pour prendre un livre ou deux, Esther continua de grommeler et de râler dans sa barbe inexistante. Elle s'avança jusqu'à l'étagère où elle entreposait les livres qu'elle voulait lire prochainement, et commença à regarder les titres rapidement, en prenant un premier, puis finalement un second. Ce n'étaient pas de gros volumes, elle aurait de quoi s'occuper la journée et demain. En théorie. En pratique, elle avait bien dans l'idée de sortir malgré l'interdiction de sa mère. Elle savait pertinemment qu'elle devait avoir coupé le réseau de cheminée temporairement, le temps que durerait l'interdiction de sortir, et qu'elle avait sans doute également fermé le portail à l'aide de sorts. Mais ça, ça n'était pas vraiment nouveau, et très sincèrement, Esther avait déjà trouvé plusieurs parades quand elle était gamine. Il existait notamment une sortie cachée dans le parc, que les parents n'avaient jamais remarqué puisqu'elle avait toujours utilisée avec Parcimonie et prudence. Mais elle trouvait tout de même la situation injuste. Elle continua de regarder les livres et s'arrêta un instant pour en feuilleter un, avant de le reposer. Elle le garderait pour plus tard.

Elle se retourna alors, pour quitter la bibliothèque et se rendre là où elle le devait, à savoir, sa chambre. Et elle sursauta, sa mère se trouvant dans l'entrée de la pièce. Les bras croisés, elle semblait encore contrariée. Esther poussa un long soupir signifiant son mépris, avant de prendre la parole.

- Ouais ouais, j'sais, dans ma chambre, tout d'suite. Tsss...

Silence, alors que sa mère la regarde, elle n'en tient même pas compte et passe à côté d'elle comme si elle n'existait pas, l'ignorant. Bon sang, c'était abusé quoi, elle pouvait même plus aller dans la bibliothèque prendre un simple livre. Enfin, deux.

- Je fais ça pour ta sécurité, Esther, tu le sais bien.

Si !
De grosses bestioles,
L'homme aux dents pointues
Ça suffit tout c'la m'contrarie !
Maman est là ! Maman te proteg'ra !
Voilà ce que je suggère !
Évite le drame, reste avec moi,
Écoute ta mère !

Esther ignora ces mots alors qu'elle montait les escaliers la menant jusqu'à l'étage où se trouvait sa chambre. Ouais, sa sécurité, tu parles... Bordel, quand comprendrait-elle qu'elle ne craignait rien à l'extérieur, dans le village ? Sérieusement, le dernier événements devait remonter à au moins vingt ans en arrière, et c'était sans doute quelque chose de l'ordre d'un pet dans l'étang ! C'était abusé de penser que quelque chose pourrait lui arriver ! Elle gagne donc sa chambre et s'installe dans le fauteuil qui se trouve dans un coin, à côté d'une plante et d'une lampe, vers la fenêtre. Elle ouvre le livre qu'elle tient sur ses genoux, alors que son chat, qui dormait sur son lit, vient se frotter contre elle en ronronnant. Gentille bête. Tout en lisant, Esther relève parfois le visage pour écouter les bruits en bas, et est heureuse que le son se propage si bien.

La porte claque finalement, et Esther se redressa pour regarder dehors, voyant sa mère s'éloigner dans l'allée. Il fallait quitter la propriété pour pouvoir transplaner. Question de sécurité. Elle vit bien sa mère verrouiller le grand portail à l'aide de sa baguette. Bien. Maintenant qu'elle était seule... Posant son livre à côté d'elle sur le sol, elle se leva et après s'être changée rapidement afin de pouvoir sortir sans risquer de trop abîmé ses habits, elle quitta se chambre, puis descendit les escaliers pour arriver en bas. Il faudrait qu'elle fasse attention à l'heure pour ne pas rentrer trop tard. Enfin... Elle quitta l'immense demeure et se dirigea dans le parc qui se trouvait à l'arrière. La remise à balais était fermée, elle aurait donc à franchir le ruisseau, puis l'ancien mur bordant la propriété pour pouvoir finalement rejoindre le village en toute discrétion. Elle avait l'habitude de le faire. Elle mit peut-être cinq minutes à atteindre le ruisseau, pour finalement le longer et atteindre le guet. Là, elle retira ses chaussures, sachant qu'elle aurait besoin de toute son habilité si elle voulait ne pas finir trempée en tombant dedans. Elle franchit sans difficulté le premier mètre, grimpant habillement sur les rochers. Puis elle continua, à peu près jusqu'à la moitié de celle-ci, posant son pied sur la surface lisse et plutôt glissante de la pierre, prenant appuie, avançant et... ZIP ! Elle glisse ! Et tombe dans l'eau, essayant tant bien que mal d'atterrir sur ses pieds pour ne pas finir trempée de la tête au pied. Et elle s'en sort plutôt bien. Elle ne l'est qu'à moitié, trempée. Bien joué Esther, vraiment... La chute fut évidemment accompagné d'un « Sa mèèèèèère » emprunté à quelqu'un qu'on connaît bien.

N'écoute que moi,
C'est maman que te le dis,
Toute seule tu es perdue !
Tu es mal vêtue, immature, maladroite,
Ils te mangeraient toute crue !
Simple et naïve, tu n'es qu'une empotée
Étourdie et même ... Flasque !
Mais excuse-moi, tu t'laisses aller ma beauté !

Elle grogne un peu. Mais au final, elle a réussit à franchir le guet, finissant par marcher directement au fond du ruisseau. Trempée pour trempée... Elle grimpe finalement sur la berge de l'autre côté. Bon, elle avait encore un muret à franchir, et elle serait libre ! Courage ! Elle marche donc encore un peu, et atteint finalement la frontière de la propriété Nott, délimité par un petit rempart de pierre, rien de bien grand, il fallait l'avouer. En plus, comme il n'était pas vraiment bien entretenu, il n'était pas difficile à franchir. Il suffisait généralement de trouver le bon endroit, et c'était partie. Elle eut vite fait de le repérer d'ailleurs, connaissant ce chemin presque par cœur. Elle passes ses mains dans les prises, et après quelques efforts, arrive au sommet pour se laisser retomber de l'autre côté. Bien. Une bonne chose de faite. C'est ainsi qu'elle s'éloigne de la prison qu'est sa maison pour se rendre chez Samara, laissant les paroles de sa mère derrière les murs du manoir.

Comme je t'aime, je te dis tout !
Maman te comprend, elle peut t'aider surtout !
La seule chose que j'espère !

N'oublie pas ou tu l'regrett'ra ...
N'écoute que moi !

2022 mots

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